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Chapitre 3. PRESENTATION ET DISCUSSION DES RESULTATS

3.1. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

3.1.1. Résultats Recueillis auprès des producteurs

Le tableau 1 suivant représente les différents pesticides en possession  des producteurs maraichers dans le territoire de Walungu.

Tableau 1 : Inventaire des produits phytosanitaires utilisés en culture maraichère dans le territoire de Walungu

Nom commercial

MA

Sélectivité

Pestes

Cultures

Dose

Dose 2

Observation

Insecticides

CYPERCAL 50 EC          

Cyperméthrine

sélectif

mouches, borer

oignon, tomate, Chou, piment

1 %

4cuilleres/20littre

Indexé

THIODAN 50 WP          

endosulfan

sélectif

Oïdium, trips, acarien vert

tomate, chou et oignon    

2%

4cc/10littres      

Indexé  *

SOUMITHION

endosulfan

sélectif

charançon

citron,orange

2%

LYNDANE

endosulfan

sélectif

charançon mangeur,

orangien

1 %

TAFGOR 40T                  

Dimethoate

sélectif

Mites, whitefly, mealybuf

Thé,café,oignon

30-50ml àl'ha

Chou,patate douce

ROKET

profenofos 40%     

total

Oïdium, trips,  mildiou          

Tomate

2000ml pour 1l d'eauetcyperméthrine4%

4cuilleres/15l

AMITIX,NOROTRAZ,BIMATRAZ

sélectif

tique,mouche,puces

puces élevage

2000l pour 1l d'eau

DUO-DIP                       

cyperméthrine

sélectif

tique,mouche,pucesélevage

1000ml pour 1l d'eau

et chlorphy-rophos

DUDU-ACELAMETRIN                                       

total                       

trips,aphicide,mites

 tomate, chou et aubergine

20-30ml

7cc/20l

FURY 10 EW                   

100 g/l zeta-cyperméthrine  

total

charançon, vers gris, larves

chou, oignons, poireau

4cuilleres/10l

0,15l/ha

4cuilleres/10l                    

Indexé     *

COTALM P 168

ECLambdacyhalothrine

sélectif

18g/l

8cc/20l                              

Indexé     *

Profenofos: 150g/l

FONGEX T 430 WP   

oxychlorure de cuivre 20% Soufre: 11%

sélectif

champignon, trips

tomate, chou

6cc/15l

6cc/15l                                          

Orthène 75 SPAcephate

8cc/20l                                          

Fongicide

DITHANE M-22 80 %

WPFénamidone + mancozèbe

Mildiou et Brûlure alternarienne

Tomate

5cuilleres/20l                     

5cuilleres/20l

Index   

BENLATE

bénomyl

sélectif

cercosporioses, nématodes

tomate, aubergine, chou

5cuilleres/20l               

3cui/15l                             

Index      *

LAVA

Dichlorvoxtotal

aphicide,mouche,punaise

Tomate, chou, salade

100ml

INDOFIL 

mancozeb80

sélectif

trips, champignon                       

Tomate

RIDOMIL

mancozeb80

sélectif 

cochenille, champignon

Tomate

4cui/20l

4cui/20l

SAFARI ZEB             

mancozeb80

sélectif

Sigatoka,anthracnose,althenaria,mildiou

Tomate et oignon

200-300g pour 100l

MURWEGO RW'UBUCURUZI 

victory-72mancozeb 

sélectif

mildiou

Tomate

Herbicide

WILLOSATE

Glyphosate

sélectif

KUTOO 2,4-D        

Diméthylamine

sélectif

                   

Légende : * indique que le produit est retrouvé chez les paysans mais absents chez les distributeurs locaux.

Il s’observe dans ce tableau que  la plus part des produits utilisés par les producteurs maraichers de Walungu sont déjà indexés au marché international. Il s’agit entre autres du THIODAN 50WP.Selon IRE il n’est plus homologué dans la culture du poivron et de la tomate. L’homologation de l’endosulfan est en cours d’élimination progressive. Les titulaires d’homologations doivent cesser de produire et de vendre des produits contenant de l’endosulfan avant le 31 décembre 2014. Il est interdit à toute autre personne de vendre des produits contenant de l’endosulfan après le 31 décembre 2015 et il est interdit aux producteurs d’en utiliser après le 31 décembre 2016.

Le FURY 10 EW est un produit dont le dosage est de 0,1-0,2 l/ha le règlement d’homologation a pris fin Jusqu’au 6.11.2015, FURY 10 EW, Pour protéger les organismes aquatiques des conséquences liées à la dérive, respecter dans les cultures maraîchères, petits fruits, grandes cultures et cultures ornementales une zone tampon non traitée de 100 m par rapport aux eaux de surface. Pour protéger des conséquences liées au ruissellement, respecter une zone tampon enherbée sur toute la surface de 6 m par rapport aux eaux de surface. La réduction de la zone liée à la dérive et les dérogations sont fixées dans les instructions de l'OFAG.

Le COTALM P 168 EC produit non homologué en côte d’ivoire en 2012 sur les cultures maraichères et autorisé uniquement sur la culture de coton (Fayolle-Poncet M, 2009)

BENLATE pesticides utilisés en 1999 au Guadeloupe en culture de bananeraie et interdit sur la culture maraichère (RAP, 2013)

Le tableau 2 suivant représente les nombres des femmes et des hommes pratiquant plus l’agriculture maraichère leurs anciennetés, les activités autre l’agriculture, l’appartenance à une coopérative agricole et ainsi que leurs superficies d’exploitation

Tableau2. Caractéristiques générales des producteurs maraichers

Variables

Modalités

Ciherano

Kamanyola

Kamisimbi

Mugogo

Sexe

Féminin

47.5%

23.3%

16.6%

65.5%

Masculin

52.5%

76.6%

83.3%

37.5%

Niveau d’étude

Analphabète

57.5%

55%

50%

57.5%

Primaire

25%

33.3%

36.6%

32.5%

Secondaire

Universitaire

12.5%

5%

11.6%

0

13.3%

10%

0

0

Ancienneté dans le maraichage

5 à 10

30%

66.6%

33.3%

40%

Plus de 10

42.5%

21.6%

30%

40%

moins de 5

27.5%

11.6%

36.6%

20%

Activité autre que l’agriculture

Eleveur

17.5%

21.6%

16.6%

30%

Enseignant

7.5%

5%

0

0

Rien

25%

13.3%

36.6%

17.5%

Vendeur

50%

60%

46.6%

52.5%

Appartenance à la coopérative agricole

Non

100%

75%

100%

100%

Oui

0

25%

0

0

Superficie des parcelles cultivées

0,1 à 0,25ha

10%

3.3%

6.6%

25%

0,25 à 0,5ha

35%

13.3%

30%

62.5%

0,5 à 1ha

45%

61.6%

40%

0

Moins 0,1ha

2.5%

6.6%

23.3

12.5%

plus de 1ha

7.5%

15%

0

0

Il ressort du tableau 1 ci-dessus que les hommes (62,9%) sont plus impliqués en culture maraîchère que les femmes. Cette tendance est plus marquée à Kamisimbi (83,3%), suivi de Kamanyola (76,7%) alors qu’une tendance inverse est observée à Mugogo où seulement 37,5% d’hommes s’adonnent au maraichage.

Il ressort du tableau 2 ci-dessus que les producteurs maraichers appartiennent en grande partie aux classes les moins instruits et dont la majorité interviewée n’a pas fréquenté l’école. Les analphabètes sont plus nombreux avec environ 57,5% à Mugogo et Kamisimbi suivi par Kamanyola (55%)  et  Ciherano (50%).

Il ressort de ce tableau 3 ci-dessus que les producteurs ayant une grande ancienneté dans leur travail ont entre 5 à 10 ans.  Cette tendance est plus marquée à Kamanyola  (66,6%), suivis de Mugogo (40%) alors que la tendance inverse est observée à Ciheranooùla majeure partie des producteurs à plus de 10 ans (42%) et  Mugogo (40%).

Il ressort du tableau 4 ci-dessus que le commerce est l’activité qui suit l’agriculture et pratiquée par 53,5% des maraichers. Cette tendance est plus marquée à Kamanyola (60%) suivis par 52,5% suivis par Ciherano 50%  et Kamisimbi (46,6%). L’élevage suit par contre le commerce soit 21%, cette tendance est plus observé à Kamanyola 21,6%, suivis par Mugogo 30% Alor qu’une tendance inverse s’observe à Kamisimbi soit 16,6% ceci nous observons que cette activité est suivis une majeure partie qui ne fait comme autre activité à part le commerce et l’élevage soit 21%, cette tendance est plus marquée à Kamisimbi soit 36,6% suivi par Ciherano 25%, suivi par Mugogo soit 17,5% alors qu’une tendance inverse s’observe à Kamanyola soit 13,3%.

Il ressort du tableau 5 ci-dessus que la majeure partie de nos enquêtés n’appartient pas à une coopérative agricole (91,1%). Cette tendance est plus marquée à Ciherano, Kamisimbi et Mugogo soit respectivement 100% suivi par Kamanyola (75%) de non appartenance. Avec une tendance inverse plus à Kamanyola (25%).

Au vu de ce tableau 6, il se remarque que tous les sites enquêtés présentent une superficie d’exploitation moyenne autour de 0,5 à 1ha (39,4%). Cette tendance est plus marquée à Kamanyola (61,7%),  Ciherano (45%) et Kamisimbi (40%).   A Mugogo, la superficie des maraichers est à 62,5% d’une moyenne de 0,25 à 0,5ha.

Le tableau 3 suivant représente les principales cultures maraichères se trouvant dans notre milieu d’étude

Tableau3. Principales  cultures maraichères dans les différents sites

Cultures

Ciherano

Kamanyola

Kamisimbi

Mugogo

Tomate

2.5%

36.6%

0

0

Tomate et aubergine

0

41.6%

0

0

Tomate et oignon

20%

11.6%

0

0

Chou

2.5%

0

0

5%

Chou et ail

20%

0

0

12.5%

Chou et aubergine

0

0

26.6%

32.5%

Chou et carotte

0

0

73.3%

5%

Chou et oignon

22.5%

0

0

45%

Oignon et ail

17 ?5%

0

0

0

Tomate et ail

7.5%

0

0

0

Tomate et chou

7.5%

6.6%

0

0

Tomate et piment

0

3.33%

0

0

Il ressort de ce tableau que la culture pratiquée est fortement dépendante de la zone de culture. La tomate est la culture maraichère la plus cultivée à Kamanyola dans la basse altitude par plus de 90% des maraichers. Elle est soit pratiquée seule (37%), associée à l’aubergine (41,6%) ou à l’oignon (12%). En haute altitude (Mugogo, Kamisimbi et Ciherano) par contre, c’est la culture des choux6 qui est très rependue et pratiquée par 80% des maraichers de ces zones. Il y est cultivé seul (3%) mais plus en association avec d’autres cultures comme la carotte (21,8%), l’oignon (24,5%), l’aubergine (19%), l’ail (11,8%) et la tomate (3%). Le piment n’est pratiqué que par 1% des maraichers dans tout le territoire de Walungu.

Le tableau 4 suivant représente les réponses des enquêtés par rapport au lavage après pulvérisation, les produits utilisés pour leur lavage, possession des habits de travail et leur lessivages, matériels des pulvérisations ainsi que les moments de pulvérisationsdes pesticides

Tableau4. Caractéristiques des pratiques phytosanitaires à incidence sur la santé dans les différents sites d’étude

Variables

Modalités

Ciherano

Kamanyola

Kamisimbi

Mugogo

Lavage après pulvérisation

non

60%

63.3%

50%

50%

oui

40%

36.6%

50%

50%

Produits utilisés pour le lavage

Autre

0

1.6%

0

0

Rien

87.5%

80%

86.6%

72.5%

Savon

12.5%

18.3%

13.3%

27.5%

Habits de travail

non

100%

93.3%

80%

82.5%

oui

0

6.6%

20%

17.5%

Lessive des  habits de travail

non

80%

73.3%

100%

92.5%

oui

20%

26.7%

0

7.5%

Matériels des pulvérisations

Arrosoir avec un balai

0

0

3.33%

17.5%

Bassin avec un balai

65%

3.33%

76.6%

45%

Casseroles avec un balai

pulvérisateur

35%

0

1.6%

95. %

20%

37.5%

Moment de pulvérisations

Midi ou soir

5%

76.6%

6.6%

67.5%

Matin

25%

13.3%

6.6­­%

22.5%

Matin ou soir

2.5%

3.3%

0

2.5%

Midi

55%

5%

83.3%

5%

Soir

12.5%

1.6%

3.3%

2.5%

Il ressort du tableau ci-dessus que la majorité des producteurs maraichers (57%)  ne se lavent pas les mains après qu’ils aient pulvérisés les produits dans les champs. Cette tendance est plus marquée à Kamanyola (63,3%), Ciherano (60%), Mugogo et Kamisimbi (50%).

Il  ressort de tableau ci-dessus que les producteurs maraichers de nos sites d’études lavant les mains après usage des pesticides les font à plus de 80% sans savons quel que soit les sites.

Il ressort de ce tableau ci-dessus que la majorité des producteurs maraichers n’ont pas des habits spécifiques pour la pulvérisation comme par exemple des salopettes (90%). Cette tendance est plus marquée à Ciherano (100%), Kamanyola (93,3%), Mugogo (82,5%) et Kamisimbi (80%).

Il  ressort de ce tableau ci-dessus que la majorité des producteurs maraichers (84,1%)  ne lessive pas leurs habits de travail.  Cette tendance est plus marquée à Kamisimbi (100%), Mugogo (92,5%), Ciherano (80%) avec une tendance inverse à Kamanyola (26,6%).

Il ressort de tableau ci-dessus que les producteurs maraichers stockent leurs produits pesticides dans leur chambre à coucher sous prétexte qu’ils les mettent loin de leurs enfants (54,7%). Cette tendance est plus marquée à Mugogo (60%), Kamanyola (56,6%), Ciherano et Kamisimbi (50%). D’autre par contre mettent leur produit sur la table (17,6%), une  tendance beaucoup marqué à Kamanyola (23,3%), suivi par et Ciherano 20%.  D’autres par contre, les placent dans l’armoire (12,3%). 

Il ressort de ce tableau ci-dessus que le moment d’application des pesticides pour nombreux des producteurs n’est pas fixe selon que le producteur est proche ou éloigné de son champ.  Ils peuvent le faire soit le matin et  midi ou soir (46,4%).Cette tendance est plus marquée à Kamanyola (76,6%)  et  Mugogo (67,5%). A Kamisimbi et Ciherano par contre l’application se passe à midi par respectivement 83,3%  et  55%  des producteurs.

Le tables 5 donne les niveaux des connaissances du danger sur la santé, leur effet sur les rendements, les séminaires sur l’utilisation, les mesures prises après pulvérisation, maladies dues aux pesticides, la destination des récipients après traitements, les respects des explications reçus des fournisseurs, pulvérisation aux  abords des sources, mélange des produits, ainsi que la fréquence de pulvérisation.

Tableau5. Evaluation des connaissances des pesticides par les producteurs maraichers

Variables

Modalités

Ciherano

Kamanyola

Kamisimbi

Mugogo

Danger sur la santé

Non

57.5%

30%

50%

20%

Oui

42.5%

70%

50%

80%

Effet sur le rendement

Baisse

5%

8.3%

33.3%

2.5%

Hausse

45%

63.3%

26.6%

45%

Stationnaire

50%

28.3%

40%

52.5%

Séminaires sur l’utilisation

Non

100%

100%

100%

100%

Bain avec savon

5%

18.3%

13.3%

17.5%

Mesures  prises  après pulvérisation

Bain sans savon

70%

25%

66.6%

70%

Rien

25%

56.6%

20%

12.5

Maladies dues aux pesticides

Aucune

0

0

0

3

irritation, démangeaison, maux de tête

100%

100%

93.3%

92.5%

Manque d'appétit, maux de tête,  fatigue

0

0

6.6%

7.5%

Destination des résidus après usage

Abandon dans le champ

70%

41.6%

80%

70%

Conservation de boisson

5%

6.6%

0

30%

Incinération

2.5%

13.3%

10%

0

Recyclage pour usage domestique

22.5%

38%

10%

10%

Respect des explications reçus des fournisseurs

non

39

52

30

36

oui

1

8

0

4

Pulvérisation aux  abords des sources

oui

100%

96.6%

100%

100%

non

0

3.3%

0

0

Mélange des produits

non

45%

1

53.3%

10%

oui

55%

98.3%

46.6%

90%

Fréquence de pulvérisation

1fois avant récolte

0

0

0

12.5%

2 fois avant récolte

7.5%

0

3.3%

10%

3 fois avant récolte

27.5%

0

20%

5%

4 fois avant récolte

50%

0

43.3%

67.5%

Plus de 4 fois

15%

100%

33.3%

12.5%

Il ressort de ce tableau ci-dessus que les producteurs maraichers sont conscients que les pesticides sont dangereux sur la santé humaine (62,3%).  Cette tendance est plus marquée à  Mugogo (80%), Kamanyola (70%)  et Kamisimbi (50%) alors qu’à Ciherano 57,5% ne reconnaissent pas les pesticides comme dangereux.

Il ressort du tableau ci-dessus que les producteurs apprécient les rendements des cultures traités par les pesticides car il Ya hausse des rendements (48,2%), cette tendance est plus marquée à Kamanyola (63,3%), Mugogo et Ciherano (45%), alors qu’une tendance inverse s’observe à Kamisimbi où  il Ya baisse est signalée par 33,3% des producteurs alors que 41,1% des  producteurs signalent que le rendement reste stationnaire en dépit de l’usage du produit.

Il ressort de ce tableau ci-dessus qu’aucun producteur n’a jamais reçu de séminaire de formation sur l’utilisation des pesticides.

Il ressort de ce tableau ci-dessus que les producteurs prennent comme mesure après pulvérisation le bain mais malheureusement sans savon (53,5%), tendance plus marquée à Ciherano et  à Mugogo (70%), Kamisimbi (66,6%). La tendance inverse s’observe cependant à Kamanyola où  rien n’est pris comme mesure (56,6%).

Il ressort du tableau ci-dessus que les producteurs apprécient les rendements des cultures traités par les pesticides car il ya hausse des rendements (48,2%), cette tendance est plus marquée à Kamanyola (63,3%), Mugogo et Ciherano (45%), alors qu’une tendance inverse s’observe à Kamisimbi où  il ya baisse est signalée par 33,3% des producteurs alors que 41,1% des  producteurs signalent que le rendement reste stationnaire en dépit de l’usage du produit.

Il ressort de ce tableau ci-dessus que les producteurs maraichers se heurtent à différentes maladies qui seraient dues à l’utilisation des pesticides. Il s’agit principalement de  l’irritation, de la démangeaison, des maux de tête reconnue par plus de 97% des producteurs. Une faible proportion des enquêtés à Kamisimbi ont reconnu le manque d’appétit, les maux de tête et des signes de fatigue.

Le tableau ci-dessus montre que qu’après traitement plus de 61,7%des producteurs abandonnent les récipients dans les champs. Cette tendance est plus forte  à Kamisimbi et Mugogo et Ciherano avec respectivement plus de 80 et 70%. Un bon nombre aussi soit plus de 25% des producteurs les recyclent pour d’usage domestique, une tendance fortement observée à Kamanyola pour plus de 38% des maraichers de ce groupement.

Il ressort de ce tableau que même les producteurs qui reçoivent des explications auprès des distributeurs locaux des pesticides ne les mettent pas en pratique (68,8%) par le fait selon eux que beaucoup des vendeurs leurs donnent des explications non valables. Il ya donc un manque de confiance mutuelle entre les producteurs et les fournisseurs.

Il ressort de ce tableau que la plupart des producteurs maraichers (98,8%) pulvérisent des pesticides même au bord des sources d’eau et des nappes.

Il ressort de ce tableau ci-dessus que les producteurs font un mélange de leurs produits pour accroitre leur efficacité (77%).  Cette tendance est plus marquée  à Kamanyola (98,3%) et  à Mugogo (90%).

Il ressort de ce tableau ci-dessus que les différents matériels utilisés par les producteurs lors de l’application des pesticides sont entre autres  le  bassin avec un balai (40%). Cette tendance est plus marquée à Kamisimbi (76,6%), Ciherano (65%).   À Kamanyola 95% recourent  au  pulvérisateur  alors que l’utilisation des casseroles avec un balai est constatée   à Mugogo (37,5%) et Ciherano (35%).

Il ressort de ce tableau ci-dessus que la fréquence de traitement des cultures faite par les producteurs est supérieure à 4 selon 47,6% des maraichers. Cette tendance est plus marquée à Kamanyola où la pulvérisation est régulière tout au long du cycle cultural (100% des producteurs) sans même respect du délai d’attente. %. Les traitements se fait quatre fois avant récolte dans d’autre milieu (35,2%) avec la tendance plus forte à tendance est plus Mugogo (67,5%), Ciherano (50%) et Kamisimbi(43,3%)

Le tableau 6 suivant représente les principales contraintes dans la culture maraichère de notre milieu d’étude

Tableau 6. Différentes contraintes dans l’utilisation des pesticides en maraichage

Contraintes

Ciherano

Kamanyola

Kamisimbi

Mugogo

Prix élevé

5%

45%

73.3%

25%

Prix élevé et inaccessibilité

67.5%

15%

3.3%

50%

Prix élevé et qualité

17.5%

36.6%

23.3%

25%

Le tableau ci-dessus montre que qu’après traitement plus de 61,7%des producteurs abandonnent les récipients dans les champs. Cette tendance est plus forte  à Kamisimbi et Mugogo et Ciherano avec respectivement plus de 80 et 70%. Un bon nombre aussi soit plus de 25% des producteurs les recyclent pour d’usage domestique, une tendance fortement observée à Kamanyola pour plus de 38% des maraichers de ce groupement.

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