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CHAPITRE III. LES RESULTATS ET LEURS DISCUSSIONS

Les résultats de cette étude présentent la manière dont les ménages répondent aux exigences alimentaires de leurs membres dans les conditions où les superficies à cultiver, quelques soient les types d’aménagements y apporter, ne produisent pas suffisamment de denrées pour couvrir les deux bouts de l’année.

Etant donné que l’exploitation et ses caractéristiques agronomiques influencent largement  la sécurité alimentaire des ménages, l’analyse portera sur l’agriculture et ses services connexes comme la pêche, la pisciculture et l’élevage comme moyens de subsistance en milieu paysan.

3.1. PRESENTATION DES RESULTATS

Les résultats qui sont présentés sous cette section concernent les caractéristiques de la population enquêtée, les caractéristiques d’exploitations agricoles, les analyses sur les principales composantes de la sécurité alimentaire en milieu paysan et les principales contraintes à la production agricole, qui est le secteur clé de la sécurité alimentaire. Il sera basé sur la typologie des composantes de la sécurité alimentaire et de la production agricole.

3.1.1. CARACTÉRISTIQUES DE LA POPULATION ENQUETES

Les caractéristiques types utilisés dans cette étude est basé sur le chef de ménage dont l’agriculture ou non constitue l’activité principale et se présentent comme résumé dans le tableau1.

Tableau 1. Caractéristiques de la population enquêtée.

    Types I

Agriculteurs

Non agriculteurs

Caractéristiques

variables

%  par groupe

%  par groupe

Groupement

Irongo

40

60

Lucinga

57

43

Lurhala

52

48

Age

Minimum

28

25

Moyenne

46,9 ± 10,01

44,8 ± 9,9

Maximum

70

62

Taille de ménage

1 à 5 personnes

46,2

53,8

6  à 10 personnes

50,9

49,1

11 à 15 personnes

52,8

47,2

Nbre de champs

1-5 champs

71,1

28,9

6- 10 champs

89,9

10,1

Acquisition

Achat

32,2

64,4

Héritage

64,4

35,6

Location

3,3

0,0

Nous remarquons que les trois groupements que nous avons enquêtés sont constitués de ménages dont l’agriculture est la principale source de revenu et de ménages qui ont, en plus de l’agriculture, d’autres sources de revenu.

Dans le groupement Irongo, 40 % de ménages vivent essentiellement de l’agriculture contre 60 % de ménages qui exercent d’autres activités pour assurer la survie de ménages en complément de l’agriculture.

Le groupement de Luciga est composé de 57 % de ménages qui assurent leur survie uniquement par l’agriculture. 43 % tirent leur revenue dans d’autres activités comme l’élevage, le commerce, le salaire et l’artisanat.

Dans Lurhala, 52 % vivent aux dépens de l’agriculture qui apporte au ménage l’essentiel de revenu.

Pour les ménages qui dépendent de l’agriculture, l’âge moyen est de  personnes enquêtées est de 46,9 ± 10,01 ans et pour les ménages ayant d’autres sources de revenus l’âge moyen est de 44,8 ± 9,9 ans.   L’âge maximum

Dans 66.7%  de ménages où nous avons interviewés les hommes, les garçons sont plus nombreux que les filles et dans  58.9% de ménages où nous avons interrogés les femmes, les garçons sont également plus nombreux que les filles.

Parmi les hommes qui ont été rencontrés au cours de cette étude 83.3% avaient l’âge qui varie entre 31 et 60 ans et au sein de la même tranche on a trouvé    69.3% de personnes enquêtées.

L’agriculture est leur activité principale, 98,7% des hommes et 100 % des femmes.

3.1.2. LES CARACTERISTIQUES DES EXPLOITATIONS AGRICOLES

La taille de l’exploitation, leur mode d’acquisition et les contraintes foncières sont présentés dans cette section par le tableau ci-dessous.

Ainsi, les résultats en rapport avec la taille moyenne de l’exploitation agricole selon les différents modes d’acquisition de terre dans la zone d’étude sont présentés par le tableau 2.

Tableau 2. Présente les caractéristiques des exploitations agricoles dans les groupements enquêtés

    Types II

Exploitation de moins d’un hectare

Exploitation de plus d’un hectare

Caractéristiques

Variables

%  par groupe

%  par groupe

Groupement

Irongo

73.6

26.4

Luciga

81.9

18.1

Lurhala

77.4

22.6

Principales cultures

Man har pd ban

71.4

29.6

Manmaisharpdban

47.5

52.5

1 à 5 personnes

36.9

63.1

Taille de ménage

6  à 10 personnes

58.8

41.2

11 à 15 personnes

77.3

22.7

Vente pdts agric

56.9

43.1

Source de revenu

Vente pdts élev

88.2

11.8

Commerce

48.6

51.4

Salariés

69.2

30.8

Man = manioc, har= haricot, pd= patate douce, ban= bananier, mai = maÏŠs

Les résultats  présentés  dans ce tableau montrent que le milieu d’étude est actuellement caractérisé par des agriculteurs, à majorité mais la taille de l’exploitation agricole ne dépasse que rarement 1ha.

Dans le groupement Irongo73.6% vivent d’une étendue de moins d’un hectare contre 26.4% exploitation de plus d’un hectare.

Dans le groupement Luciga est  81.9% vivent d’une superficie de moins d’un hectare  tandis que 18.1 ont une exploitation de plus d’un hectare.

Dans le groupement Lurhala,  77.4%  de ménages vivent d’une superficie de moins d’un hectare contre 22 .6%  qui ont des exploitations de plus d’un hectare

La production agricole est dominée par le Manioc,  haricot,  patate douce et  banane dans 71,4 %  d’exploitations inférieures à un hectare et 28,6 pour les exploitations de plus d’un hectare.

Chi-Square Tests

Valeur

dl

Asymp. Sig. (2-sided)

Pearson Chi-Square

1,139E2a

50

,000

Likelihood Ratio

98,657

50

,000

N of Valid Cases

180

a. 55 cells (83,3%) have expected count less than 5. The minimum expected count is, 02.

D’après le test de Khi carré, les combinaisons de culture au sein de ces exploitations ne sont pas uniformes et varient d’une exploitation à l’autre. Mais la taille de l’exploitation influe  beaucoup sur les cultures exploitées.

La taille de ménage qui représente la main d’œuvre en exploitation familiale a un impact aussi important sur la qualité et la quantité de la production.

N

Minimum

Maximum

Mean

Std.     Deviation

      Variance

Statistic

Statistic

Statistic

Statistic

Std. Error

Statistic

Statistic

Taille ménage

180

3,00

13,00

7,3556

,18538

2,48711

6,186

nbchamps

180

1,00

10,00

4,9722

,12393

1,66270

2,765

La taille de ménage varie entre 3 (minimum) et 13 (maximum), la moyenne étant de 8 personnes par ménages.

Nous allons partir de cette considération pour déterminer le besoin alimentaire de ménage (annuel, mensuel et journalier) puis estimer la quantité de produits agricoles nécessaire pour  nourrir le ménage ainsi que la taille de l’exploitation agricole nécessaire pour couvrir ce besoin alimentaire.

Qc = Qp + Rn où Qc est la quantité totale consommée par le ménage ; Qp c’est la quantité produite par superficie cultivée, et Rn c’est Revenu non agricole, convertie en valeur ajoutée d’une unité agricole

Si la quantité produite Qp est fonction de la taille de l’exploitation, nous avons la relation :

Qp= d(X) - e, d’où la quantité consommée est Qc= d(X) +Rn +e (X : la superficie cultivée, d= un coefficient qui dépend de la culture et e est une variable dépendant des conditions de la production.

Rn et e étant des constantes, non inclues dans la fonction de production.

Cette relation ajustée serait représentée par une équation établie à partir des données de production fournies par l’Inspection provinciale de l’agriculture, de la manière suivante :

Qp= 1,169 X- 28180  et R2 = 0,880, le coefficient de détermination montre la forte dépendance qui existe entre la quantité produite la taille de l’exploitation agricole.

3.1.3. LES QUANTITES PRODUITES  PAR EXPLOITATION AGRICOLE PAR GRPT.

    Types II

Luciga              Lurhala

Irongo

Caractéristiques

Variables

%  par groupe

% par groupe

 

%  par groupe

Nombre de récolte

Une seule récolte

51.7

28.3

 

45.0

Deux récoltes

48.3

71.7

 

55.0

Total en %

100

100

 

100

Appréciation quantité produite

Bonnes

18,3

23,6

 

41.2

Mauvaises

81,7

76,4

 

58.8

Total en %

100

100

 

100

Le tableau 4 dispose des résultats qui montrent que dans le milieu d’étude, la majorité de personnes enquêtées réalisent deux récoltes au cours de la même année pour faire face à l’insécurité alimentaire récurrente dans la région. 71,7 % à Lurhala, 55 % à Irongo et 48,3 % à Luciga. Quel que soit le nombre de récoltes réalisé, l’appréciation de la production faite par les personnes enquêtées dénote la mauvaise récolte. Pour Luciga, 81.7 % de personnes disent que la production de leur exploitation est mauvaise.

Les contraintes qui pèsent sur la sécurité alimentaire dans la zone d’étude sont principalement l’insécurité foncière, la gouvernance, la pénurie foncière, les coutumes et la situation nutritionnelle.

Selon la tendance présentée dans la figure ci-dessous, toutes les localités subissent les effets de ces facteurs de la même manière

Mais la pénurie foncière touche plus les ménages que les autres facteurs

Figure 1

Une classification clusterisée  montre l’orientation  des facteurs sociaux d’un côté, notamment le foncier, la gouvernance et l’état nutritionnel déficient de membre de ménage contribuent largement aux contraintes à la production alimentaire dans les trois groupements.

Cette classification regroupe ensuite la coutume et les superficies cultivées dans une même échelle de valeur.

3.1.4. LES FACTEURS DE L’INSECURITE FONCIERE

La figure ci- dessous présente les composantes de la pénurie foncière qui pèsent sur la production agricole.

Figure 2

Parmi les causes de l’insécurité foncière, nous avons trouvé, au cours de nos investigations sur terrain que la mauvaise répartition des terres entre les chefs et les autres membres de la communauté est la base de mauvais régime foncier.

La défaillance de la justice qui ne traite pas de la même manière les riches et les pauvres limitent l’accès des pauvres aux ressources foncières.

Dans les contrées où l’on peut vendre, les faibles revenus du paysan limite son accès aux ressources foncières.

La pression démographique et la gestion foncière instable sont aussi de problèmes liés à l’accès à la terre.

Il ressort de ce graphique que 9 % de nos enquêtés connaissent le problème de défaillance de la justice face aux paysan(ne)s moins nanti(e)s et raison du plus riche et insuffisance d’information sur le droit et devoir du /de la paysan(ne)  ,11% ont cité le problème de faible revenu des paysan(ne)s, 21% ont incriminé le problème  de gestion  foncière instable déstabilisant ainsi le/la paysan(ne),49% ont parlé de la mauvaise répartition de  terre  et  à cela s’ajoute le problème de l’inaccessibilité juridique et coutumière des femmes à la terre et 10% ont parlé de problème de la pression démographique galopante (densité très élevée dans certaines contrées)      

3.1.5. LES FACTEURS AFFECTANTS LA PRODUCTION AGRICOLE

La  figure ci – dessous présente les facteurs qui affectent la production agricole.

. Nous remarquons de ce graphique que 16%  de nos enquêté connaissent d’absence de semence améliorées et cela étant due à la faible capacité de production des semences certifiés par le centre de recherche, à la dégénérescence des variétés mais aussi à l’absence de structures fiables de contrôle de qualité des semences, 16% parle d’épuisement de sol souffrant de l’exiguïté et surexploitation des terres (surtout dans les milieux surpeuplés connaissant également le problème de l’érosion très accentuée dues aux pentes  souvent fortes, à l’abandon des haies anti- érosives, à l’absence du couvert  végétal, au labour du bas vers haut, aux pratiques culturales inappropriées et, 6% ont incriminé le problème de manque de formation pour les agriculteurs causé par l’absence de motivation pour les encadreurs, 14% ont évoqué le problème de manque d’intrants agricoles déterminé par la vétusté des outils de travail mais aussi au prix élevé des intrants due à la rareté sur le marché de certains intrants, 11% ont parlé de problème de maladie et ravageur surtout causé par la rupture de la résistance variétale, mais aussi due à la résistance des ravageurs et maladies aux  différents traitements, à l’insuffisance des produits phytosanitaires ainsi qu’aux techniques culturales adéquates et 8% parlent de manque de crédit lié à l’insuffisance de la politique d’octroi de crédits agricoles chez les agriculteurs et agronomes, à l’absence de liquidité , également il ya peu d’incitation à l’épargne et perte de confiance des paysans dans les institutions de collecte, 22 % ont évoqué le problème de politique agricole lié au mauvais fonctionnement de l’administration publique et à la non valorisation par l’Etat du métier d’agriculteur et 7 % ont évoqué le problème de travail pénible pour l’installation des cultures lié d’une part au relief accidenté dans certaines contrées mais aussi au matériel inefficient

3.1.6. LES  FACTEURS FAVORISANT LA SECURITE ALIMENTAIRE

La figure  présente les facteurs pouvant permettre de relever le défi de la sécurité alimentaire.

Figure 3

3.1.7. LES STRATEGIES DE LA   SECURITE ALIMENTAIRE

Figure 4

De ce graphique nous remarquons que pour faire face au défi de la sécurité alimentaire les ménages utilisent certaines stratégies pour survivre dont 3% ont pensé au changement de leur habitudes alimentaires, 5% à la vente de leurs biens, 42% à la réduction du nombre de repas, 39% sont favorable à la réduction  de la taille de ménage et 11% au crédit

3.1.8. LES CAUSES DE L’INSECURITE ALIMENTAIRE

Figure : 5

Les résultats présentés dans la figure montrent que la mauvaise répartition de richesses, selon 43% de personnes enquêtées est à l’origine de pauvreté. Pourtant la pauvreté est encore citée par 9% de personnes enquêtées comme cause de l’insécurité alimentaire.

A côté de la pauvreté, 26% de la population enquêtée déclare que la dégradation de l’environnement est à la base de l’actuelle situation de l’insécurité alimentaire.

Le manque d’emploi, le gaspillage de revenu et la taille du ménage qui concourent tous vers l’appauvrissement sont également autant de cause de l’insécurité alimentaire au sein de ménages de groupements enquêtées.

3.2. DISCUSSION DES RESULTATS

Dans cette section, nous allons discuter les résultats de cette étude que nous avons menée dans trois groupement du Territoire de Walungu afin d’apprécier la sécurité alimentaire pour les exploitations de petits champs et ayant l’agriculture comme unique source de revenu et de moyens de substance.

3.2.1. Caractéristiques de la population enquêtées

Les résultats présentés dans le tableau 1 montrent que tous les ménages sont exclusivement agricoles. Mais parmi les ménages enquêtés, 60 % trouvent leurs revenus complémentaires dans d’autres activités et seulement 40 % tiennent à l’agriculture seule pour survivre.

 On note toujours les inégalités entre les groupes sociaux selon les pays et les peuples car selon OCDE (2012),  on observe d’importantes différences entre les pays pour ce qui est du degré d’inégalité des revenus du travail. L’inégalité des revenus du travail résulte dans une large mesure des différences de taux de salaire, du nombre d’heures travaillées et du taux d’inactivité. Le revenu marchand total, qui inclue aussi les revenus du capital et des travailleurs indépendants, est plus inégalement réparti que les revenus du travail. Cependant, comme, dans l’ensemble, leur montant est plus faible, les revenus du capital et des travailleurs indépendants ne constituent pas un déterminant majeur de la dispersion du revenu marchand total des ménages dans la plupart des pays de l’OCDE. Les revenus du travail représentent en moyenne, dans les pays de l’OCDE, environ 75 % de la dispersion, à comparer avec 25 % seulement pour les revenus des travailleurs indépendants et les revenus du capital combinés

Cette étude a noté le problème de l’accès à la terre,  situation  affirmée par les résultats sur la densité de la population du territoire de Walungu qui est de 203 habitants par km2, la disponibilité foncière par individu est 0,49 ha par individu. Pourtant dans cette superficie, on compte les terres marginales, les boisements, les collines impropres à l’agriculture, les surfaces inondées et les terres habitées. Il est donc difficile de dépendre exclusivement de l’agriculture pour assurer la survie de ménage. Les personnes qui font l’agriculture sont souvent mariées et dont l’âge moyen est de 46,9 ans (KAJEMBA et al, 2010).

D’aucun considère qu’à l’origine des conflits à l’Est de la RDC et particulièrement au Sud- Kivu, il y a un problème foncier. Ce problème est présenté en termes de déséquilibre entre les besoins fonciers des populations et les disponibilités foncières. La compétition autour des ressources foncières devenues de plus en plus rares expliquerait l’insécurité alimentaire récurrente dans ces régions.

3.2.2. Caractéristiques des exploitations agricoles

Les caractéristiques de ces exploitations agricoles sont telles que leurs superficies sont à majorité inférieure à un hectare. Une petite partie seulement dispose de plus d’un hectare. La surpopulation, l’insécurité dans les zones occupées par les miliciens, la forte demande de denrées alimentaires consécutives à l’exode rural dans la Ville de Bukavu sont les principales causes de la pénurie foncière dans cette région.

Face à cette situation d’insécurité foncière, les principales cultures sont le manioc, la patate douce, le bananier, le maïs et le haricot. Ces cultures sont choisies à cause de leur adaptation aux conditions climatiques locales, aux habitudes alimentaires, au cycle cultural très court et à leurs quantités récoltées.

Ne pouvant pas vendre à cause de l’exiguïté des exploitations agricoles, les ménages tirent encore leur revenu dans la vente de produits d’élevage, dans le petit commerce favorisé par les échanges avec la Ville de Bukavu et le salaire.

3.2.3. Les quantités produites

D’après les résultats de nos enquêtes, la plupart de ménages récoltent deux fois par an. La conséquence de cette pratique est l’épuisement du sol par l’absence de jachère, la reprise de la même culture sur une même parcelle.

Ce qui conduit à la mauvaise récolte, selon 51.7 % des personnes enquêtées. Les mauvaises récoltes sont également attribuables aux conditions environnementales précaires comme les raretés et l’irrégularité des précipitations.

Ces mauvaises récoltes ne parviennent pas à répondre aux besoins alimentaires ménages et pour y faire face les populations font recours à d’autres sources de sécurité alimentaire comme l’achat et l’échange service nourriture.

3.2.4. Les causes de l’insécurité foncière dans le milieu d’étude

Les causes de l’insécurité foncière dans le milieu d’étude sont multiples mais celles qui pèsent sur la production agricole et la sécurité alimentaire sont la justice sociale qui privilégie les riches au détriment des couches vulnérables en cas de conflits fonciers. En effet, les riches ont tendance à s’accaparer de toutes les bonnes terres à vocation agricole pour accroitre davantage leur revenu et les pauvres démunis en souffrent.

L’autre problème lié  à l’insécurité foncière est l’instabilité de la gestion foncière. Comme la loi n’autorisent l’octroi définitif de la terre. La mauvaise répartition de terres entre les propriétaires terriens et les vulnérables.

3.2.5. Les stratégies de la sécurité alimentaire

La réduction de la taille de ménage pour diminuer la demande alimentaire, le changement des habitudes alimentaires pour consommer les cultures plus productives et plus disponibles sur les marchés sont autant de stratégies de survie de ménages pour faire face au défi de la sécurité alimentaire.

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