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CHAPITRE II. CONSIDERATION THEORIQUE SUR LA PROBLEMATIQUE DE LA PRATIQUE DE L’ALPHABETISATION FONCTIONNELLE DES ADULTES PAR LES ONGDS LOCALES DANS LA VILLE DE BULAVU

II.1 DEFINITION DES CONCEPTS

            En vue d’avoir une même compréhension des concepts que nous allons utiliser, souvent nous en donnons quelques définitions que voici :

II.1.1 PROBLEMATIQUE

La description du problème est l’ensemble des questions forment ou constituent la problématique. Raymond QUIVY et Luc Van COMPENHOUDT disent qu’une problématique peut être constituée à partir des recherches résistantes, de l’imagination ou de la fusion de deux.[1]

II.1.2.  LA PRATIQUE

Selon le Dictionnaire de français Larousse, la pratique est une application, une mise en action des règles et des principes d’un art ou d’une science.[2]

II.1.3 ALPHABETISATION FONCTIONNELLE DES ADULTES

II.1.3.1   Alphabétisation

L’alphabétisation est l’enseignement de l’écriture et de la lecture des personnes analphabètes, alphabétisé est celui là qui est capable de lire et écrire un texte court et simple au sujet de sa vie quotidienne (confer UNESCO définition d’alphabétisme 1978). Une personne peut être considéré comme alphabétisée si elle est capable de lire et de comprendre ce qu’elle aurait compris si on le lui avait exprimé oralement,  et si elle est capable d’écrire de manière intelligible ce qu’elle aurait pu exprimer oralement. L’alphabétisation doit se faire surtout dans la langue qui véhicule les idées et les informations dans le milieu.

II.1.3.2  ALPHABETISATION FONCTIONNELLE

L’alphabétisation fonctionnelle qui a été consacré depuis 1965 à l’occasion de la rencontre qui a eu lieu en IRAN, dans la ville de TEHERAN et depuis ,l’idée est née  de pouvoir étudier et apprendre dans le but de parfaire sa prestation (son rendement) au travail, [3]dans le même angle d’idée nous pouvons nous marier à l’alphabétisation conscientisant du Brésilien Paulo FREIRE, d’où cette alphabétisation, outre qu’elle apprend à lire, à écrire et à calculer et qui amène les apprenants à analyser leur milieu, leur environnement , à réfléchir ensemble et se décide à résoudre un problème qu’ils auront identifiés.

II.1.3.3 ADULTES

L’adulte est un homme ou femme qui a achevé son adolescence et est parvenu à maturité ; il est toute personne dotée de la volonté et de la capacité de changer son environnement à un milieu favorable à tous[4]     
L’adulte un est individu biologiquement stable qui, ayant acquis sa maturité sexuelle, est susceptible de se reproduire. C’est aussi un individu ayant terminé la phase d’adolescence de son développement, normalement à l’âge de dix-huit ans.[5]

L’adulte est toute personne sans distinction de sexe qui a atteint l’âge de dix-huit ans révolus.[6] D’après KAPENGA KASONGO, cité par POSHO, l’adulte est celui qui a l’âge de 25-30ans à 65-75ans. Force est de s’apercevoir que l’âge adulte, la maturité est la période la plus longue de l’âge adulte, la maturité est la période la plus longue de l’existence humaine (environs40ans). De ce fait, pour se réaliser l’adulte devenant responsable doit gagner sa vie, fonder une famille, accomplir ses devoirs civiques, le comportement qu’il affiche est lié au travail, au chômage,[7]

II.1.3.4  ONGDS

Est une organisation non-gouvernementale du développement

II.1.3.5. LOCALES

Qui est particulier à un lieu, à une région, à un pays[8]

II.2  CAUSES ET FACTEURS DE L’ANALPHABETISME

Le rapport sur l’indice de développement humain(IDH) publié le 04 novembre 2004 porte témoignage d’une Afrique en général et de la RDC en particulier désorientée, désarticulée, impuissante et humiliée. Ce rapport porte aussi un autre témoignage le continent Africain, le mieux placé tant au niveau géographique, géologique, démographique et climatique, nourris pourtant mal ses enfants, les éduques mal et le tue même trop vite, c’est le paradoxe d’une Afrique riche qui abrite la population la plus pauvre au monde.[9]

L’analphabétisme est devenu un fléau alarme dans la ville de BUKAVU, et qui justifie la non interpellation des dirigeants congolais qui acceptent l’humiliation pour des intérêts purement égoïste au détriment de son propre intérêt. La ville de BUKAVU est un carrefour de plusieurs territoires dont tout phénomène néfaste à la vie de l’homme qui s’établit en territoire(au village) et qui cause les déplacements de la population du village vers la ville, sans aucune préparation l’homme abrite la ville et dont la vie semble être plus difficile qu’au village étant donné que toute chose comestible ou non doit être acheter, alors les gents cherchent des petites occupations pour simplement satisfaire les besoins primaires (le mangé, se vêtir, le logé, etc.) alors chaque enfant vole de ses propres ailles en se dirigeant vaguement dans la nature, enfin tout le temps qu’ils devraient être sur le banc de l’école passe en vagabondage et augmente le tau des analphabètes dans le pays. Les principales raisons qui peuvent être à la base de l’analphabétisme sont les conditions de vulnérabilité occasionnées par des guerres à répétition et des conflits armés, la pauvreté grandissante dans des familles suite à un état irresponsable qui ne paye pas ses fonctionnaires, l’irresponsabilité des parents et certaines personnes qui son difficiles à gérer abandonnent personnellement les études sans raisons 

La faiblesse éducationnelle est expliquée par la mauvaise habitude parfois des parents, l’absence  des principes de conduites et l’objectif dans la vie, ainsi que d’une morale claire, constituent un terrain parfait pour favoriser  les déviations. Certains facteurs favorisant l’analphabétisme dans notre société sont les suivants :

  • La guerre.
  • La pauvreté ;
  • L’irresponsabilité des parents
  • Les inégalités sociales
  • L’insatisfaction des besoins.

II.3  CONSEQUENCES DE L’ANALPHABETISME

L’analphabétisme étant une détérioration d’un édifie pouvant aller jusqu’à la destruction des personnes présentes plus leurs conséquence. Il entraine l’incompréhension des problèmes du développement, la complexité dans la société, la dominance des analphabètes, l’inadaptation du milieu, l’incapacité de savoir lire, écrie et calculer et enfin le sous-développement.

II.4. PRESENTATION DE LA KAF

« La fondation KATALIKO action for Africa » KAF en sigle, est une organisation d’utilité publique enregistrée auprès de l’Etat congolais sous le n°F92/691 et MS1255/DSSP/30/406 été crée le 20 Aout 2001. Elle a son siège administratif dans l’avenue MANIEMA, commune d’IBANDA, ville de BUKAVU, province du Sud-Kivu RD Congo. Elle exerce des activités pouvant faire face à l’amélioration des conditions économiques, sociales et culturelles dont l’alphabétisation des ses membres est l’une de ce dernier.

Ses activités sont exercées dans la vile de BUKAVU, dans la commune d’IBANDA et celle de BAGIRA. Le centre d’alphabétisation KAF/IBANDA, compte 28 apprenants présents et non présents dont vingt femmes et huit hommes. Le centre d’alphabétisation KAF/BAGIRA compte 25 apprenants dont 18 femmes et 7 hommes. En général la KAF compte 53 apprenants dans deux centres d’alphabétisation.

[1] Raymond QUIVY et Luc Van Compenhould cité par Bosco MUCHIKIWA, cours des méthodes des recherches ISDR/Bukavu

[2] Dictionnaire de français Larousse, édition 2006 p332

[3]  POCHO KILICHO Victor, note pour servir des cours des questions spéciales de développement rural, Mars 2004 ULK/Kigali, P19

[4]  Encyclopédie Encarta 2009

[5]  Jimmy WALES, fr.Wikipedia.Org/Wiki/adulte cité par Denise BIBESHO

[6] Constitution de la RD Congo, article 41

[7]  Constitution de la RD Congo de 2005, article 41

[8] KAPENGA KASONGO cité par POSHO KILICHO, cours d’andragogie, L1 ISDR/Bukavu P26

[9] NGONGO D, P, R, la recherche scientifique en éducation, édition bruyant Academia, Louvain la neuve,1999, P107

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