Notre recherche était dans le but de connaître les facteurs favorisant les infections uro-génitales des femmes enceintes en CPN en se basant sur la connaissance des femmes enceintes sur les IUG, hygiène vulvo-vaginale pendant la grossesses et la fréquence des IUG antérieures chez les gestantes.

Nos résultats apparaissent clairement dans les tableaux ci-après.

Tableau n°1 : Répartition de l’échantillon selon : l’âge, la provenance, la profession, l’Etat civile et le niveau d’étude.

Les résultats prouvent que selon l’âge, 42% des femmes enquêtés ont l’âge variant entre 18 à 25 ans et 40% ont l’âge variant entre 26 à 35 ans, selon la provenance 75% proviennent du Quartier CHAHI, selon la profession, 45% sont des enseignantes, selon l’Etat civil 81% sont mariées et selon le niveau d’étude 85 femmes gestantes n’ont pas achevé les études secondaires équivalent à57%.

Tableau n°2 : Répartition de l’échantillon selon la connaissance sur les infections uro-génitales et niveau d’information sur les IUG

Ces résultats nous montrent clairement que sur 150 femmes gestantes enquêtées ces 69 femmes qui ont connaissance sur les IUG et 55% d’elles trouvent l’information à partir de l’éducation sanitaire ; les IUG les plus connues par ces dernières sont surtout la blennorragie et le VIH/SIDA.

74% de ces femmes gestantes savent certaines voies de transmission des IUG et la vie la plus connues par ces dernières c’est la sexualité non protégée.

HYGIENE VULVO-VAGINALE

Tableau n°3 : Pratique de bain intime

Ces résultats nous prouvent que sur le nombre de 150 femmes gestantes enquêtés, 45% font leur bain intime de derrière en avant (de bas en haut), 32% introduisent les doigts dans le vagin, 44% utilisent l’eau de source, 32% utilisent l’eau de robinet, 24% n’importe quelle eau.

De ces 150 femmes enquêtées, 95 font leur bain intime une fois par jour, 95 femmes s’essuient de bas en haut après défécation.

RECONNAISSANCE D’ATTEINTE DES IUG ANTERIEURES

Tableau n°4 : atteint des infections uro-génitales antérieures et attitudes prises

Ces résultats nous prouvent aussi que 27% des femmes enquêtées ont déjà souffert encore des IUG antérieures et 73% n’ont jamais trouvé une infection uro-génitale antérieure ; 49% ont déjà été atteintes des ICG une fois ; et 63% de ces femmes avaient soigné leurs IUG antérieures en allant à l’hôpital et/ou centre de santé (C.S).