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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

Conclusion

L’études floristique et structurale dans la partie haute altitude du Parc National de Kahuzi-Biega, secteur de Tshivanga, nous a permis d’acquérir des données pour caractériser cet écosystème.

Les résultats analysés et comparés à d’autres études dans la partie haute altitude du PNKB ont fait ressortir le fait que :

  • Tshivanga présente une flore diversifié, un groupe des familles dominantes (Asteraceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae, Urticaceae et Fabaceae) ainsi qu’une aire basale élevée typique aux forêts africaines.
  • Le spectre biologique et morphologique montre une dominance d’espèces arborescentes, lianescentes et arbustive. Toutes fois une proportion relativement élevé d’espèces herbacées a été constaté. Ceci est du à une proportion importante des trous dans la canopée causé par des facteurs naturelles mais aussi une part importante des facteurs anthropiques par les biais du braconnage. La proportion des phanérophytes est plus importante dans cette flore.
  • Les classes des diamètres sont dominées par des individus des grands diamètres. Ceci est anormal dans une forêt tropicale et traduit de dégradation de notre écosystème et indique un mauvais état de la régénération des espèces. En effet, l’état de la forêt et sa capacité a se développé sont appréciés par l’étude de la distribution des diamètres. Cette distribution est exponentielle en forêt tropicale non perturbée et à l’exception des très gros arbres (DBH ≥ 100 cm) le nombre d’individus double en passant d’une classe de diamètres à la classe de 10 cm inférieur.
  • Les familles écologiquement importantes sont celles d’Euphorbiaceae, Ericaceae, Cornaceae et Malvaceae.

Recommandation

Eu égard à ce qui précède nous recommandons :

  • Aux chercheurs de se pencher plus encore sur les différents problématiques qui se posent à la fois dans la connaissance et la gestion de ce « bijoux » (le Parc National de Kahuzi-Biega : patrimoine mondiale de l’UNESCO) que nous a offert gracieusement la Nature.
  • Aux responsable du Parc National de Kahuzi-Biega d’encourager les chercheurs qui s’investissent dans la recherche au niveau du Parc, de renforcer toujours la surveillance de tout les agents perturbateurs aussi bien naturelles qu’anthropiques et enfin de sensibilisé d’avantages la population environnante sur l’importance capitale de cet écosystèmes pour notre génération et les générations futurs.

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