Notre travail a porté sur l’étude comparative des différentes techniques culturales (Buttes, Billons et labour à plat) sur le rendement de 5 génotypes de patate douce dans les conditions pédoclimatiques de Kabare cas de groupement de Bugorhe.
la culture de patate douce dans le groupement de Bugorhe connaît des sérieux problèmes de manque de matériels de plantation à rendement élevé et stable, la dégénérescence variétale des boutures de patate douce qui constitue un majeur obstacle dans la production de la pate douce, le manque d’entretien, de perte importante de récolte et surtout, la non maitrise de diverses techniques culturales comme le billonnage, le buttage qui favorisent plus la tubérisation, l’insuffisance de centre de multiplication de semence, le manque de variétés améliorées, le non respect de densité de plantation, l’association excessive de culture favorisant ainsi l’encombrement au champ, les attaques des maladies et ravageurs.
Face à ce la l’objectif global de notre étude était de comparer l’influence de techniques culturales (labour à plat, sur Buttes et sur billons) de la patate douce sur les rendements.
Pour mener cette étude, nous avions fait recours au dispositif en split-plot avec deux facteurs en étude : le facteur « technique culturale » comme facteur principal avec trois modalités (labour à plat, le buttage et le billonnage) et le facteur « variété » comme facteur secondaire avec quelques cinq modalités (JAPAN, VANDERWALL, ELENGI, MUGANDE et une variété témoin plantée dans le milieu).
A la fin de notre expérimentation, nos génotypes ce sont bien comportés dans les différentes techniques culturales utilisées malgré les problèmes liés aux facteurs environnementaux(rareté de pluie qui aux divers stades de croissance chez une plante de patate douce surtout les deux premiers mois" phase de reprise et celle d’initiation de tubercules" exercent des effets négatifs sur la croissance et ainsi que pour la production), après récolte et analyse des données, nous avons observé que ces techniques culturales n’influencent pas de façon significative le rendement de patate douce, c’est ainsi que le rendement obtenu en utilisant les buttes, le billon et le labour à plat n’a pas donné de différences significatives, mais aussi,
Comme tout travail humain ne manque jamais d’erreur, nous suggérons que ces résultats ainsi obtenus soient répétés dans le temps et dans l’espace pour ainsi les mettre aux vus des paysans agriculteurs. Eu égard à ces résultats obtenus, nous pouvons dire que les hypothèses des recherches sont infirméés.