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Chapitre VII PROCEDES GENERAUX DES CONSTRUCTIONS

VII.1. Introduction

Il est apparu intéressant de réaliser ce chapitre qui décrit, à partir du projet étudié quelques aspects et conséquences d’un terrain marécageux qui, à 1,40m de profondeur nous rencontrons une nappe phréatique, dans le but d’informer le public et les membres des collectivités concernées par la question : Ingénieurs et techniciens de l’aménagement, entrepreneurs, promoteurs, architectes pour ne citer que ceux-là.

L’incidence économique de la nuisance provoquée par la mauvaise mise en œuvre tendrait à induire l’idée qu’il s’agit d’un désastre plus ou moins exceptionnelle.

En tout état de cause, c’est à nous futurs ingénieurs que nous sommes de proposer dès à présent les dispositions techniques et économiques pour de nouvelles constructions dans ces genres de terrain afin que celui-ci ne posent pas, à nos descendants, des problèmes similaires qui sont plus au moins complexe et dont les solutions ont des incidences parfois importantes aussi bien sur la qualité de l’ouvrage que sur son coût.

Alors pour mieux s’en apercevoir, les problèmes que peut causer un terrain marécageux sur l’ensemble de structures, une fois que ce dernier n’a pas été préventivement résolu comme il le faudrait, nous allons essayer de montrer cela en deux volets à savoir :

  1. Conséquences
  2. Prévention (remèdes)
  1. Conséquences

Ici, nous allons tenter d’énumérer quelques désastres que peuvent créer les sols présentant des caractéristiques médiocres.

Nous pouvons enregistrer :

- Les tassements

- Les éboulements

- Les dégradations

- Les affouillements...

  1. Prévention (remèdes)

Alors, pour mieux faire face à ce funeste qui pourrait compromettre le bon fonctionnement de l’ensemble de structures, nous nous tournons face à plusieurs méthodes d’amélioration des sols qui sont l’un des outils dont dispose l’ingénieur pour résoudre les problèmes de stabilité ou de déformation que nous rencontrons lors de l’élaboration d’un projet.

Ici, nous avons de nombreuses techniques qui ont été développées par les ingénieurs géotechniciens au cours du 20eme siècle. Ces nombreuses techniques permettent l’amélioration des caractéristiques géotechniques et les propriétés mécaniques des terrains, et, sont jugées efficaces. Certaines de ces méthodes sont devenus très anciennes, comme le battage de pieux de bois dans les sols de faible portance, d’autres sont plus récentes, comme les d’injection, de pilonnage ou de congélation qui demande une technologie très avancée et elle est très complexe pour sa réalisation. Nous avons également la consolidation, la stabilisation qui peut être mécanique (le compactage), physique (le renforcement) ou soit chimique (injection).

En effet, face à toutes ces solutions que la géotechnique nous propose ; nous choisissons de faire le rabattement de la nappe qui est une solution plus économique et facile à exécuter. Nous considérons ce dernier dans le but de réaliser la fondation car la bonne réalisation de cette dernière découle la bonne tenue de l’ensemble de structures.

Le rabattement de nappes

                  Le rabattement de nappes est une méthode à la fois simple et efficace, ce dernier est pratique par laquelle lorsque la profondeur de l’ouvrage à ériger est supérieur à celle de la nappe.

L’objectif de cette méthode est de rabattre le niveau d’eau de la nappe à une profondeur supérieure à celle de I ‘ouvrage au-delà de laquelle la bonne mise en œuvre de la fondation est assurée.

Pour ce faire, on creuse le plus souvent des puits par forage (faible diamètre) que l’on équipe de pompes.

On utilise aussi parfois des pointes filtrantes (puits filtrant) enfoncés dans le sol. Alors pour le cas échéant, le nombre de puits filtrant ne sera définit qu’en fonction dont le conducteur de travaux voudra bien apprécier l’évolution de ces derniers.

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