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8637921

CHAP III SUITE

Tableau 12 : Incidence et Sévérité Moyenne de l’Acarien vert en fonction du milieu

Groupements

Villages

         Echelle cotation sévérité

Ntp

Incidence (%)

Sévérité

incidence moyenne selon l’axe(%)

séverité moyenne selon l’axe

1

2

3

4

5

Irhambi-katana

Mwanda

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

7,6

1,7

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Chegera

Nbre plants

111

16

5

0

0

132

15,9

2,2

Incidence

 

12,1

3,8

0

0

Mabingu

Nbre plants

123

2

6

1

0

132

6,8

2,9

Incidence

 

1,5

4,5

0,8

0

Lugendo

Birava centre

Nbre plants

129

2

1

0

0

132

2,3

2,3

1,8

1,6

Incidence

 

1,5

0,8

0

0,0

Bugesera

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Bidabanga

Nbre plants

128

3

1

0

0

132

3

2,5

Incidence

 

2,3

0,8

0

0,0

Bushumba

Nyabulongwe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

3,3

0,93

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Murhama

Nbre plants

119

4

7

2

0

132

9,8

2,8

Incidence

 

3

5,3

1,5

0,0

Lwangombe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Incidence et sévérité moyenne pour tous les groupements

4,2

1,41

Il ressort des résultats de ce tableau que notre milieu d’étude est moins touché par l’acarien vert du manioc car dans tous les groupements son incidence et sa sévérité est faible et varient entre 1,8-7,6%  et 0,93-1,7. En observant bien ces résultats on constate que l’incidence et la sévérité moyenne de tout le milieu est aussi faible 4,2% et 1,41. Dans le groupement  d’Irhambi-katana l’étude menée par MUPENDA et WALANGULULU (2015) avait trouvé un niveau d’incidence et de sévérité de 25,28% et 2,15  et 21,94% et 2,74 dans le groupement de Bushumba.

En comparant ces résultats on remarque qu’actuellement il s’avère existé une régression significative de la présence de ce ravageur dans ces groupements. Sa faible présence serait due au fait que les agriculteurs semblent avoir maitrisés ce ravageur par l’usage des variétés résistante à cet animal mais aussi par la présenced’un ennemis naturels de ce ravageur dans ce milieu.

Vus ces résultats, on peut dire que dans notre milieu d’étude, l’acarien vert du manioc n’est pas responsable de la perte économique de la culture du manioc, toute fois la bonne gestion de ce ravageur s’avère indispensable pour réduire les risques ultérieurs susceptibles de causer des dommages à cette culture.

Tableau 13 : Incidence et Sévérité moyenne de la Cochenille farineuse dans le milieu d’étude

Groupements

Villages

       Echelle cotation sévérité

Ntp

Incidence (%)

Sévérité

incidence moyenne (%)

sévérité moyenne

1

2

3

4

5

Irhambi-Katana

Mwanda

Nbre plants

131

1

0

0

0

132

0

0

0

0

Incidence

 

0,8

0,0

0,0

0,0

Chegera

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0

Mabingu

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0

Lugendo

Birava centre

Nbre plants

131

1

0

0

0

132

0

0

0

0

Incidence

 

0,8

0,0

0

0,0

Bugesera

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Bidabanga

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0

0,0

Bushumba

Nyabulongwe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Murhama

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0

0,0

0,0

0,0

Lwangombe

Nbre plants

132

0

0

0

0

132

0

0

Incidence

 

0,0

0,0

0,0

0,0

Incidence et sévérité moyenne pour tous les groupements

0

0

Il ressort des résultats de ce tableau que la cochenille farineuse du manioc n’a pas été signalé dans notre milieu d’étude  car son incidence est nul dans partout.  Ceci serait peut être due  à  la  pluie  qui  s’abattait  durant  la  période  de notre enquête,  pluie  qui  a  un  effet  mécanique  sur  ce ravageur et de ce fait ne favorise pas son développement.

Tableau 14 : Incidence et sévérité moyenne de la mosaïque africaine du manioc en fonction des variétés

                         

VARIETE/Niveau

1

2

3

4

5

Effectif total

Incidence moyenne

Sévérité moyenne

Effectif

Effectif

%

effectif

%

effectif

%

effectif

%

Liyayi

3

2

16,66%

5

41,66%

2

16,66%

0,00%

12

75,0%

3,0

Mayombe

0,00%

2

100%

0,00%

0,00%

2

100,00%

3,0

M’bailo

166

65

14,19%

142

31%

68

14,84%

17

3,71%

458

63,75%

3,1

M’bisembe

223

76

14,58%

125

23,99%

77

14,77%

20

3,83%

521

57,19%

3,1

M’kanyunyi

5

0,00%

3

33,33%

1

11,11%

0,00%

9

44,44%

3,3

M’mbiyombiyo

31

12

8,88%

60

44,44%

29

21,48%

3

2,22%

135

77%

3,2

N’namale

1

1

25,00%

1

25%

1

25,00%

0,00%

4

75,00%

3,0

Sawasawa

29

10

21,27%

6

12,76%

2

4,25%

0,00%

47

38,79%

2,6

                                               

Il ressort des résultats de ce tableau que toutes les variétés sont sensible à la mosaïque africaine du manioc départ leur niveau d’incidence et de sévérité qui se sont manifesté beaucoup plus considérable. La variété Liyayi  et la variété N’namale semblent être plus attaquées ; cela peut  s’expliqué par le fait que la variété Liyayi  datte de longtemps ce qui ferait qu’elle aurait accumulé la maladie au cours du temps vu que l’infection est beaucoup plus primaire c’est-à-dire que la transmission de la maladie est beaucoup plus assurée par l’utilisation des boutures infectées d’une saison culturale à l’autre et d’une année au suivante. Quant à la variété N’namale, il semble,  selon les paysans que les tubercules de cette variété contiennent beaucoup d’eau  ce qui pourrait faire qu’elle soit plus favorable au développement du virus de la mosaïque car la présence de l’eau est un facteur important pour  assurer un milieu favorable au développement du virus.

Tableau 15 : Comparaison de la Mosaïque africaine du manioc aux variétés en ce qui concerne l’influence des variétés sur la présence de cette maladie.

Value

df

Signification

 

correlation

signification

Chi-Square

64,681a

32

0,001

 

Phi

0,233

0,001

Likelihood Ratio

70,314

32

0,000

 

Cramer’s V

0,117

0,001

 N of Valid Cases

1188

 

1188

Ce tableau stipule que la signification < 0,005 ; cela montre qu’il existe une corrélation entre les variétés et la mosaïque, c’est-à-dire que l’incidence de la mosaïque est influencée positivement par les variétés mais à une faible corrélation (23%).

Tableau 16 : Incidence et sévérité moyenne de la mosaïque africaine du manioc en fonction de l’âge

                       

Age/Niveau

1

2

3

4

5

Effectiftotal

Incidence moyenne

Sévérité moyenne

effectif

effectif

%

Effectif

%

effectif

%

effectif

%

0 – 6 mois

423

153

14,48%

301

28,50%

143

13,54%

36

3,40%

1056

59,94%

3,1

7 – 12 mois

25

7

7,95%

29

32,95%

27

30,68%

0,00%

88

71,59%

3,3

12 mois et plus

10

6

13,63%

14

31,81%

10

22,72%

4

9,09%

44

77,27%

3,4

                                               

Il ressort de ces résultats que dans notre milieud’étude la mosaïque commence à se développé sur les plants moins âgés, puis la maladie prend l’ampleur au fur et à mesure que l’âge de la plante augmente. Eu égard à cela on comprend de ces résultats que  tous les plants sont sensible à la mosaïque à tout le niveau de leur âge.

Tableau 17 : Comparaison de la Mosaïque africaine du manioc à l’âge des plants en ce qui concerne l’influence de ce dernier sur la présence de cette maladie.

 

Value

df

Signification

   

Corrélation

Approx. Sig.

Chi-Square

33,736a

8

0,000

 

Phi

0,169

0,000

Likelihood Ratio

33,080

                8

0,000

 

Cramer’s V

0,119

0,000

N of Valid Cases

1188

 

1188

Ce tableau stipule que la sign< 0,005 ; cela montre qu’il existe une corrélation entre l’âge et la mosaïque, c’est-à-dire que l’incidence de la mosaïque est  influencée positivement par l’âge des plants Ce mais à une faible corrélation (16%).

Tableau 18 : Incidence et sévérité moyenne de la mosaïque africaine du manioc en fonction des systèmes des cultures

                         

Système de culture/Niveau

1

2

3

4

5

Effectif total

Incidence moyenne

Sévérité moyenne

effectif

effectif

%

effectif

%

Effectif

%

effectif

%

Association

264

97

14,22%

182

26,68%

108

5,54%

33

15,54%

686

35,45%

3,2

Monoculture

194

69

13,63%

162

32%

74

14,62%

7

1,38%

506

61,85%

3,1

                                         

Les résultats de ce tableau stipulent que dans notre milieu d’étude la mosaïque africaine du manioc est présente dans les deux systèmes de cultures mais elle est plus fréquente en monoculture qu’en association des cultures.Cela se justifierait par le fait que les différentes associations culturales ont pour effet de réduire les effets de cette maladie (MUPENDA et WALANGULULU, 2015).

Tableau 19 : Incidence et sévérité moyenne de la striure brune du manioc en fonction des Variétés

Variété/Niveau

1

2

3

4

5

Effectif

total

Incidence moyenne

Sévérité moyenne

effectif

effectif

%

effectif

%

effectif

%

effectif

%

Liyayi

6

0

0,00%

4

33,33%

2

16,66%

         0

0,00%

12

50%

3,3

Mayombe

1

          0

0,00%

1

50%

          0

0,00%

          0

0,00%

2

50%

3,0

M’bailo

138

79

17,24%

166

36,24%

59

12,88%

16

3,49%

458

69,86%

3,0

M’bisembe

215

68

13%

167

32%

63

12%

8

1,53%

521

58,73%

3,0

M’kanyunyi

5

1

11%

1

11%

2

22%

          0

0,00%

9

44,44%

3,3

M’mbiyombiyo

50

11

8,14%

55

40,7%

13

9,62%

6

4,44%

135

91,85%

3,2

N’namale

          0

          0

0,00%

3

75%

          0

0,00%

1

25%

4

100%

3,5

Sawasawa

9

8

17%

27

57,44%

3

6,38%

          0

0,00%

47

80,85%

2,9

Les résultats de ce tableau stipulentque dans notre milieu d’étude toutes les variétés sensibles à la striure brune du manioc. On remarque en effet que les variétés N’namale, M’mbiyombiyo et Sawasawa ont affichées de niveau d’incidence élevé par apport à d’autre mais  pour cela nous ne veut pas confirmer qu’elles sont plus sensible que les autres car leur effectif  est réduite dans l’échantillon. On constate en effet que La mosaïque et la striure brune du Manioc sont beaucoup plus à craindre dans notre milieu d’étude vu leur niveau considérable de l’incidence et de sévérité sur la majorité des variétés rencontrées.

Tableau 20 : Comparaison de la Striure brune  du manioc aux variétés en ce qui concerne l’influence des variétés sur la présence de cette maladie.

 

Value

df

Signification

Chi-Square

58,789a

40

0,028

Likelihood Ratio

61,424

40

0,016

N of Valid Cases

1188

Ce tableau stipule que la signification > 0,005 ; cela montre qu’il n’existe pas de corrélation entre les variétés et la Striure brune, c’est-à-dire que l’incidence de la Striure brune ne pas influencée par les variétés.

Tableau 21 : Incidence et sévérité moyenne de la striure brune du manioc en fonction de l’âge

Age/Niveau

1

2

3

4

5

Effectif total

Incidence moyenne

 Sévérité moyenne

effectif

effectif

%

effectif

%

effectif

%

effectif

%

0 – 6 mois

35

1

1,13%

34

38,63%

13

14,77%

5

5,68%

88

60,22%

3,0

7 – 12 mois

385

166

15,71%

372

35,36%

116

10,98%

17

1,6%

1056

63,54%

3,4

12 et plus

4

0,00%

18

40,9%

13

29,54%

9

20,45%

44

90,90%

3,8

                         

Il ressort de ces résultats que dans notre milieu d’étude le développement de la Striure brune du Manioc commence sur les plants moins âgés, puis la maladie prend l’ampleur au fur et à mesure que l’âge de la plante augmente. Eu égard à cela on comprend de ces résultats que  tous les plants sont sensible à la mosaïque à tout le niveau d’âge.Bien que l’expansion de la striure brune dans le milieu où notre a été faite ne date pas longtemps, on comprend que cette maladie évolue plus vite vu les cotes d’incidence et sévérité qu’elle a enregistré. Ce qui fait que cette maladie présente une inquiétude très grave à la culture du manioc si des mesures efficaces de lutte phytosanitaire ne sont pas prise.

Tableau 22 : Comparaison de la Striure brune du manioc à l’âge des plants en ce qui concerne l’influence de ce dernier sur la présence de cette maladie.

 

Value

df

Signification

   

Value

Approx. Sig.

Chi-Square

102,416a

10

0,000

 

Phi

0,294

0,000

Likelihood Ratio

83,793

10

0,000

 

Cramer’s V

0,208

0,000

N of Valid Cases

1188

 

1188

Ce tableau stipule que la signification < 0,005 ; cela montre qu’il existe une corrélation entre l’âge et la Striure brune, c’est-à-dire que l’incidence de la Striure brune est  influencée positivement par l’âge des plants mais à une faible corrélation (29%).

 En essayant de comprendre la relation qui existe entre la Mosaïque et la striure brune on comprend par le biais des résultats ressortis  par  le test de Chi-deux, qu’il existe une différence entre la mosaïque et la Striure brune du point de vue variété car l’incidence de la Mosaïque est influencée positivement par les variétés tandis que l’incidence de la Striure brune ne pas induite par les variétés. Par contre, l’incidence de ces deux maladies est influencée par l’âge des plants.

Tableau 23 : Incidence et sévérité moyenne de la striure brune du manioc en fonction des systèmes des cultures

Système de culture/Niveau

1

2

3

4

5

Effectif

total

Incidence moyenne

 Sévérité moyenne

effectif

effectif

%

Effectif

%

effectif

%

effectif

%

Association

180

73

14,42%

187

36,95%

58

11,46%

8

1,58%

506

64,43%

3,0

Monoculture

244

94

13,78%

237

34,75%

84

12,31%

23

3,37%

682

64,22%

3,1

Les résultats de ce tableau stipulent que dans notre milieu d’étude la Striure brune  du manioc est présente dans les deux systèmes de cultures en présence et elle se comporte de la même manière dans les deux systèmes. Cela fait également que cette maladie soit toujours inquiétante quant à sa gestion.

Tableau 24 : Incidence et sévérité moyenne de la Bactériose en fonction de la variété

Variété/Niveau

1

2

3

4

5

Effectif total

Incidence moyenne

 Sévérité moyenne

effectif

effectif

%

effectif

%

effectif

%

effectif

%

Liyayi

12

0,00%

0,00%

0,00%

0

0,00%

12

0,00%

0

Mayombe

2

0,00%

0,00%

0,00%

0

0,00%

2

0,00%

0

M’bailo

450

5

1,09%

2

0,43%

1

0,21%

0

0,00%

458

1,75%

2,5

M’bisembe

519

1

0,19%

0,00%

1

0,19%

0

0,00%

521

38,39%

3,0

M’kanyunyi

9

0,00%

0,00%

0,00%

0

0,00%

9

0,00%

0

M’mbiyombiyo

135

0,00%

0,00%

0,00%

0

0,00%

135

0,00%

0

N’namale

4

0,00%

0,00%

0,00%

0

0,00%

4

0,00%

0

Sawasawa

47

0,00%

0,00%

0,00%

0

0,00%

47

0,00%

0

Il ressort desrésultats de ce tableau quedans notre milieu d’étudetoutes les variétés ne sont pas sensible à la Bactériose du Manioc vu que leur niveau d’incidence et de sévérité sont moins considérables. Cela veut dire que cette maladie n’est pas à craindre dans le milieu vu son niveau bas d’incidence.

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