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CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS ET DISCUSSION

III.1 : DISTRIBUTION DES PESTES DANS LE MILIEU D’ETUDE

Tableau 5 : De la distribution des pestes rencontrées dans le milieu d’étude.

Groupement

Peste

000Village

Maladies

Ravageurs

 

Mosaïque

Striure brune

Bactériose

Anthracnose

Acarien vert

Cochenille farineuse

BUSHUMBA

Nyabulongwe

+

+

-

-

+

-

Murhama

+

+

+

-

+

-

Lwangombe

+

+

+

-

+

-

LUGENDO

Bugesera

+

+

-

-

+

-

Birava centre

+

+

-

-

+

+

Bidabanga

+

+

-

-

+

-

IRHAMBI-KATANA

Mwanda

+

+

+

-

+

+

Cegera

+

+

+

-

+

-

Mabingu

+

+

+

+

+

-

Il ressort de ce tableau que la mosaïque africaine du manioc, la striure brune et l’acarien vert sont présentes dans tous les groupements enquêtés, la Bactériose a été retrouvé uniquement dans les groupemes de Bushumba et d’Irhambi-Katana. La cochenille farineuse est présente à Lugendo et Irhambi-Katana. L’antrachnose a été retrouvée seulement dans le groupement d’Irhambi-Katana.


III.2 DISTRIBUTION DES VARIETES RENCONTREES DANS LE MILIEU D’ETUDE

Tableau 6 : Distribution des variétés rencontrées dans le milieu d’étude

Varietés/Milieux

BUSHUMBA

LUGENDO

IRHAMBI-KATANA

Nyabulongwe

Murhama

Lwangombe

Bugesera

Birava-centre

Bidabanga

Mwanda

Chegera

Murhama

Liyayi

 +

 +

 -

 +

+

 +

 -

 -

 -

Mayombe

 -

 -

+

 -

 -

 -

-

-

-

M’Bailo

 +

 +

 +

 +

 +

 +

+

+

+

M’Bisembe

 +

 +

 +

 +

 +

 +

-

+

-

M’Kanyunyi

 +

 +

 +

 +

 +

 +

+

+

+

Nambiyombiyo

 +

 +

 +

 +

 -

 -

+

+

+

N’Namale

 -

 +

 +

 -

-

-

-

-

Sawasawa

 +

 +

 +

 -

 +

 +

+

-

+

Legende :

+ Présence, - Absence

Il ressort de ce tableau que dans le groupement de Bushumba on a retrouvé  les variétés : Liyayi, Mayombe, M’bailo, M’bisembe, Nambiyombiyo, N’amale et Sawasawa ; dans le groupement de Lungendo on a retrouvé les variétés : Liyayi, M’bailo, M’bisembe, M’mbiyombiyo, N’namale, et Sawasawa et en fin dans le groupement d’Irhambi-Katana on a retrouvé les variétés : M’bailo, M’bisembe, M’kanyunyi, M’mbiyombiyo et Sawasawa. On remarque en effet que ces variétés ci-haut représentées dans le tableau sont inégalement répartis dans les trois groupements. On constate que la variété M’Bailo est cultivée partout malgré qu’elle a été trouvée sensible à la mosaïque. Cela serait dû par le fait qu’il semblerait que cette variété locale produise mieux malgré sa sensibilité à cette maladie. On constate également que la variété Nambiyombiyo est aussi conservée malgré qu’elle était jugée comme étant la variété la plus sensible.

III. 3 : DISTRIBUTION DES PESTES SELON LES VARIETES RENCONTREES DANS LE     MILIEU D’ETUDE.

Tableau 7 : Distribution des pestes selon les variétés rencontrées dans le milieu d’étude

Variétés/Pestes

Maladies

Ravageurs

Mosaïque

Striure brune

Bactériose

Anthracnose

Acarien vert

Cochenille

Liyayi

+

 +

+

 +

 +

Mayombe

+

+

 +

 +

 +

 +

M’bailo

 +

 +

+

 +

 +

 +

M’bisembe

 +

 +

 +

 +

 +

 +

M’kanyunyi

 +

+

+

 +

 +

 +

Nambiyombiyo

 +

 +

 +

 +

 +

 +

N’namale

 +

 +

+

 +

 +

 +

Sawasawa

 +

 +

 +

 +

Légende : +Présence          -Absence

Il ressort de ce tableau que toutes les maladies ont été retrouvées sur toutes les variétés répertoriées dans ce tableau.



III.4: INCIDENCE ET SÉVÉRITÉ MOYENNE DE LA MOSAÏQUE AFRICAINE DU MANIOC, DE LA STRIURE BRUNE, DE LA BACTÉRIOSE, DE L’ANTHRACNOSE, DE L’ACARIEN VERT ET DE LA COCHENILLE FARINEUSE DU MANIOC EN FONCTION DU MILIEU, DES VARIÉTÉS, DE L’ÂGE DES PLANTS ET DES SYSTÈMES DES CULTURES EN PRÉSENCE.

Tableau 8 : Incidence et Sévérité Moyenne de la Mosaïque Africaine en fonction du milieu

Groupement

Village

Echelle cotation sévérité

Ntp

Incidence (%)

Sévérité

incidence moyenne selon l’axe (%)

sévérité moyenne selon l’axe

1

2

3

4

5

Irhambi-katana

Mwanda

Nbre plants

40

20

55

17

0

132

69,7

3,0

62,6

3,1

Incidence

 

15,2

41,7

12,9

0,0

Chegera

Nbre plants

60

21

35

14

2

132

54,5

3,0

Incidence

 

15,9

26,5

10,6060

1,51515

Mabingu

Nbre plants

48

14

39

27

4

132

63,6

3,3

Incidence

 

10,6

29,5

20,5

3,03030

Lugengo

Birava centre

Nbre plants

78

15

21

15

3

132

40,9

3,1

52,8

2,63

Incidence

 

11,4

15,9

11

2,3

Bugesera

Nbre plants

56

22

41

12

1

132

57,6

2,9

Incidence

 

16,7

31,1

9,1

0,8

Bidabanga

Nbre plants

53

20

42

16

1

132

59,8

1,9

Incidence

 

15,2

31,8

12

0,8

Bushumba

Nyabulongwe

Nbreplants

49

18

32

24

9

132

62,9

2,5

68,9

3,03

Incidence

 

13,6

24,2

18,2

6,8

Murhama

Nbre plants

33

19

45

32

3

132

75

3,2

Incidence

 

14

34,1

24,2

2,3

Lwangombe

Nbre plants

41

17

34

23

17

132

68,9

3,4

Incidence

 

12,9

25,8

17,4

12,9

Incidence et sévérité moyenne  pour tout le milieu d’étude

61,45

2,92

Ce tableau montre que dans notre milieu d’étude, la mosaïque Africaine du manioc se trouve dans tous les villages avec une incidence qui varie entre 40,9 et 75% et une sévérité qui varie selon les villages de 1,9 à 3,4.

 Le groupement de bushumba a présenté une incidence moyenne plus élevée par rapport aux deux autres groupements soit 68,9% avec une sévérité moyenne de 3,03. En deuxième lieu vient le groupement d’irhambi-katana avec une incidence moyenne de 62,6% et une sévérité moyenne de 3,1 et enfin le groupement de Lugendo avec une incidence moyenne de 52,8% et une sévérité moyenne de 2,63. La sévérité et l’incidence moyenne de la mosaïque dans notre milieu d’étude est de 61,45% et 2,92.

Selon les résultats de l’étude menée à Kabare-Nord par Thomas MUPENDA et Jean WALANGULULU, 2015, le groupement de Bushumba avait enregistré une incidence de 70,4%  et une sévérité de 3,5 et le groupement d’Irhambi-Katana une incidence de 67,3%  et une sévérité de 3.

En essayant de confronté ces résultats avec ceux qui avaient été trouvés en dehors de notre région, on constate que cette incidence qui a été enregistré dans notre milieu d’étude est encore plus faible par apport à l’incidence qui avait été enregistré en 2008 en République Centre Africaine (84.95%) (Silla, S et al).

Malgré cette tendance régressive, cette maladie reste toujours importantedans notre milieu d’étude car son incidence moyenne reste toujours supérieure à 60%. La tendance à la baisse serait due à la mise en application des méthodes de réduction de perte par les paysans (phyto-sanitation).

Evolution de l’incidence de la mosaïque Africaine dans le temps

  • 2000 : 90% (ANNONYME, 2007) ;
  • 2002 : 73,15%  (ONGOLOEZA, 2002, cité par    ALUNGA, 2005) ;
  • 2003 : 85,4% (MURHABAZI, 2003) ;
  • 2004 : 82% (ANNONYME, 2007) ;
  • 2009 : 76% (NAITORMBAIDE, 2009) ;
  • 2015 : 69,43% (MUPENDA et WALANGULULU, 2015) ;
  • 2016 : 48% (IRAGI, 2016) ;
  • 20017 : 61,43% (MUNGUAKONKWA, 20017).

L’évolution de cette maladie est bien illustrée par le graphique si dessous

Figure 1 : Evolution de l’incidence de la mosaïque Africaine dans le temps

Ce graphique 1montre que progressivement l’incidence de la Mosaïque Africaine du manioc a connu une régression significative au cours du tempscar :

  • ¨De 2000 à 2003 on remarque qu’il y a eu une diminution de 25%
  • De 2003 à 2004 on remarque que l’incidence avait augmenté de 17%
  • De 2004 à 2016 on constate qu’il y a eu une régression de l’incidence de 34%
  • De 2016 à 2017 on constate qu’il y a eu une augmentation de 13,77%
  • En observantbien ce graphique on constate que le niveau d’incidence (90%) que la mosaïque avait présenté en 2000, actuellement, à partir des résultats de l’incidence (61,77%) de 2017 on remarque que ce niveau a régressé au tour de 28, 23%.

Malgré que cette maladie reste toujours importante dans le milieu, On  remarque de par cette  évolution qu’il y a eu une forte diminution de l’incidence de la mosaïque. Cette baisse serait due par la mise au point et diffusion des variétés moins sensible à cette maladie mais aussi par le fait que les paysans auraient bien maitrisé cette maladie et ils auraient bien appliqué les mesures de lutte qui avaient été proposées par différentes recherche.

Evolution de la sévérité de la mosaïque Africaine dans le temps

  • 2000 : 3,3 (ANNONYME, 2007) ;
  • 2002 : 3 (ONGOLOEZA, 2002, cité par    ALUNGA, 2005) ;
  • 2003 : 3,6 (MURHABAZI, 2003) ;
  • 2009 : 3,3 (NAITORMBAIDE, 2009) ;
  • 2015 : 3,14 (MUPENDA et WALANGULULU, 2015) ;
  • 2016 : 2,7 (IRAGI, 2016) ;
  • 20017 : 2,6 (MUNGUAKONKWA, 20017).

L’évolution de la sévérité de cette maladie est bien illustrée par le graphique si dessous

Figure 2 : Évolution de la sévérité de la mosaïque africaine du manioc dans le temps

Ce graphique 2 montre également que le niveau de gravité de la mosaïque à diminuer progressivement au cours du temps. En observant ce graphique on remarque qu’il existe au cours du temps des  périodes ou la sévérité de la mosaïque avait fortement augmenté et des périodes ou cette sévérité avait significativement diminué. On constate que depuis 2004 jusqu’à nos jours ce niveau est dans un rythme régressive. Cette régression serait due aux mesures de lutte qui avaient été proposé par la recherche des études précédentes et appliquées par les paysans.          

Tableau 9 : Incidence et Sévérité Moyenne de la Striure brune en fonction du milieu

Groupement

Village

Echelle cotation sévérité

Ntp

Incidence (%)

Sévérité

incidence moyenne selon l’axe (%)

séverité moyenne selon l’axe

1

2

3

4

5

Irhambi-katana

Mwanda

Nbre plants

40

18

66

7

1

132

69,7

2,9

71,7

2,96

Incidence

 

13,6

50,0

5,3

0,8

Chegera

Nbre plants

54

25

49

4

0

132

59,1

2,7

Incidence

 

18,9

37,1

3,030303

0

Mabingu

Nbre plants

18

22

52

26

14

132

86,4

3,3

Incidence

 

16,7

39,4

19,7

10,60606

Lugendo

Birava centre

Nbre plants

74

20

23

14

1

132

43,9

2,9

62,9

2,63

Incidence

 

15,2

17,4

11

0,8

Bugesera

Nbreplants

39

23

47

20

3

132

70,5

3,0

Incidence

 

17,4

35,6

15,2

2,3

Bidabanga

Nbre plants

34

22

53

23

0

132

74,2

2,0

Incidence

 

16,7

40,2

17

0,0

Bushumba

Nyabulongwe

Nbre plants

50

12

49

17

4

132

62,1

2,6

58,3

2,96

Incidence

 

9,1

37,1

12,9

3,0

Murhama

Nbreplants

55

11

57

8

1

132

58,3

3,0

Incidence

 

8

43,2

6,1

0,8

Lwangombe

Nbre plants

60

14

28

23

7

132

54,5

3,3

Incidence

 

10,6

21,2

17,4

5,3

Incidence et sévérité moyenne pour tout le milieu d’étude

64,3

2,85

Il résulte de ce tableau que presque tous les villages présentent une forte inquiétude en ce qui concerne l’incidence et la sévérité de la striure brune du Manioc 44-84% et 2,0-3,3. On remarque que l’incidence est faible seulement à Birava centre 43,9% et la sévérité la plus faible a été observée à Bidabanga 2,0.

Le groupement d’irhambi-katana a présenté une incidence moyenne plus élevée par rapport aux deux autres groupements soit 71,7% avec une sévérité moyenne de 2,96. Suivi du groupement de Lugendo avec une incidence moyenne de 62,9% et une sévérité moyenne de 2,63 et enfin le groupement de Bushumba avec incidence moyenne de 58,3% et une sévérité moyenne de 2,96.

En 2015 une étude avait été effectuée par Thomas MUPENDA et WALANGULULUdans les groupements de Miti, Bushumba et Irhambi-Katana dans le même objectif d’évaluer l’état phytosanitaire du manioc dans ces groupements, mais en a constaté qu’à ce moment-là les résultats n’avaient pas signalé la présence de la striure brune dans aucun de ces trois groupements.

Actuellement via les résultats de notre étude, on constate que cette maladie s’avère beaucoup plus importante dans les groupements de d’Irhambi-Katana et de Bushumba car l’incidence et sévérité qui y a été enregistré sont d’autant plus élevées. En comparant ces mêmes résultats de notre étude avec les résultatsde l’étude menée par IRAGI en 2016 à Kabare, précisément dans les groupements de Cirunga, Mudaka et Kagabi, on constate que cette étude avait trouvé que la plus forte incidence dans ces trois groupements avait été de 79% à Cirunga.

En comparant le niveau de cette incidence avec celui du groupement qui avait enregistré l’incidence la plus élevé dans notre milieu d’étude, on constate que la striure brune est une maladie importante dans les deux milieux d’études et nécessite de mesures de lutte urgente et efficace car cette maladie se propage rapidement et peut causer des pertes de production des racines jusqu’à 100% (FAO, 2009).

Actuellement, ce rythme accéléré de propagation de la striure brune donne l’impression que cette maladie existait depuis longtemps dans notre milieu d’étude mais qui semblait être mal connu par la plupart de gens tellement que la mosaïque africaine du manioc prenait déjà de l’ampleur et attirait l’attention de tous.Par un simple vu, en essayant de comparer nos résultats avec les résultats qu’on avait trouvés en 2011 au plateau des Batéké où on avait enregistré un niveau d’incidence le plus élevé de 49% avec une sévérité de 3 ; et en 2016 dans le territoire de kabare le niveau d’incidence moyen avait été de 58% et 2,2 de sévérité.

Partant de ces deux comparaisons, on comprend que dans notre milieu d’étude la striure brune du manioc est une maladieimportante et présente une forte inquiétude vu son niveau d’incidence et sévérité moyenne plus élevé (64,3% et 2,85).

Ceci peut s’expliqué par le fait quel’inoculum du virus de la striure brune reste instable et contagieux pendant moins de 24 h à 20°C (BAGALWA) or la température moyenne annuelle de notre milieu d’étude est au tour de 15 à 20°C.

Mais aussi par le fait que les matériels de plantation utilisés par les paysans sont tirés sur un plant déjàinfecté et celad’une année à l’autre. Cela est due au fait que les paysans n’ont pasaccès aux semences saines et certifier.


Tableau 10 : Incidence et Sévérité Moyenne de la Bactériose en fonction du milieu

Groupement

Villages

    Echelle cotation sévérité

Ntp

Incidence (%)

Sévérité

Incidence moyenne selon l’axe (%)

Sévérité moyenne selon l’axe

1

2

3

4

5

Irhambi-katana

Mwanda

Nbre plants

131

0

1

0

0

132

0

0

1,5

2,66

Incidence

 

0,0

0,8

0,0

0,0

Chegera

Nbre plants

128

3

1

0

0

132

3

2,3

Incidence

 

2,3

0,8

0

0

Mabingu

Nbre plants

130

1

0

1

0

132

1,5

3,0

Incidence

 

0,8

0,0

0,8

0

Lugendo

Birava centre

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0,0

Bugesera

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Bidabanga

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0,0

Bushumba

Nyabulongwe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

0,5

1,66

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Murhama

Nbre plants

130

1

0

1

0

132

1,5

3,0

Incidence

 

1

0,0

0,8

0,0

Lwangombe

Nbre plants

131

1

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,8

0,0

0,0

0,0

Moyenne général pour tout l’axe

0,7

1,47

Il résulte de ce tableau que la bactériose se présente comme une maladie moins importante dans le milieu d’étude avec une incidence moyenne de 0,7% et une sévérité moyenne de 1,47. En 2004 une étude menée par MIZINZI dans la plaine de Ruzizi avait trouvé que cette maladie était également faible dans ce contré. En 2016 une étudemenée par IRAGI.B dans les groupements de Ciruga, Mudaka et Kagabiavait signalé que cette maladie était plus importante dans ce milieu  avec une moyenne de l’incidence de 65%. En comparant ces résultats tout en sachant que la pauvreté de sol est à la base de l’expansion de cette maladie (ANNONYME, 2000) on déduit pourquoi cette maladie est plus importante à Cirunga, Mudaka et à Kagabi que dans notre milieu d’étude car le sol de ces groupements parait pauvre que le sol des groupements de Bushumba, Lugendo et Irhambi-Katana ainsi que le sol de la plaine de Ruzizi.

Tableau 11 : Incidence et Sévérité moyenne de l’anthracnose en fonction du milieu

Groupements

Villages

 Echelle cotation sévérité

Ntp

Incidence (%)

Sévérité

incidence moyenne selon l’axe (%)

sévérité moyenne selon l’axe

1

2

3

4

5

Irhambi-katana

Mwanda

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Chegera

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0

Mabingu

Nbre plants

131

0

0

0

1

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,7576

Lugendo

Birava centre

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0,0

Bugesera

Nbreplants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Bidabanga

Nbreplants

132

0

0

0

0

132

0%

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0,0

+Bushumba

Nyabulongwe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0%

0

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Murhama

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0%

0

Incidence

 

0

0,0

0,0

0,0

Lwangombe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0%

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Incidence et sévérité moyenne pour tous les groupements

0

0

Les résultats de ce tableau stipulent que l’anthracnose est  absente dans le milieu d’étude avec une incidence et une sévérité moyenne nul. En 2015 MUPENDA et WALANGULULU avaient trouvé que l’incidence de cette maladie été faible à Kabare-Nord (16%). En comparant ces résultats avec les notre, on constate qu’actuellement les paysans ont bien maitrisés cette maladie par la mise en pratique des mesures de luttes efficaces.

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