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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

La présente étude a eu pour objectif, d’évaluer l’incidence et la sévérité actuelle des pestes présentes sur le manioc en comparaison avec l’incidence et sévérité préexistante ; était également de déterminer  si la mouche blanche est un agent principal de dissémination de la Mosaïque et de la Striure brune dans le milieu.

La méthodologie de cette étude consistait à évaluer l’incidence et la sévérité de la mosaïque africaine du manioc, de la striure brune, de la bactériose, de l’anthracnose, de l’acarien vert et de la cochenille farineuse du manioc dans différents champs paysans. L’incidence a été évaluée comme une proportion ou pourcentage des plants ayant montré des symptômes. La sévérité était appréciée sur les feuilles à l’aide d’une échelle de cotation allant de 1 à 5. Pour la striure brune la sévérité s’apprécier par les symptômes observés sur les tubercules de manioc après déterrement de la plante. Les résultats obtenus au cours de cette étude ont confirmé la présence de la mosaïque africaine du manioc, de la striure brune et de l’acarien vert dans tous les groupements enquêtés.

La mosaïque et la striure brune ont manifesté des niveaux d’incidences et sévérité plus forte par rapport à la Bactériose, l’Anthracnose, l’Acarien vert et la Cochenille farineuse du Manioc. Actuellement ces deux maladies sont considérées comme les plus importantes dans le milieu d’étude et sur lesquelles il convient d’attirer une attention très particulière car elles semblent être à la base des contraintes majeures à la production du manioc dans le milieu d’étude vu que leur niveau d’incidence et sévérité reste encore beaucoup plus élevée. L’incidence la plus forte de la mosaïque a été enregistrée à Bushumba (68,9%) et la plus faible à Lugendo (52,8%). Pour la striure brune la plus forte incidence a été enregistrée dans le groupement d’Irhambi-katana (71,7%) et la plus faible dans le groupement de Bushumba (58,3%). Lorsqu’on se réfère à la sévérité on constate que ce sont toujours ces deux Maladies qui ont manifesté des cotes les plus élevées de sévérité. Pour la mosaïque, la plus forte sévérité a été retrouvée à Irhambi-katana 3,1 et la plus faible à Lugendo 2,63 et pour la striure brune, la sévérité la plus élevée s’est retrouvé au même niveau dans le groupement d’Irhmbi-katana et de Bushumba 2,96 ; la plus faible sévérité de la striure brune a été enregistrée à Lugendo 2,63. L’incidence et la sévérité de la mosaïque se sont vues en train de diminuer au cours du temps, malgré qu’actuellement elles restent toujours considérables.

Toutes les variétés se sont montrées beaucoup plus sensible à la mosaïque africaine du manioc et à la Striure brune du Manioc vu le niveau  considérable d’incidence et de sévérité qu’elles ont présentées. Par contre, toutes se sont manifesté moins sensible aux maladies énoncées si haut.

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La relation entre la Mosaïque et la striure brune a montrée qu’il existe une différence entre ces deux maladies du point de vue variété car l’incidence de la Mosaïque est influencée positivement par les variétés tandis que l’incidence de la Striure brune ne pas induite par les variétés. Par contre, l’incidence de ces deux maladies est influencée par l’âge des plants.

Les résultats de nombre moyen des mouches blanches sur les cinq premières feuilles ont montrés qu’il y a tant de mouches à Lugendo qu’à Irhambi-Katana ainsi qu’à Bushumba mais dans la globalité, il n’y a presque pas de mouches dans le milieu d’étude car leur nombre moyen est très négligeable. Ceci veut dire que dans notre milieu d’étude, la mouche blanche n’est pas du tout responsable de l’expansion de la mosaïque africaine du manioc et de la striure brune du manioc mais son expansion serait assurer par les boutures que les paysans prélèvent sur les mêmes matérielles de plantation déjà infecté et ceci se répète d’une saison culturale à une autre et d’une année à l’autre.Ces mêmes résultats ont montré qu’il n’y a presque pas de mouches sur toutes les variétés rencontrées. Pour ce qui concerne l’influence de l’altitude sur la distribution de ces maladies, on a constaté que la présence de toutes les maladies est influencée positivement par l’élévation. Par rapport à l’altitude, la Mosaïque a présenté une force de distribution beaucoup plus élevée par rapport à d’autres maladies. Ce qui nous a conduit à conclure que c’est l’infection primaire qui s’exprime toujours car plus on monte en altitude plus il y a une élévation de la chaleur or cette dernière favorise le développement des différentes maladies du manioc et induit directement à son stress  vu que les semences sont infectées.

Etant donné que la distribution de ces maladies s’est montré beaucoup plus assuré par l’emploie des boutures infectés, nous suggérons qu’une campagne de sensibilisation de masse soit organisé par une institution compétente enfin de sensibilisé les paysans sur le danger de la Mosaïque africaine du Manioc et de la striure brune du manioc et les former sur les meilleures pratiques de gestion de ces maladies. D’une manière précise et plus pratique, ces mesures de gestion de ces maladies porterons sur la stérilisation par le feu ou par l’eau de javel l’instrument utilisé pour la coupe des boutures et cela chaqu’après usage du matériel sur une bouture au suivante.  Pour mieux répondre à ces problèmes de gestion des maladies de Manioc  nous suggérons à l’Etat de mettre en place un programme national Manioc très bien organisé et bien structuré pour garantir la continuité et la stabilité du système de production du manioc dans notre pays en générale et plus  particulièrement dans notre province du Sud-Kivu.

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