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Chapitre V : DISCUSSION DES RESULTATS

Dans ce chapitre nous allons discuter les résultats de notre travail obtenu  grâce à nos hypothèses en vue de répondre à notre préoccupation des infections uro-génitales chez les femmes enceintes en CPN au 8ème CEPAC CAHI.

V.1. de l’information insuffisante de la femme enceinte de l’aire de santé du Centre Hospitalier 8ème CEPAC CHAHI en matière des IUG

En se référant à l’analyse des résultats, nous constatons que 54% des femmes interrogées n’ont pas une information sur  les  IUG, or nous savons que la désinformation à une situation influence la survenue de cette dernière car l’individu ne sera pas en mesure de se prévenir d’une maladie sur laquelle il n’a pas l’information.

Les résultats nous montrent aussi que 55% des femmes enceintes qui sont informées sur les IUG tirent leurs informations à partir de l’éducation sanitaire.  Dans ce même résultat, nous remarquons que d’autres femmes enceintes qui ont une information sur les IUG tirent leurs informations à partir de la radio, les autres à partir de leurs amis, les autres  en lisant des journaux et des livres et les autres trouvent les informations  à l’école.

Sur 69 qui sont informées sur des IUG nous avons douté 26% qui ne connaissent pas la voie de transmission des IUG, par cette raison nous avons douté de leurs information sur les IUG car théoriquement on sait déjà que les IUG se transmettent chez l’individu soit par une mauvaise hygiène, soit par une mauvaise pratique de bain intime, soit par une sexualité non protégée et/ou autre. 

45% des femmes enquêtées pensent que la sexualité non protégée est la seule voie de transmission des infections uro-génitales alors qu’il y en a plusieurs telles que les citées ci-haut.

V.2. Des  procédures pendant le bain intime

Les résultats eux-mêmes nous montrent clairement que 45% des gestantes que nous avons enquêtées font leur bain intime de derrière en avant ; alors que nous savons déjà que cette procédure peut déplacer des germes commensaux du tube digestif tel que KLEBSIELLA PNEMONIAE et les ramener dans la voie urinaire et qui est capable d’y provoquer une infection urinaire l’analyse des résultats prouve que 32% de nos enquêtées introduisent les doigts dans le vagin pendant le bain intime, or cette technique enlevé la flore normale du vagin qui constitue la barrière des germes à ce niveau.

En plus, l’introduction des doigts dans le vagin peut créer des microlésions qui seront des portes d’entrée des germes. Mais malgré ces inconvénients, cette technique est admise aussi mais elle doit se faire doucement pour prévenir ces inconvénients.

Les résultats confirment que 44% de nos gestantes utilisent l’eau de source pendant le bain intime et 24% utilisent n’importe quelle eau pour l’hygiène vulvaire, alors qu’il est vraiment reconnu que l’eau de source renferme des germes et certains parasites qui peuvent envahir l’organe génital même l’eau de la Régideso contient des germes ; alors pour la meilleur hygiène nos mamans utiliseraient l’eau qui était bouillie et bien conservée.

65% de nos enquêtées s’essuyant de derrière en avant, c’est-à-dire de l’anus vers la vulve au moment où cette technique est strictement déconseillée pour toute femme pour éviter le déplacement des parasites et des bactéries du tube digestif vers la voie urinaire et vaginale pour y provoquer les IUG.

C’est l’exemple du parasite appelé Trichomonas vaginalis ; une fois ce dernier est déplacé de l’anus vers le vagin, y provoque une infection uro-génitale appelée Trichomonas vaginalis.

Et d’autres infections urogénitales peuvent apparaitre dans la voie urinaire ou voie génitale par cette mauvaise technique de s’essuyer de derrière en avant (de bas en haut).

V.3. De l’atteinte des infections uro-génitales antérieures

En suivant bien les résultats, nous constatons que 73% des femmes enquêtées reconnaissent souffrir d’un ou des infections uro-génitales.

De ces 41 femmes, qui ont déjà contracté les IUG, 20 femmes ont déjà contracté les IUG une fois soit 49%.

Les résultats témoignent également que de 41 femmes qui ont souffert des IUG avant leurs grossesses, 63% ont soigné leur IUG en allant à l’hôpital et/ou u centre de santé, 11 femmes se sont automédiquées et 4 femmes ont recourue chez le tradipraticiens, alors que nous savons que l’automédication aboutit à la sous dosage ou surdosage et chez les tradipraticiens, le malade gémit lentement sans le savoir et atteindre la morts.

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