Selon les déclarations des femmes enceintes de l’aire de santé du C.H 8e CEPAC CHAHI, nous avons constaté que les problèmes de la désinformation sur les IUG existe chez elles car sur 150 femmes enquêtés 82 femmes soit 45% ne sont pas informées sur les IUG ; raison pour laquelle nous avons confirmé notre première hypothèse.
Pour ce qui concerne l’hygiène de la vulve, nous avons abouti aux résultats suivants : 68 femmes soit 45% des 150 femmes que nous avons enquêtées, pendant le bain intime elles amènent la main de l’anus vers la vulve et 32% de ce même nombre des femmes enquêtées introduisent le doigt dans le vagin pendant le bain intime ; pour la même préoccupation,
Nous avons trouvé que 44% utilisent l’eau de source pendant le bain intime et 24% utilisent n’importe quelle eau pendant l’hygiène vulvaire.
Quant au sens de s’essuyer après défécation, 65% de nos enquêtées s’essuient de bas en haut (de derrière en avant).
En analysant ce qui précède nous avons confirmé notre deuxième hypothèse.
Alors notre troisième préoccupation était de vérifier la présence des IUG antérieures négligées ou mal soignées chez les femmes enceintes ; et pour cette hypothèse nous avons trouvé que 73% de nos enquêtées n’ont jamais souffert des IUG. Dans les 27% qui ont déjà souffert de ces pathologies, 20 femmes infectées ont contracté les IUG une fois et 16 femmes deux fois puis les autres plus de deux fois.
Parmi ces dernières ces dernières, 26 soignaient leurs IUG antérieures en allant à l’hôpital à l’hôpital et/ou au centre de santé ; suite à ces résultats nous étions obligés d’infirmer notre troisième hypothèse.
A l’issue des résultats obtenus dans cette étude, nous avons remarqué (constaté) que les facteurs favorisant les infections uro-génitales chez les femmes enceintes sont : la désinformation sur les IUG, la mauvaise application d’hygiène pendant le bain intime pour éviter les IUG.
Alors pour raison, nous recommandons les suggestions suivantes :
De renforcer les séances de l’éducation sanitaire en exploitant des thèmes en rapport avec :
Ainsi nous espérons donc que les autres chercheurs auront à nous compléter en montrant clairement les autres aspects dont nous n’avons pas détaillé pour notre recherche, afin d’y trouver des meilleurs solutions pour le bien-être de la femme enceinte ainsi que le fœtus.
Nous restons vraiment ouverts aux critères pouvant nous aider à améliorer ce travail.