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INTRODUCTION GENERAL

Les principes fondamentaux de Nations-Unies, la Charte Africaine des droits et du bien être de l’enfant, la convention relative aux droits de l’enfant et nombreuse autres législations internes et internationales reconnaissent les mesures appropriées pour promouvoir et protéger les droits et le bien être de l’enfant.

Notons avec inquiétude que la situation des nombreux enfants due aux seuls facteurs socio-économiques, culturels, traditionnels des catastrophes naturels, des poids démographiques des conflits armés ainsi qu’aux circonstances de développement, d’exploitation, de la faim, d’handicap, restent critiques et que l’enfant en raison de son immaturité physique et mental a besoin d’une protection et d’une attention particulière. Cette protection doit s’étendre  sur l’enfant avant comme après la naissance.

Conscient que l’enfant occupe une place unique et privilège dans la société et que pour assurer l’épanouissement intégral et harmonieux de sa personnalité, l’enfant devrait grandir dans un milieu familial, dans une atmosphère de bonheur, d’amour et de compréhension. Et compte tenu des besoins liés à son développement physique et mental, il a besoin des soins particuliers pour son développement corporel, physique, mental, moral et social et qu’il a besoin d’une protection légale dans les conditions de liberté, de dignité et de sécurité car de lui dépend le succès de l’avenir de l’humanité toute entière.

La RDC n’a pas fait exception pour échapper  à cet engagement, elle a eu a élaborer à maintes reprises différents instruments tendant à protéger l’enfant sur l’échelle nationale. Rappelons aussi que nombreux autres pays et particulièrement la Belgique (Bruxelles) est compte parmi les pays qui luttent pour la protection de l’enfant dès la conception jusqu’après la naissance.

Le présent travail porte sur une institution de l’Etat qui est le tribunal pour enfant de Kadutu ; en tant que chercheur criminologue, nous nous situons dans le paradigme de la réaction sociale réagit contre les situations problématique impliquant les enfants.

Nous nous sommes proposé d’étudier le rôle du tribunal dans la ville de Bukavu en particulier dans la protection judiciaire de l’enfant, nous avons choisis l’interactionnisme symbolique tel que le présente le Bréton (2008,45-98) comme théorie pour mieux approcher l’objet à l’étude. La pertinence de cette théorie est qu’elle considère l’individu comme sujet toujours en interaction avec d’autres acteurs impliqués dans les mêmes situations. Elle met en effet, en exergue les ressources des acteurs ainsi que leur capacité d’interprétation dans leurs différentes pratiques. Cette théorie nous a permis de sortir des différentes pratique se trouvant dans la protection judiciaire de l’enfant ainsi que les interactions.

Nous avons mêmes notre étude dans l’analyse thématique des données empiriques tel que présenter par Blanchet H, et Gotman A, 1992, dont nous nous sommes servi pour dégager les différentes pratique et ces données empiriques ont été recueilli en partant de l’observation in situ et de l’entretien semi-directif et les entrevues.

Ce travail s’articule autour de deux parties présentées ci-dessous. Hormis l’introduction, nous avons une conclusion qui intervient après la deuxième partie pour mettre un point final à l’exposé.

La première partie présente le cadre théorique et empirique de notre recherche, trois chapitres la composent ; le premier cerne sur l’aspect théorique, le deuxième sur les dispositifs méthodologique et le troisième présente le cadre empirique.

La deuxième partie porte sur le rôle du tribunal pour enfant dans la ville de Bukavu.

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