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CHAP II SUITE

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Perception de l’avenir de la recherche scientifique

Fréquence

Pourcentage

Positif

67

88.2

Négatif

9

11.8

Total

76

100

(Tableau 28 : La perception de l’avenir de la recherche scientifique avec l’arrivée des TIC et du document électronique dans les universités de l’est de la

RDC)

Pour ceux qui voient cet avenir positivement, les conséquences des TIC et du document électronique sont de diverses formes.  Ainsi donc, à une fréquence de 44, soit 65.7 %, ils vont booster les capacités scientifiques et les publications des chercheurs au sein des universités ; à une fréquence de 35, soit 52.2 %, ils apportent la modernisation et la compétitivité (en facilitant l’interconnexion entre les universités à travers la plateforme des connaissances) ; et à une fréquence de 11, soit 16.4 %, ils permettent la digitalisation des produits de recherche et pédagogiques des universités (Tableau 29).

Conséquences positives

Fréquence

Pourcentage

Modernisation et compétitivité (en facilitant l’interconnexion entre les universités à travers

la plateforme des connaissances)

35

52.2

Booster les capacités scientifiques et les publications des chercheurs au sein des

universités

44

65.7

Permettre la digitalisation des produits de recherche des universités

11

16.4

Total

67

100

(Tableau 29 : Conséquences positives de l’arrivée des TIC et du document électronique dans les universités de l’est de la RDC)

Quant à ce qui concerne l’appréciation du sujet de ce travail par les enquêtés, 45 chercheurs, soit 59.2 % le considèrent bon pour l’intégration des universités de l’est de la RDC dans le processus de globalisation (avec les TIC) et 31 chercheurs, soit 40.8 % le trouvent intéressant et d’actualité, selon présenté dans le tableau 30.

Appréciation du thème

Fréquence

Pourcentage

Intéressant et d’actualité

31

40.8

Bon pour l’intégration des universités dans la globalisation

45

59.2

Non opportun

0

0

Total

76

100

(Tableau 30 : Appréciation du thème de recherche par les enquêtés)

3.5. Commentaire des résultats

Au vu des résultats obtenus à l’issu de l’enquête (tableau 11), il s’avère que plus de la moitié des enquêtés est âgée de moins de quarante ans, soit 67.1 %. C’est l’âge qui répond le mieux pour la recherche si l’on considère les critères souvent établis par la plupart d’institutions universitaires et les organisations qui financent la recherche en vue bénéficier d’une bourse. A cet âge, il est évident que le chercheur possède encore le potentiel nécessaire pour être efficace dans une carrière scientifique.

Par rapport à l’équilibre du genre dans le domaine de la recherche scientifique, les résultats du tableau 12 présentent une réalité qui révèle le degré faible d’intérêt accordé par les femmes à la recherche scientifique dans les universités de l’est de la RDC, soit 93.4 % de chercheurs hommes contre 6.6 % seulement des femmes. 

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Selon certaines femmes chercheuses interrogées sur le sujet, la plupart des femmes trouvent que les études très prolongées sont réservées plus aux les hommes qu’aux  femmes qui ne doivent pas rater leur âge de mariage en consacrant trop de temps à une activité scientifique qui ne  permet pas d’avoir rapidement ou de s’occuper de sa famille. 

Quant à ce qui concerne les différents grades académiques des enquêtés tels que reconnus par l’ESURS en RDC, le tableau 13 montre que les chercheurs ayant le grade d’Assistant constituent la catégorie la plus importante, soit 62 % de répondants. La présence élevée des Assistant par rapport aux autres catégories est liée au fait que le nombre d’universités créées dans cette partie de la RDC est largement supérieur alors que les professeurs (docteurs en thèse) disponibles sont à compter au bout des doigts. D’où, la volonté de pousser les jeunes chercheurs à approfondir des recherches pour satisfaire aux besoins de ces établissements en terme de personnel académique et scientifique qui réponde aux critères exigés par la carrière dont le plus important consiste à publier des travaux scientifiques au moins tous les deux ans.

Dans cette perspective, il se trouve que les chercheurs qui appartiennent à la discipline dite sciences molles/humaines et sociales sont les plus engagés dans la recherche avec 72.4 % de répondants, ceux des autres sciences interviennent a un degré moindre, soit 14.5 % pour les sciences appliquées et 13.1 % pour les sciences dures/exactes, selon le tableau 14. L’absence de matériels et des laboratoires d’expérimentation fait que la recherche dans ces derniers domaines soit rendue difficile, mais aussi la fuite des cerveaux vers les pays voisins à la recherche du mieux offrant ne favorise pas un bon encadrement des jeunes chercheurs. La plupart des professeurs permanents dans les universités étant des sciences molles/humaines et sociales, ce qui explique la prédominance de cette discipline sur les autres en terme numérique. C’est ainsi qu’on peut le constater dans le tableau 15 où 35.2 % des chercheurs sont spécialisés dans les sciences économiques et de gestion avec 11.8 % en gestion financière, 7.8 % en gestion marketing, 7.8 % en management et 7.8 % en économie de développement.

S’agissant de la durée, il sied de constater que l’ensemble des enquêtés consacre au moins un minimum de leur temps à la recherche électronique bien

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qu’une franche non négligeable n’y accorde pas encore un grand intérêt, soit plus ou moins 5 heures par semaine et 28.9 % qui y consacre rarement leur temps comme cela peut être observé dans le tableau 16. 

Considérant ces résultats, on voit que 60.5 % des chercheurs consacrent difficilement 5 heures par semaine à la recherche électronique, ce qui représente 10.4 % d’heures d’activités, soit 50 minutes par jour. Cette durée est encourageant mais demeure encore insignifiant pour mener une recherche plus approfondie, plus enrichie et profitable si l’on n’est pas bien outillé en techniques de recherche électronique. C’est ce qui justifie les résultats présentés dans le tableau 17, donnant un taux de 63.2 % de chercheurs qui trouvent que la recherche électronique est différente de la recherche effectuée sur support imprimé. 

L’appréciation des liens hypertextes contenus dans les documents électroniques est largement positive à 87.8 % étant donné qu’une majorité, soit 52.7 % considèrent qu’ils établissent une bonne interaction avec le document et une autre franche non moins importante, soit 35.1 % trouvent que ces liens facilitent la compréhension du contenu. 

Les résultats tels que présentés dans le tableau 18 prouvent en suffisance que le problème de la désorientation cognitive est minimisé par la majorité des enquêtés parce qu’il ne se pose pas avec acuité. Cette réalité est soutenue par le tableau 19 sur l’évaluation de la recherche électronique par les chercheurs. Les résultats de ce tableau révèlent que 75 % d’enquêtes trouvent la recherche électronique intéressante, rapide et riche. Si on y adjoint les 7 % d’enquêtés qui le trouvent aussi intéressant, rapide mais couteux, nous pouvons considérer que la recherche obtient une note d’appréciation qui approche les 80 % d’intérêt pour les chercheurs des universités de l’est de la RDC.

         S’agissant de l’impact de la recherche électronique sur la productivité scientifique des universités, le tableau 20 montre que 77.6 % de chercheurs affirment que la recherche électronique les rend plus productifs sur le plan scientifique. 

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L’analyse de ces résultats révèle que la recherche électronique a un impact très positif sur les productions scientifiques des universités de l’est de la RDC. Et comme témoigné dans le tableau 21, la majorité d’enquêtés, soit 84.2 % affirment avoir publié des travaux scientifiques avec des références électroniques. 

De ce fait, si l’on prend la somme de différents degrés de contribution tels que présentés dans le tableau 22, on trouve 70.3 % d’enquêtés qui attestent que la recherche électronique contribue à plus de 50 % à leurs publications scientifiques. Ceci constitue un argument de plus pour confirmer l’impact de la recherche électronique sur les productions scientifiques de leurs universités. 

Il est important de signaler que la petite franche des chercheurs, soit 15.8 % qui ne publient pas avec des références électroniques justifient leur position par trois raisons principalement : certains disent privilégier les documents imprimés par rapport à l’électronique, d’autres doutent de la crédibilité du web, d’autres encore ne savent pas utiliser les références électroniques dans un travail (faire une webographie).

Parlant des avantages tirés de la recherche électronique, plusieurs avantages ont été relevés dans le tableau 23 dont les plus significatifs repris par la majorité des enquêtés sont :

  • Elle permet une recherche facile, orientée avec précision (59.2 %) ;
  • Fait accéder à des connaissances dans divers domaines (48.7 %) ;
  • Permet l’accès aux informations les plus récentes (47.4 %) ;
  • Augmente le gout de la recherche (facilite la compréhension grâce aux liens hypertextes) (22.4 %).

Ces avantages offerts par la recherche électronique aux chercheurs leurs permettent d’améliorer la qualité du contenu et d’enrichir en informations, les travaux qu’ils publient.

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Ainsi, comme cela est présenté dans le tableau 24, l’amélioration de la qualité du contenu favorisée par la recherche électronique apporte aux publications scientifiques une valeur ajoutée sur trois niveaux essentiellement : 

  • A 61.8 %, la recherche électronique rend les travaux plus constructifs et riches après confrontation avec les autres publications disponibles en ligne. A travers la recherche électronique le chercheur a la possibilité d’accéder à divers documents de son domaine ou traitant des sujets similaires, ce qui lui permet de confronter ses réflexions (approches) à celles des autres chercheurs avant d’infirmer ou confirmer ses hypothèses, ou encore de crédibiliser ses résultats.
  • A 48.7 %, la recherche électronique permet de publier des travaux contenant des informations actualisées c’est – à – dire le chercheur évolue dans ses investigations au même moment que la situation qu’il observe évolue. L’actualisation lui permet de ne pas publier des résultats basés sur des données ou des vérités scientifiques déjà dépassées, donc vidées de leur pertinence.
  • A un degré minime mais non négligeable, soit 22.4 %, la recherche électronique permet au chercheur de donner une teneur scientifique a ses publications grâce à l’échange des documents et des connaissances entre chercheurs des différents horizons mais intéressés par le même domaine (thème) ou appartenant au même réseau (liste de diffusion, forum, …). Les conseils et avis des autres chercheurs aident à recadrer les idées ou à réorienter son sujet de recherche autrement et de le rendre ainsi plus pertinent et intéressant.

L’identification de la valeur ajoutée n’excluant pas l’existence des difficultés, le tableau 25 relève 89.5 % d’enquêtés qui soulignent que la recherche électronique a aussi des difficultés qui lui sont propres dont les plus fréquentes sont notamment liées à/au :

  • Manque d’outils électroniques (ordinateur, tablette, …) ou manque de maitrise de l’outil (48.5 %). Il existe encore au sein de certaines universités des enseignants et chercheurs qui ne possèdent pas un

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ordinateur ni une tablette électronique, ni encore un téléphone avec option internet. Pour ceux-là, il est difficile de bénéficier des avantages de la recherche électronique s’ils ne consacrent pas assez de temps dans les cybercafés. 

Parmi ceux qui possèdent au moins certaines de ces outils, sont rares ceux qui savent les manipuler ou qui maitrisent les méthodes pour mener à bien une recherche électronique et obtenir les informations souhaitées.

  • Difficultés à sélectionner les informations fiables du flux disponible sur internet (48.5 %). Sur internet on peut trouver tout mais pas nécessairement ce qu’on veut. Il est question de savoir où trouver ce qu’on cherche et savoir comment chercher. A ce niveau se pose le problème de sélection pour beaucoup de chercheurs qui ne savent pas quelle information prendre et si celle qu’on a trouvé sur internet provient d’une source crédible. 

Mais aussi, la recherche documentaire constitue jusqu’à présent un défi que les universités de l’est de la RDC ont à relever au niveau d’enseignants comme des étudiants étant donné que le cours de bibliothéconomie n’existe presque plus dans les programmes de certaines universités en RDC.

  • La paresse et le recours au plagiat (32.3 %). Le fait que internet fournit a ses usagers une grande quantité d’information dans divers domaines de connaissance, certains chercheurs sont très souvent tentés de faire le copier – coller des documents trouvés. Des chapitres entiers voire des documents entiers (articles, mémoires et thèses, rapports) sont copiés grâce aux logiciels de téléchargement et la technique informatique illégale communément appelée « crac » sur internet.

Ainsi, quelques travaux scéniques sont publiés dans les universités de l’est de la RDC par des pseudo-chercheurs, paresseux et inaptes scientifiques qui n’en sont pas des auteurs (sources).

  • La connexion à faible débit (22 %). La RDC n’ayant pas encore installé son propre réseau national d’internet fiable pour assurer la couverture de

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son territoire, le service est souvent offert par les sociétés privées de téléphonie cellulaire dont la qualité laisse à désirer, la recherche électronique demeure un processus compliqué avec les interruptions fréquentes de la connexion internet dans la région. 

A ces difficultés sont ajoutées d’autres non moins importants tels que le manque d’électricité, le processus difficile d’accès à certains documents essentiels qui exige une identification du chercheur ou un achat par carte électronique, une technologie à laquelle la plupart des chercheurs n’ont pas encore accédé.

Malgré les difficultés, la recherche électronique offre des opportunités aussi bien aux chercheurs qu’aux universités de l’est de la RDC. Dans le contexte actuel de la globalisation, la compétition s’annonce dans tous les domaines de la vie de nos sociétés. 

Au regard des résultats présentés dans le tableau 27, les enquêtés affirment a 64.5 % que la recherche électronique offre un espace de savoir planétaire. C’est pour dire qu’internet permet d’accéder a des sources d’informations très diversifiées et de n’importe quel coin du monde. Il devient donc possible pour le chercheur de se cultiver dans divers domaines de connaissance et avoir une vue plus ou moins globale du monde.  

A un taux de 43.4 %, la recherche électronique augmente la performance dans la recherche parce qu’elle permet une rapidité dans la collecte et le traitement des données ; elle facilite l’intégration a des réseaux de chercheurs a un taux de 18.4 %, ce qui facilite les échanges entre chercheurs autours d’un thème de recherche ou des question qui ont une importance scientifique.

 Une autre opportunité de la recherche électronique pour les chercheurs c’est la facilité dans la compréhension des informations parce contenues parfois sur divers formats de documents qui sont en interaction. Avec les outils multimédias, le texte, le son, la vidéo, la photo interagissent pour expliquer une information donnée.

C’est pourquoi avec l’arrivée des TIC et du document électronique, l’avenir de la recherche scientifique dans les universités de l’est de la RDC est perçu

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positivement par une grande majorité des enquêtés, soit 88.2 %. Cet optimisme affiché par les chercheurs est justifié par les conséquences positives que ces technologies sont capables de provoquer dans le secteur de l’enseignement supérieur, universitaire et recherche scientifique. Les conséquences les plus attendues des TIC et du document électronique sont notamment :

  • A 65.7 %, booster les capacités scientifiques et les publications des chercheurs au sein des universités. La disponibilité de documents (données) de tous les domaines de connaissance et les possibilités de traitement rapides des données va favoriser la multiplicité des publications scientifiques.
  • A 52.2 %, permettre la modernisation et la compétitivité des universités face aux enjeux de la mondialisation. Les TIC vont faciliter l’interconnexion entre les universités à travers la plateforme des connaissances qui est internet. Grace à l’installation des campus numériques et de télé - centres dans les universités du sud, il est possible aujourd’hui de renforcer les capacités des chercheurs et professionnels à travers des plateformes de formation à distance mises en place par les universités développées.

Nous n’avons pas voulu mettre un point à notre enquête sans obtenir les avis des chercheurs sur le thème de ce travail. 

Les résultats du tableau 30 montrent que les enquêtés trouvent ce sujet important, intéressant et d’actualité parce qu’il va servir d’outil pour une intégration des universités de l’est de la RDC dans le processus de la globalisation.

3.6. Difficultés rencontrées

Pendant la réalisation de ce travail, nous avons fait face à des difficultés d’ordre divers et cela, à différentes étapes de la démarche. Dans un environnement où il est pratiquement difficile de trouver la documentation nécessaire qui traite de  la recherche électronique afin de nous permettre de bien aborder notre sujet de recherche, nous dévons reconnaitre ici que rien n’a été simple. 

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Bien que l’internet nous servi de principale source pour obtenir les données de cette étude, il nous était aussi difficile de trouver en ligne, les mémoires soutenus à l’EBAD pour nous permettre d’avoir un modèle qui pourrait nous guider dans la rédaction de ce mémoire. Etant donc devenu un inconditionnel de l’internet, la connexion à faible débit ne nous a pas rendu la tâche facile puisqu’un certain nombre des documents téléchargeables en ligne s’obtenaient après un long processus.  

A ce problème s’ajoute celui de l’absence de l’électricité dans la ville. Pour travailler suffisamment et tranquillement, il nous fallait payer quelques litres de carburant afin de faire tourner le générateur qui tombait, lui aussi, presque régulièrement en panne.

C’est plutôt l’étape de l’enquête qui a constitué le moment le plus difficile, non seulement parce qu’il fallait se déplacer chaque semaine, d’une ville à une autre, pour des entretiens avec certains enquêtés et les responsables des facultés au sein des universités concernées par notre étude, mais aussi la remise des questionnaires d’enquête se faisait en compte goute. Les enquêtés manifestaient une lenteur voire certains remettaient carrément le questionnaire sur lequel ils répondaient soit à une seule question, soit à aucune question. 

Vu que la plupart des chercheurs sont aussi enseignants dans plus d’une université dans la région, il était fréquent de trouver qu’un grand nombre d’enquêtés s’est déplacé pour plus d’un mois sans avoir remis le questionnaire. Cette situation ne nous a pas permis d’évoluer normalement avec le travail surtout que tout était déjà planifié sur un calendrier préétabli.

Il faut dire que suivre la formation et entamer une recherche ou rédiger le mémoire au même moment pendant qu’on est professionnel dans une institution, n’est pas une affaire facile. Parfois les exigences de la profession ne rendent pas la tâche facile étant donné qu’il faut répondre aux rendez – vous professionnels et des enquêtés au même moment.

3.7. Recommandations

Considérant les résultats de notre enquête, nous trouvons que la recherche électronique a un impact positif et apporte une valeur ajoutée sur les

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productions scientifiques des universités de l’est de la RDC en général et celles de Beni et Butembo en particulier.  

Entre temps, nous estimons qu’il est de notre devoir de donner certaines propositions aux chercheurs et aux  responsables des universités pour le développement de la productivité dans le domaine scientifique tout comme dans les autres domaines d’activités où les TIC peuvent apporter des compétences importantes et significatives.

  1. Aux enseignants et chercheurs
  • De s’intéresser davantage à la recherche électronique parallèlement aux documents imprimés pour parvenir à relever le défis liés au déficit des structures documentaires suffisamment équipées dans la région et au manque d’acquisitions documentaires actualisées au sein des bibliothèques universitaires ;
  • De se familiariser aux outils électroniques et se former à leur utilisation pour en tirer suffisamment profit en vue d’une amélioration des activités de recherche et d’enseignement qui doivent être adaptées au contexte actuel de mondialisation qui prône la compétitivité.
  • D’exploiter au maximum les opportunités créées par les TIC pour une grande performance dans la recherche et l’enseignement.
  1. Aux responsables des établissements supérieurs et universitaires
  • De se servir des résultats de ce travail comme base de données stratégiques pour le développement quantitative et qualitative de la recherche scientifique au sein de leurs institutions ;
  • De considérer les TIC et la recherche électronique comme une opportunité pour une grande productivité scientifique et pédagogique au sein de leurs universités ;
  • De faire profiter les chercheurs, les enseignants et les étudiants de leurs universités des avantages de la recherche électronique en les connectant a

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l’internet et aux autres universités dans le monde pour booster les capacités scientifiques dans tous les domaines de formation organisés ;

  • D’encourager la recherche électronique au sein des institutions qu’ils dirigent pour une intégration dans le processus de globalisation favorisé par les TIC à travers les réseaux d’échange des connaissances et d’expériences entre scientifiques et professionnels de n’importe quel coin de la planète.
  • D’équiper leurs structures (centres de recherche et bibliothèques) en technologie d’informations pour permettre l’interconnexion avec les autres universités dans le monde et ainsi intégrer des nouveaux systèmes standards de formation et de recherche ;
  • De soumettre les travaux scientifiques (thèse, mémoire, article, rapport, etc.) réalisés par les chercheurs, à des logiciels de détection de plagiat, avant toute publication ou soutenance pour décourager la tricherie dans le domaine de la recherche ;
  • D’encourager les filles diplômées de leurs universités à s’intéresser à la recherche pour permettre un développement intégré et diversifié de la productivité scientifique des universités. Cela va permettre aux femmes de participer au même titre que les hommes, à la recherche des solutions à certains problèmes et ainsi avoir les mêmes chances de contribuer au développement de la société congolaise parce qu’elles en ont la capacité.

3.8. Perspectives

Malgré les difficultés relatives à l’usage de la recherche électronique telles que le manque de l’outil ou la non maitrise de son utilisation, les TIC sont entrain d’attirer l’attention des chercheurs dans les universités de l’est de la RDC. Actuellement, on observe une sorte de course derrière les outils modernes de récolte et de traitement des données pour s’adapter aux réalités nouvelles quant à ce qui concerne l’accès aux connaissances. 

Le fait que les universités cherchent de plus en plus à se connecter au réseau internet et que la plupart des chercheurs manifestent un intérêt particulier pour

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les documents électroniques constituent un signe qui présage le rôle important que cette forme moderne de recherche (électronique ou numérique) va jouer dans l’avenir pour le développement du secteur de l’enseignement supérieur et universitaire notamment en ce qui concerne la production scientifique voire pédagogique. 

L’attachement très remarqué des chercheurs à l’internet atteste de l’importance que les consommateurs de l’information documentaire accordent aux supports électroniques par rapport à ceux imprimés sur papier. Ainsi, non seulement les pratiques documentaires vont changer au sein des universités mais aussi la production sera élevée en terme de quantité et de qualité des travaux publiés, ce qui constitue un facteur essentiel pour une compétitivité dans le domaine de la science. 

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