La compréhension de l’Art 70 de la constitution divise les opinions sur la scène politique, notamment, la Majorité Présidentielle et l’Opposition.
La constitution dit clairement, selon eux, à l’Al 2 de l’Art 70, de l’installation effective et non de l’élection du nouveau Président ; Cela signifierait que ce dernier est déjà élu, et, le Président sortant ne serait là que pour assurer cette période protocolaire comme cela est de coutume dans toutes les vieilles démocraties, telle la FRANCE, les U.SA… où le Président est élu au mois de Novembre, et son prédécesseur ne lui cède le Pouvoir qu’en Janvier (de l’année qui suit).
D’où, le Président en fonction, a l’obligation, en tant que garant de la constitution, de faire organiser, par de biais de la CENI, les élections avant la fin de son mandat, conformément à l’Art 73 de la constitution. Ne pas le faire, lui verrait se faire appliquer la rigueur de l’Art 75 de la même constitution qui parle des causes d’empêchement et pour ce faire, reconnaît désormais au Président du Sénat, les fonctions de « Président de la république ».
Cependant, une controverse se dégage également à ce niveau :
Face à une telle ambigüité, les voies de sortie semblent plus réduites et, nous nous alignons du coté de la doctrine qui estime que dans cas pareil, il faudrait recourir au principe sacrosaint du Droit administratif de la continuité des services publics de l’Etat, du moment que la constitution n’a réservé, à son Art 70, aucune sanction en cas de non organisation des élections dans le délai de la loi.