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INTRODUCTION

0.1. Problématique

Nous sommes sans ignorer que plusieurs forums et conférences ne cessent d’échanger sur la question de construire qui, constitue une priorité incontournable pour la mondialisation d’un pays. L’ex-ville Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa est en pleine modernisation, et dans la même perspective avec notre gouvernement congolais qui cherche son émergence dans les prochaines années plus précisément dans les projets de cinq chantiers et son évolution technologique ; nous remarquons un manque dans la ville de Kinshasa, des ouvrages faisant appel à des techniques complexe et révolutionnaire pouvant donner aux aspirants ingénieurs que sommes une matière de réflexion pour pouvoir en apporter des solutions le plus adéquates possibles entraînant scrupuleusement la ville de Kinshasa de vivre ses rêves. Actuellement la démographie ne fait que croître exponentiellement selon les études statistiques faites par l’institution d’urbanisme et habitat et, a constaté que l’exode rural s’intensifie au niveau de la ville, cela a causé des problèmes d’abris pour la population.

En effet, notre travail va consister à dimensionner un immeuble à six niveaux selon les règles de l’art, c’est-à-dire veiller à la stabilité de l’ouvrage tout en ayant un coût optimal pour l’exécution des travaux et cela, nous permettra une faisabilité des activités de la ville à un espace réduit.

Ceci étant, nous nous sommes disposé, considérant la volonté et l’engagement du maître de l’ouvrage à faire face ses besoins et, à contribuer tant soit peu à l’étude de dimensionnement d’un édifice à six niveau disposant dans son sein des appartements, des bureaux une salle de fête un balcon, et le parking dans le souci de remédier à cette situation qui ronge la ville de Kinshasa. De ce fait, ce projet fera l’objet de notre travail de fin cycle. Comme nous l’avons signalé que notre édifice sera érigé sur un terrain présentant des caractéristiques d’un sol médiocre, alors pour arriver à bien réaliser ce dernier, nous nous posons ces questions :

  • Est-ce-que notre bâtiment pourrait-il être stable ?
  • Quel type de fondation, dans l’état du sol en place, pourrons-nous choisir pour la faisabilité de notre édifice ?

Ainsi voilà à quelques lignes les interrogatives auxquelles nous essayerons de trouver de solutions palliatives, dans le souci d’assurer scrupuleusement la sécurité des usagers de l’immeuble qui devra entre-autres, duré dans le temps et résister aux différentes sollicitations.

0.2. Objectifs

Notre souci, en choisissant ce projet n’est pas seulement de résoudre les problèmes d’habitation, mais aussi mettre en application toutes les connaissances acquises pendant 4 ans au sein de l’institut national du bâtiment et des travaux publics, INBTP en sigle, pour enfin défendre notre titre d’ingénieur. L’étude de ce projet nous permettra d’avoir de plus en plus la maîtrise de nos cours ainsi que la qualité de ce titre d’ingénieur.

0.3. Intérêt du sujet

La préoccupation majeur en choisissant ce projet est de connaître correctement le dimensionnement et le fonctionnement de l’ensemble des structures et plus particulièrement celui que nous allons ériger dans la ville de Kinshasa à Lingwala suivant méthodes modernes de la matière et d’approfondir nos connaissances en matière de fondation sur un terrain et d’une manière singulière le marécageux que nous allons essayer de faire l’étude de manière à nous apercevoir toutes difficultés s’improvisant lors de la réalisation. Montrer aussi aux aspirants ingénieurs de génie civil, projecteurs ou exécutant qui assurons la responsabilité dans les jours avenir, doivent connaitre les éléments fondamentaux de la mécanique de sols afin de ne jamais oublier que toute construction pose des problèmes des fondations plus au moins complexes et dont les solutions ont des incidences parfois importantes aussi bien sur la qualité de l’ouvrage que sur son coût.

0.4. Hypothèses

Pour réaliser les objectifs assignés, l’ingénieur constructeur est souvent confronter à beaucoup des difficultés posées par les différentes formes architecturales de plus en plus inédites que les architectes se choisissent lors de la conception, et l’ingénieur se tourne en face de plusieurs solutions possibles et doit opérer un choix judicieux en tenant compte du taux des sollicitations des ouvrages élémentaires pour que celui-ci réponde aux conditions normales d’exploitation.

Pour permettre aux lecteur d’avoir une bonne vue de l’évolution des raisonnements effectuer et des décisions prises, ce travail est structuré de la manière où nous avons les réflexions et hypothèses de conception et les calculs de la superstructure ainsi que celui de l’infrastructure.

0.5 Impact environnemental et social

La méthodologie utilisée pour la qualification de ces impactes relatifs de cette étude tient compte de la nature de l’étendu (ponctuelle, locale, générale) et de la durée (temporaire, permanente) de ceux-ci.

0.5.1. Impacts positifs

  • Création d’emplois, à travers l’approche de haute intensité de main d’œuvre et fonctionnement de PME spécialisées dans le BTP.
  • Amélioration de l’esthétique du site et de ses environs
  • Augmentation du revenu des populations locales à travers l’utilisation des matériaux locaux qu’il s’agisse des matériaux d’emprunts (pierre, sable, graviers...) ou d’achat des matériaux sur le marché locale (ciment, acier . . .).

Toutes ces actions permettent ainsi d’injecter de l’argent dans l’économie locale, ce qui contribue efficacement au développement socioéconomique de cette contré.

0.5.2. Impacts négatifs

  • Augmentation de la poussière dans l’air dû aux installations chantiers et aux déplacements des engins. En plus de cela, le transport et la circulation des engins engendreront des émissions polluantes provenant de la combustion d’hydrocarbures.
  • Augmentation des bruits dans cette contré causé par les moteurs certains engins ou les vibrations engendrées par ceux-ci.
  • Rejets anarchiques des déchets solides et liquides du chantier, ce qui pourrait dégrader le milieu à cause des dépotoirs d’ordures ainsi crée.
  • Risque d’accidents et de perturbation de la circulation ;
  • Risque des maladies liées à l’hygiène et à la propreté.

Les travaux se déroulant en zone et excluent tout déboisement de zones forestières. Nous n’aurons donc aucun effet négatif sur le faune et la flore qui sont quasi inexistantes sur le site. Mais lors de l’exploitation du site, nous serons obligés de passer à la démolition de la maison existante pour l’implantation de notre édifice à ériger.

0.5.3. Mesures prises

  • Garantir la sécurité du personnel et l’hygiène du chantier
  • Faire usage de rigueur dans la réalisation du projet
  • Informer les populations riveraines sur le bien-fondé du projet
  • Créer un système adéquat d’assainissement pour la gestion des déchets et des ordures
  • Prévoir des mesures d’atténuations des impacts négatifs des travaux et plus particulièrement celui de la démolition.

0.6. Méthodologie de travail

Pour mieux appréhender notre sujet d’étude, nous prenons comme méthode à utiliser l’analyse et la réflexion. Aussi nous utilisions la technique documentaire basée sur la documentation. Cette documentation est un basée sur des ouvrages scientifiques des calculs des structures tel que :

  • Les livres en rapport avec notre projet
  • Les notes des cours
  • Les travaux de fin de cycles et fin d’étude en antérieur sur ces domaines et pour finir, nous allons essayer de présenter le règlement BAEL que nous utiliserons alternativement avant de s’en servir.

Règlement des calculs du BA utilisé

Le béton armé ne repose pas toujours sur des théories scientifiques. Les formules des calculs et les nombreux coefficients utilisés ont souvent un caractère empirique, mais il est essentiel qu’ils aient été fixés à la suite de nombreux essais et que les résultats des calculs soient conformes à l’expérience. Mais maintenant nous allons calculer la structure en B-A à l’aide des règlements aux états limités, c’est-à-dire BAEL où chaque édifice, quel que soit sa forme et sa destination doit être conçu et calculé de manière à pouvoir résister avec une sécurité  approprier à toute les sollicitations prévues et présente une durabilité satisfaisante durant toute la période de l’exploitation envisagé et les calculs permettent de justifier dans la mesure où il n’existe pas de fautes de conceptions, qu’une sécurité  approprié est assurée vis-à-vis :

  • De la ruine ou de celle de l’un quelconque de ces éléments (effondrement de tout ou partie du bâtiment)
  • D’un comportement en service susceptible d’affecter gravement sa durabilité, son aspect et le confort des usagers.

Par définition, un état limité est un état pour lequel une condition requise d’une construction est strictement satisfaite et cesserai de l’être en cas de modification défavorable d’une seule action. Ces états sont classés en trois catégories, mais dont deux sont le plus important à savoir :

  • Etat-limite ultime : qui correspond à la limite de résistance mécanique au-delà de laquelle il y a ruine de l’ouvrage et dans lequel on distingue l’état-limite d’équilibre statistique (exemple : renversement) ; de résistance (capacité portante) et de stabilité de forme (flambement) ;
  • Etat-limite de service : qui correspond à des critères dont le non-respect compromet sa durabilité dans lequel on distingue :

L’état-limite de service vis-à-vis de la compression du béton (contrainte de compression bornée), de déformation (limite des désordres) et d’ouverture des fissures (durabilité des ouvrages).

Les circonstances dans lesquelles ces états se rencontrent et les conséquences d’un dépassement de ces seuils étant très différentes selon qu’il s’agit d’un ELU ou d’un ELS, la vérification de la construction conduit à des calculs eux aussi très diffèrent, en ce qui concerne :

  • Les actions à prendre en compte et la façon de les combiner (pondération)
  • Le comportement du matériaux (et des sections)

 A L’ELU : Une section est amenée à la rupture lorsque le béton comprimé ou l’acier tendu dépassent leur capacité de résistance et entrent en plasticité, le domaine élastique étant dépassé.

L’ELS : Est atteint bien que l’ouvrage soit encore loin de son effondrement, par exemple du fait d’une trop grande déformabilité d’un élément. Le calcul est mené dans l’hypothèse d’un comportement élastique des matériaux.

0.7. Subdivision du travail 

Pour atteindre les objectifs assignés, ce travail est subdivisé en deux grandes parties, hormis l’introduction et la conclusion.

Première partie : considération structurales et dimensionnement

Chapitre 1 : Présentation de l’ouvrage

Chapitre 2 : Etude de la dalle

Chapitre 3 : Etude des poutres longitudinales

Chapitre 4 : Etude du portique et des poutres transversales

Chapitre 5 : Etude des éléments assurant le déplacement vertical :

1 Escalier

2 Ascenseur

Deuxième partie : L’infrastructure

Chapitre 6 : Les fondations

Chapitre 7 : Procédés Généraux des constructions

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