Nous sommes pratiquement au terme de notre étude qui a pour thème : « Problématique de la détention de monnaie à valeur faciale élevée et son impact sur la vie de ménages de la ville de Bukavu : cas de billets de 5 000, de 10 000 et de 20 000 francs congolais »
Nous sommes partis d’une problématique que nous avons considérée comme étant un écart ou un manque à combler dans le domaine de connaissances entre ce que nous avons et ce que nous devrions et désirons savoir sur le réel par un questionnement.
Pour répondre à cette problématique nous sommes partis des hypothèses ci-après :
Notre travail était scindé en trois chapitres :
Le premier chapitre a fait l’objet de deux sections : la première intitulée revu de la littérature théorique sur la monnaie et la seconde intitulée revue de la littérature empirique ou état de la question.
Le deuxième chapitre porte sur le milieu de notre étude qui est Bukavu qui comporte certains points tels que son historique, sa subdivision administrative, ses limites et/ou et du cadre méthodologique de notre travail.
En fin, dans le troisième chapitre nous avions fait de l’analyse, traitement et interprétation des résultats de nos enquêtes sur la détention et l’utilisation de monnaie à valeur faciale élevée par les ménages au moyen de logiciel de traitement de données statistiques Sphinx.
En effet, signalons que nous avions fermé le champ de réflexion sur une catégorie de variable qui est la viable monnaie «francs congolais à valeur faciale élevée » et nos démarches après analyse et traitement nous ont permis d’aboutir aux résultats selon lesquels les variables détention, insatisfaction des besoins, vente, accès difficile à l’échange, procuration difficile de biens et facilitateur de l’échange.
Au travers le résultat de nos enquêtes, nous affirmons,qu’ il n’existe pas le lien de dépendances entre la détentions de monnaie à valeur faciale élevée et l’acquisition des biens car nous observons à travers les résultats obtenus que sur les 125 ménages qui composaient notre échantillon 84% de ménages ont émis l’idée de n’être pas servis les biens de première nécessité face à un billet à valeur faciale élevée. D’où nous infirmons notre première hypothèse.
Ces billets ont un impact négatif sur la consommation de ménages car sur les 125 ménages enquêtés 105 ménage soit 84% sont insatisfait du mode d’achat de biens par des billets à valeur faciale élevée.
La variable insatisfaction des besoins par les ménages est significative sur la consommation de ces derniers : à partir des données de nos enquêtés, 105 sur 125 sujets de notre échantillon disent n’être pas satisfait lors à leur besoin lors de leur achat au moyen de ces billets soit 84 %. Ce qui confirme notre deuxième hypothèse. Presque la majorité de vendeur n’accepte pas les billets à valeur faciale élevée ; pour preuve cherché à s’acheter la carte d’appel d’une valeur de 500FC tout en brandissant un billet de 10 000FC par exemple, le résultat qui en découle est le refus de vente.
Au regard de nos résultats, nous avions récolté 60% sur le 100% de notre échantillon qui ne trouvent pas de l’échange pour satisfaction de besoin et pour faire face aux multiples exigences de la vie courante, à l’occurrence la consommation de biens et services, ce qui ne garantie pas au ménage de sa sécurité de consommation sur le marché de bien et service quelque soit sa taille et 23% sur le 100% de notre échantillon ont évoqué l’idée de blanchiment, c’est-à-dire les faux billets de la part de détracteurs et piratages de la valeur de paiement nationale. Un échec plus grave s’en suit lorsque quelqu’un peut céder une bonne partie de petites coupures qu’il détenait pour donner échange qu’après il se rend compte que c’était un faut billet qu’on lui a rendu. Hypothèse confirméé.
Alors, comme suggestion: les habitants de la ville de Bukavu peuvent aller dès maintenant se procurer de l’échange au près de personnes morales ci-après : Société KOTECHA, tous les dépôts relais de boissons Bralima, toutes les stations services les plus proches, et bien dit à la BCC qui est ma banque, votre banque et notre banque.
En fin, notre travail n’a pas l’intention d’être parfait, les études présentées sont fragmentaires, elles concernent les aspects importants mais partiels de la problématique de détention de monnaie à valeur faciale élevée et laissent dans l’ombre des domaines variés à propos desquels presque tout renseignement fait défaut : salaire, revenu national, prix, consommation,… sont aussi d’éléments fondamentaux dont l’imprécision interdit une analyse conjoncturelle détaillée.
Alors, nous exhortons les autres chercheurs à continuer les investigations sur les aspects non abordés dans ce présent travail.