Arrow Table de matières
3472005

Chapitre I PRESENTATION DE L’OUVRAGE

Ce travail de fin de cycle est consacré au dimensionnement d’un immeuble (R+5) a usage mixte dans un terrain marécageux dans la Commune Lingwala (Cfr Plans en annexes). Cet immeuble comprend dans son sein des appartements, des bureaux d’un balcon, d’un parking et d’une salle de fête. Il mesure :

  • Hauteur : 19 m (à partir du niveau du sol)
  • Longueur : 20,2 m
  • Largueur : 20,2 m

Dans ses différents niveaux il comprend :

  • Au rez-de-chaussée :

Nous avons affaire à un parking, une réception un dépôt ainsi que deux petites rampes qui constituent une entrée et une sortie.

  • Etage type R+1 qui (comporte) comporte un hall d’entrée et d’une salle de fête ainsi qu’une salle de réception pour son accès
  • Etage type R+2 qui comporte un hall d’entrée et un balcon qui sera toujours en communication avec la salle de fête
  • Etage type R+3, il comporte également un hall d’entrée une réception et des bureaux ainsi que les sanitaires
  • Etage type R+4 à R+5 qui constituent la partie appartements. Chaque étage type à ce niveau est constitué de quatre appartements dont ces deux derniers peuvent loger 8 familles. A part cela, elles ont chacun, une salle de séjour, une cuisine, des salles de bains, etc.

I.1. Fonctionnement de l’ouvrage

 

  1. La circulation dans le bâtiment

Nous savons qu’il y a deux types de circulations dans le bâtiment à savoir :

  • La circulation horizontale qui s’effectue à l’aide des couloirs, hall et balcons.
  • La circulation verticale qui s’effectue à l’aide de l’escalier et des ascenseurs pour les personnes et les monte-charges pour les marchandises.
  1. La ventilation

La ventilation s’effectue à l’aide de l’air naturelle ou moyenne des ouvertures et par la climatisation artificielle au moyen des splittes.

L’éclairage est assuré au moyen :

  • De la lumière naturelle par l’exposition au soleil des façades à l’aide des vides ou des fenêtres, baies vitrées...
  • De la lumière artificielle qui sera fournie à partir de la SNEL à l’aide d’un branchement à son réseau et une autre partie proviendra de l’énergie photovoltaïque ou à l’aide d’un inverseur automatique avec un électrogène de secours en cas de coupure intempestives du courant électrique.
  1. Alimentation en eau

Le bâtiment est alimenté en eau par les équipements sanitaires, cette alimentation est assurée par les services de la REGIDESO de la place.

  1. Choix des matériaux

Le choix des matériaux est généralement dicté par leur disponibilité par la capacité des structures à résister aux charges externes sans qu’il y ait fissuration, ni déformation excessive.  On devrait donc utiliser les matériaux pouvant bien résister aux différentes sollicitations.

Suivant cette considération les matériaux choisis sont les suivantes :

  • Béton armé : celui-ci sera utilisé pour l’ossature qui soutienne l’ensemble du bâtiment et lui donne sa rigidité
  • Béton : sera utilisé pour la propreté d’assise de la fondation et pour les sous-pavements du rez-de-chaussée.

I.2.  Données géotechniques

Nous sommes sans ignorer pour un bâtiment de grand envergure comme celui-ci, une connaissance géotechnique du sol destiné à le recevoir s’avère obligatoire afin d’éviter à long-terme des désordres dont la réparation sera onéreuse ou tout simplement la ruine du bâtiment.

Les contraintes admissibles sont établies à partir des caractéristiques géotechniques du sol connu à la suite d’essais. Les plus importants à connaitre sont : la densité ou le poids spécifiques, l’angle de frottement interne, et la cohésion C.

Pour une étude plus approfondie et complexe, on cherchera à déterminer les autres caractéristiques du sol à savoir, la perméabilité, les limites d’Atterberg, la compressibilité, le module d’élasticité, le coefficient de poisson.

Par manque d’études préalable du sol du site, sur lequel, l’immeuble pourrait être érigé, nous avons utilisé les données d’un terrain voisin ayant presque les mêmes caractéristiques géotechniques que le nôtre.  Mais avant de s’en servir de ces derniers, nous nous sommes procuré également de ce que l’Office des routes nous a présenté grâce à la lettre de recherche scientifique que nous lui avons exposé. Comme nous savons bien que les caractéristiques géotechniques d’un sol varient d’un point à l’autre, alors nous avons assujetti ces deux résultats à une comparaison dans le souci de considérer le cas le plus défavorable.

 La coupe de terrain rencontrée lors du forage est la suivante :

  1. Nous rencontrons une nappe phréatique à 1,4 m de profondeur (début avril 2015), il s’agit d’une nappe perchée qui s’étendait jusqu’à à s’agit à 4,50m de profondeur ;
  2. Le sol en place est constitué de remblais de tout venant entre 0,10m et 0,40 de profondeur, sables limoneux entre 0,4 et 3,00m de profondeur, argiles et sables fins humides entre 3,00m et 31,23 m de profondeur et altération de grès et grès fissures humides à partir de 31,23m de profondeur.
  3. En admettant un coefficient de sécurité 15 :

- Une contrainte admissible de 0,33MPa devra être considérée pour le calcul de fondations exécutées 0,00 m et 3,00 m de profondeur

- Une contrainte admissible de 0,59 MPa devra être considérée pour le calcul de fondations exécutées entre 3,20 m et 4 m de profondeur ;

- Une contrainte admissible 1,65 MPa devra être considérée pour le calcul de fondations entre 4,20 m et 5m de profondeur ;

- Une contrainte admissible de 2,91 MPa devra être considérée pour le calcul de fondations exécutées à plus de 5,00 m de profondeur.

Partager ce travail sur :