La fondation d’un ouvrage est l’élément d’assise de l’ouvrage qui permet à ce dernier d’être en contact avec le sol, destinée à reprendre à la fois les charges et les surcharges provenant de la superstructure et de les transmettre au sol dans les transmettre au sol dans les bonnes et meilleurs conditions possibles afin d’en assurer la stabilité.
Les fondations d’un ouvrage représentent un enjeu extrêmement indispensable de son architecture, car leurs bonnes conceptions et réalisation découle la bonne tenue de l’ensemble et qui s’opposerai tant bien que mal au tassement et aux infiltrations.
Les fondations doivent être durables et stable, c’est-à-dire qu’elles ne doivent pas donner lieu à des tassements que si ceux-ci permettent la tenue de l’ouvrage. Dans ce cas, les tassements uniformes sont admissibles dans certaines mesures où ceux-ci ne causent de préjudices, mais des tassements différentiels sont rarement compatibles avec la tenue de l’ouvrage, voilà pourquoi ces derniers sont à éviter à tout prix pour préserver la durabilité de l’ouvrage.
Donc, il est providentiel d’adopter le type et la structure de fondations à la nature du sol qui va supporter l’ouvrage : l’étude géotechnique a pour but de déterminer le type et la dimension des fondations nécessaires pour bâtir un ouvrage sur un sol donné. Alors aux futurs ingénieurs des génie civil, projecteurs ou exécutants qui, assumeront un jour la responsabilité, doivent connaitre ces éléments afin de ne jamais oublier d’ériger les ouvrages de génie civil que toute construction pose des problèmes de fondations plus ou moins complexes et dont les solutions ont des incidences parfois importantes aussi bien sur la qualité de l’ouvrage que sur son coût.
Un choix judicieux du système de fondation doit toujours satisfaire les obligations concernant la sécurité (capacité portante) et l’aptitude ou service. En outre, des considérations d’ordre économique, esthétique et l’impact sur l’environnement sont à respecter.
Alors, ce choix du type de fondation dépend du :
Selon leur déformabilité on distingue
Selon leur profondeur, on distingue par conséquent deux catégories des fondations
Elles se subdivisent en :
Remarque importante : pour une étude complexe que celui-ci, il est providentiellement nécessaire de commencer en premier lieu les fondations semi-profondes rigides avec semelles isolées sous poteaux ; alors s’il arrivait que les différentes sections de ces dernières puissent se chevaucher, c’est en moment-là qu’on se choisira le radier général. Conformément au résultat relatif à l’étude de sondage de sol qui a été faite préventivement pour ce contré de la ville par l’office des routes, nous considérons une contrainte admissible de 0,590 MPa à une profondeur de 3,20 m.
Ici, nous avons affaire à la semelle rectangulaire soumise : à une charge verticale centré.
Distribution rectangulaire des contraintes au sol
Poteau à une section , avec et ; dans le cas le plus courant on choisit généralement les dimensions de la semelle de telle sorte qu’elle soit homothétique du poteau.
Avec ð›¿sol
A et B sont déterminées par AB = avec B et A
Les autres dimensions doivent respecter :
(da et db) avec da= et db=
Calcul de A et B avec section
Nous résolvons l’inéquation en se mettant dans le cas le plus défavorable en posant que
Pu=1075,5 KN
Et avec
Da db
Hauteur utile
Hauteur totale
que nous considérons 50 cm comme la hauteur totale.
Excentricité
Poids propre de la semelle et de la poussé de terre m2
m2
En se servant de méthode de bielles avec des calculs analogiques à ceux de la semelle filante, on va les section d’armatures Aa dans ce sens de longueur et Ab dans le sens du largueur.
Et
section théorique
Totalisant 20,11 espacé de 18 cm
Section théorique
Totalisant 20,11 espacé de 18 cm
Hauteur de rive : )
D’où, nous considérons que la hauteur de rive vaut 30 cm
Poids propre de la semelle plus la charge de la superstructure =1284,7992 KN
Poids du béton de propreté =0, 10×1,56×2,08×23=7,46 KN
Poids résultant=1292,26 KN
La résultante des charges étant dans le niveau central, la capacité portante du sol étant supérieure à celle qu’engendrerai la structure (bâtiment) ; donc nous pouvons dire sans contrainte qu’il n’aura pas rupture par cisaillement ni poinçonnement du sol d’assise.
Il nous a été très important de dimensionner une poutre (longrine) qui jouerai le rôle de mieux recevoir les charges de l’édifice afin de bien les repartir à la fondation.
N.B : nous tachons à signifier que cette poutre à la même section transversale que ceux dont nous avons étudié au chapitre précédant (20×30)
Evaluation des charges sollicitant la poutre
Poids propre de la poutre : 0,2×0,30×25=1,5 KN/m
Poids du mur sur la poutre : 0,2×4×9=7,2 KN/m
Chargement de la poutre en étude
Ici, nous allons charger dans le sens longitudinal de la structure, ensuite prendre le résultat et le généré dans le sens transversal.
Conformément à la méthode de trois moment (Clapeyron) qui a été bien explicitée au chapitre précèdent (chapitre3) que nous nous sommes servi, voici le résultat considéré. Pour le calcul des armatures.
Moment aux appuis : 23,30 KNm
Moment en travée : 16,78 KNm