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CHAP II GENERALITES

II.1. Définition

L’IUG est l’envahissement des cellules épithéliales de la muqueuse par les germes et atteignent la couche sous muqueuse s’étendent rapidement le sang du canal urinaire et génital.

II.2.quelques infections uro-génitales courantes

  1. Infections génitales

A.1. Syphilis : c’est une maladie sexuellement transmissible causée par une batterie tréponème pallidum appelée aussi tréponème pâle ou vérole, dans certains cas la contagion  peut avoir lieu au coures de la transfusion, par voie trans-placentaire durant la grossesse de la mère au fœtus ou encore en cas de blessure.

Après une période d’incubation de dix jours à trois mois, apparait un chancre (phase primaire) au point de contact avec les germes (organes génitaux, les doigts, la  bouche, l’anus).

Chez l’homme, il se localise sur le sillon balano-prépuce sur le frein sous le prépuce à l’intérieur de l’urètre ou sur la racine du pubis rarement.

Chez la femme, les ganglions sont les seuls signes perceptibles car le chancre ; peut-être caché à l’intérieur de ses organes génitaux.

A.2. La Blennorragie : c’est une  maladie vénérienne aigue ou chronique due au Neisseriagonorrhea qui attaque surtout les muqueuses uro-génital mais aussi l’articulation, conjonctures des yeux et autres organes.

La blennorragie est la maladie vénérienne la plus rependue chez les adultes. Elle est toujours contractée par les rapports sexuels.

Les porteurs des germes sont fréquents surtout parmi les femmes.

La maladie ne laisse pas d’immunité et la réinfection est fréquente. Chez les nouveau-nés, elle peut provoquer une conjonctiviteà gonocoques qui est acquise lors du passage par les voies génitales de lamère infecté

A.3. La chlamydiose.

Chlamydialymphogranulomatis responsable de la lymphogranulomatose vénérienne ou maladie de Nicolas Favre caractérisée par une adénopathie inguinale douloureuse évoluant lentement vers la suppuration sous forme des petits foyers multiples consécutifs à des ulcérations des organes génitaux : cette affectation est contagieuse et se propage par le contact sexuel.

A.4. L’Herpes génitale

On appelle Herpes génital, un type de virus qui a des effets indésirables avec un risque d’avortement ou de malformation congénitale en cas de l’accouchement et en cas de la grossesse pour l’organisme de la femme ; Mais chez l’homme, l’herpes génitale manifeste des vésicules typiques et des ulcérations sur le gland, sur le prépuce et sur le sillon balano-prépucial, il y a aussi urétrite antérieure avec un écoulement clair

Il y aura de rougeur intense du méat, on peut y avoir une adénopathie inguinale sensible ces lésions peuvent s’étendre vers la prostate et vers la vésicule séminale

Chez la femme les vésicules sont situées à la surface interne des grandes lèvres et sur la muqueuse vaginale

Il y a des œdèmes des grandes lèvres et des petites lèvres ; c’est une vulvo-vaginite herpétique.

Au spéculum, le col utérin est inflammé, la maladie cause une cervicite avec des ulcérations multiples ou vastes en carte géographique et la guérison de cette dernière peut servir de trois à six semaines.

Signalons aussi que l’herpès génital est souvent accompagné des autres maladies sexuellement transmissibles (MST).

A.5. La candidose génitale

Le candida est une petite levure (champignon microscopique) qui provoque la vaginite chez la femme.

C’est une maladie très fréquente chez la femme surtout pendant la grossesse, elle se traduit toujours par des prurits vulvaires et de l’anus. L’irritation s’étend à tous les plis avoisinant entre les cuisses et les fesses.

Chez l’homme, la candidose peut se  traduire ou se présenter par une goutte matinale et plus souvent par une irritation du gland et celle-ci accompagnée des beaucoup de démangeaisons.

A.6. Trichomonas génital

Le trichomonas vaginal est un protozoaire flagellé du genre trichomonas dont la présence sur les muqueuses génito-urinaires détermine le trichomonas uro-génital. Sa transmission est surtout vénérienne. Trichomonas vaginalis est responsable de 30% des urétrites non gonococciques.

La vaginite à trichomonas vaginalis représentent 50% des vaginites avec leucorrhées.

Chez la femme, après et lorsque l’acidité du vagin est déterminée. On le retrouve de manière fréquente comme parasite de la cavité vaginale et de l’urètre mais aussi de la vessie ou encore de glande de Skeine et Bartholin.

Chez l’homme, on le retrouve au niveau de l’urètre, de sillon balano-prépucial de prostate et des vésicules séminales, sa transmission se fait habituellement contage vénérien et parfait comme silure des lignes et objets de toilette.

A.7. Le sida

Le mot SIDA signifie Syndrome s’Immunodéficience acquise. C’est le stade avancé de l’infection à VIH au cours duquel la personne présente des infections opportunistes et d’autres maladies (sarcome de kaposi).

Généralement, il est reconnu que le virus du VIH entre dans l’organisme humain mais avant la présence ou manifestation de la maladie proprement dite, il y a plusieurs années qui s’écoulent ; la personne infectée peut vire même pendant dix ans ou au-delà avant l’apparition de la maladie.

Au début l’infection passe inaperçue parfois, un syndrome grippal est ressenti quelques semaines après l’introduction du virus dans l’organisme.

La virémie est cependant très élevée, pendant cette période. Le patient est donc infectieux et cette contaminer les autres sujets. Tandis que les anticorps contre le VIH n’est pas encore détectables. En ce moment la recherche des anticorps au laboratoire est négative ; on parle donc  de la « période fenêtre ou fenêtre sérologique ». C’est le temps le début de l’infection et l’apparition des anticorps.

  1. Infections urinaires sur grossesse

L’infection urinaire est l’une des pathologies les plus fréquentes au cours de la grossesse.

Elle touche presque 10% des femmes enceintes. Ces infections sont représentées par trois entités différentes :

La bactériémie est asymptomatique, la cystite aigue et la pyélonéphrite.

Cette bactériémie est le cas le plus fréquent. Très souvent elle survient entre la 9e et la 15e semaine de la grossesse. Non traitée, elle persiste durant la période de la grossesse contrairement aux femmes non enceintes.

Chez la bactériémie asymptomatique elle est intermittente à cause de ses conséquences. Elle doit nécessairement être dépistée systématiquement, notamment à l’aval de la bandelette urinaire dès que la grossesse est confirmée et à chaque consultation prénatale. Pour les infections urinaires, il y a :

B.1. La pyélonéphrite aiguë

Ce type d’infection affecte le bassinet et/ou les reins, son diagnostique est de plus facile. Elle apparait très souvent entre le cinquième et le sixième mois ; à 40 degrés Celsius, les signes fonctionnels sont : les frissons généralisés, douleurs lombaires unilatérales et ceci évoquent une coliques néphrétique dont la nausée, vomissement, émission des urines, trouble et des douleurs au toucher vaginal (TV).

En palpant la face lombaire lors de l’examen, ça provoque une douleur vice. On trouve le point relique, le point urétral moyen dans la fosse iliaque droite.

Le point urétral inférieur est douloureux au TV, la bandelette réactive urinaire est très positive par nitrite et leucocytes.

L’examen sanguin montre une hyperleucocytose franche à polynucléaire.

B.2. La cystite aiguë

Elle affecte la vessie, les patientes atteintes de cystite se plaignent toujours de la dysurie, d’impériosité mictionnelle, de la pollakiurie, de la brûlure à la miction et l’urine trouble. Ces derniers ne se plaignent pas de fière mais le point urétral inférieur peut être douloureux à l’examen clinique.

Le diagnostic ne sera pas toujours ne sera pas toujours facile chez la gestante avec pollakiurie, à l’augmentation du volume de l’urètre en fin de grossesse, les brûlures mictionnelles liées à une candidose vaginale, c’est la pratique de l’ECBU qui tranchera.

II.2. LES FACTEURS FAVORISANT LES IINFECTIONS URO-GENITALES CHEZ LA FEMME ENCEINTE

Pendant la période de la grossesse, les éléments qui favorisent les IUG sont très nombreux :

  • Une stase dans l’arbre urinaire avec des cavités atones et dilatées, cette dilatation prédomine sur l’urètre et beaucoup plus par l’imprégnation hormonale avec parésie de la musculature lisse que par la seule compression mécanique exercée par l’utérus.
  • Une anomalie urologique avant la grossesse (lithiase, sténose, urétrale, gêne à l’accouchement des urines, reflux vésico-urétral, vidage incomplète de la vessie, méat en positionextopique).
  • Les corps étrangers intra-vésicaux et les manœuvres iatrogènes (sonde, endoscope), une diminution du péristaltisme urétral et une glucoserie plus fréquente pendant la grossesse.
  • La modification de la tropicaliser de la muqueuse vésicale.
  • Une augmentation du volume urinaire pendant la grossesse
  • Certaines habitudes d’hygiènes : vêtement moulants et sou vêtements en fibres synthétiques qui favorisent la macération propice à l’IUG, bain moussant ou à remous.
  • Les facteurs locorégionaux dont la constipation et les infections génitales chez la femme enceinte.
  • L’ignorance des règles d’hygiène
  • L’utilisation des diaphragmes vésicaux.
  • L’âge élevé et la multiparité.

En général, retenons que les IUG ne sont pas des infections des urines mais celles de l’arbre urinaire. Elles sont très fréquentes pendant la grossesse et leur retentissement sur mère et le fœtus est très grave si elles sont négligées, voilà pourquoi les femmes enceintes doivent boire beaucoup de boissons non alcoolisées ( ± 2 litres par jour), réduire la fréquence des rapports sexuels, éviter l’infidélité conjugale, porter des habits amples et des sous vêtements en cotons et essuyer de l’avant vers l’arrière après les selles afin de prévenir ces infections.

Les infections à candida sont fréquentes chez les femmes enceintes et chez les diabétiques ; les contraceptifs oraux peuvent parfois favoriser la survenue.

Les toilettes vaginales fréquentes notamment avec des produits chimiques peuvent perturber le milieu vaginal normal. Les splays déodorants, les lessives, le adoucissants, les seuls bains peuvent provoquer des irritations vulvaires, les sous-vêtements trop serrés, non absorbants, non aérés ainsi qu’une mauvaise hygiène peuvent favoriser la multiplication des bactéries et une multiplication fongique.

Dans certains cas, l’irritation peut être secondaire à une sensibilité aux spermicides, à des lubrifiants ou au latex d’un diaphragme ou d’un préservatif.

II.3. LE MODE OU REGLE D’HYGIENE DE LA FEMME ENCEINTE

L’hygiène fait partie des mesures prophylaxiques destinées à protéger la femme enceinte et la grossesse, le régime alimentaire, l’hygiène vestimentaire, l’hygiène corporelle sont aussi d’une nécessité absolue.

II.3. a. L’hygiène vestimentaire

Pour ce type d’hygiène, signalons que les vêtements seront toujours amples, ne comprimant aucune partie du corps ; La femme enceinte portera des habits adaptés à son état tout en gardant le souci de son élégance. Elle évitera également les chaussures à haut talons et celles non adaptables à la marche. Le vêtement et le sous vêtement seront toujours repassés avant l’usage.

II.3.b. L’hygiène corporelle

La femme enceinte gardera toujours son corps propre, l’hygiène vulvaire est à encourager après chaque toilette, et même à l’absence de celle-ci, elle fera souvent quand les besoins se présentent.

La femme enceinte évitera également d’introduire les doigts dans le vagin car elle risque de se traumatiser par ses ongles et d’y introduire les microbes.

II.4. LE DIAGNOSTIC CLINIQUE ET PARACLINIQUE DES INFECTIONS URO-GENITALES CHEZ LES FEMMES ENCEINTES

La toute première consultation doit comprendre un examen clinique complet et un interrogatoire que doit faire préciser les caractéristiques des pertes, couleur, consistance, odeur, durée et symptômes. La  patiente doit préciser le moment d’apparition des pertes au cours du cycle. Si elles sont récidivantes et comment elles ont répondu à un traitement antérieur, si elles sont associées à un prurit, à des brulures, à une douleur ou une lésion vulvaire e quel est l’aspect le plus gênant.

L’interrogatoire doit également porter sur l’activité sexuelle, la contraception utilisée, les notions, d’écoulement urétral chez la partenaire ou des  prurits, des lésions pubiennes, d’irritation post coïtales, ou traitement anti-infectieux chez les partenaires.

L’utilisation des produits chimiques dans le vagin ou sur la vulve, un changement récent des produits de lessives, la notion d’infection parasitaire ou de la maladie vénérienne récente, on passe à la recherche d’un prurit pubien dans l’entourage immédiat.

Cliniquement, l’infection urinaire se présente sous deux formes différentes :

Bactériurie asymptomatique ; comme le nom  l’indique, il n’y a pas des symptômes cliniques.

La douleur à la miction, pollakiurie ne s’accompagnent pas forcement de bactériurie mais elles ont l’avantage de conduire  à la détection de la maladie.

La cystite se traduit par des douleurs mictionnelles souvent à type des brulures, la pollakiurie et la polyurie mais lorsqu’un des symptômes manque elle peut être méconnue au profil des troubles mictionnelles conséquences de la compréhension vésicale par l’utérus gravide.

La pyélonéphrite aiguë est une infection urinaire fébrile ; le tableau clinique est très bien connu : frissons, fièvre élevée de 39°C et ou au-delà de 39°C.

L’apparition  parallèle ou retardée d’une douleur lombaire est plus souvent droite avec irradiation vers la fosse iliaque, parfois de douleur à la miction et pollakiurie.

Des contractions utérines accompagnent souvent ce tableau et l’évolution spontanée n’est plus guère connue depuis les antibiotiques.

Sur le plan bactériologique, on peut faire l’uro-culture et en cas de pyélonéphrite l’hémoculture.

L’échographie peut apporter des renseignements en cas de pyélonéphrite ; l’urographie intra veineuse (4 clichés) est réservée dans le cas où la scène clinique (pyélonéphrite) ne réagit pas au traitement par les antibiotiques ou qu’une cause anatomique est suspectée (genreuréolytique), le frottis vaginal.

En cas d’infections génitales, on fait les analyses suivantes :

  • Examen à frais des secrétions vaginales
  • La coloration de gram de ces sécrétions
  • Culture bactérienne des sécrétions vaginales

SCHEMA THERAPEUTIQUE EN CAS DES IUG

Pyélonéphrite

Cystite

Clamidiose

Syphilis

Trichomonas vaginalis

Gonococcie

Chancre mou

Herpes génital

-  Pour la fièvre

Adulte : paracétamol : 2x1000mg/k

-  En cas de convulsion : Diazépam  0,5mg/kg en IR en utilisant la solution injectable.

-  Cimétidine 1600mg par jour pendant 10 jours

Si la cimétidine est efficace et la femme est gravement malade on donne l’ampicilline 100mg/kg/jr divisé en 4 prises en IVD pendant quelques jours puis relais oral jusqu’à 10jours.

-  Gentamycine IM 3mg/kg/jr divisé en 200.3IM x 5// 7 jrs.

-          Boisson abondante 3-4litres/jours.

·   Boisson abondante 3 à 4 l/jr//3jrs.

·   Cotrimoxazol comprimé 600mg en une prise.

·   Sin non on prend l’ampicilline peros 2g/j divisée en 3 prises //10jrs.

v Amoxicilline 3x500mg/jr//7jrs en peros

v Erythromycine comprimé 4x500mg/jr/7jrs.

v Oflaxacine 2x300mg/jr//7jrs en peros.

-  Benzanthine

-  Pénicilline

-  Benzil pénicilline

èMetronidazol 1g en peros en dose unique

èChez une femme enceinte on donne tridazol et c’est après le 1er trimestre de la grossesse.

· Céfotaxime 400mg en peros en dose unique ou 2g en injection IM en dose unique.

· Ceftriaxone 125mg en IM dose unique

· Cefixime 400mg en per os 1x400mg /jr

èCiprofloxacine

èErythromycine

èAzythromycine

v  Volcacidovis

v  Niclovis

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