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Chapitre 1.GENERALITESUR L’EVALUATION DES RISQUES PHYTOSANITAIRES ET ENVIRONNEMENTAUX

. Généralité sur les cultures maraichères

Les légumes constituent une composante importante des régimes alimentaires quotidiens en Afrique, et des sources importantes de revenu, particulièrement dans les zones urbaines et périurbaines. Près de vingt différents types de légumes indigènes et exotiques sont cultivés sur les principaux sites de production maraîchère de l’Afrique de l’Ouest (Bordatetal.,2004). Ces cultures fournissent à bon marché des protéines, des vitamines et d’autres éléments essentiels pour la santé et le bien-être. En Afrique de l’Ouest, les légumes sont généralement cultivés dans les écologies pluviales des hautes terres et dans les écologies des basses terres telles que les « bolilands », les prairies fluviales et les vallées marécageuses intérieures. Les agroécosystèmes de ces différentes écologies ouest-africaines offrent d’excellentes opportunités pour la production maraîchère commerciale (Chadhaet al, 2006).Protection des cultures maraîchères, dans les cultures maraîchères, la diversité des cultures, les modes de culture et certaines pratiques de production maraîchère attirent toutes sortes d’organismes (bactéries, champignons, insectes, acariens, nématodes parasites et virus), qui peuvent être bons ou mauvais pour la plante (Coyne, 2007)

Certaines études au sud-Bénin ont porté sur l’évaluation de la rentabilité des légumes. Les spéculations les plus rentables ont été la tomate et le piment (Singboet al.,2004). Coste et al. (2004) se sont appuyés sur une analyse de la compétitivité prix, des coûts de revient (coûts de production et coûts de commercialisation) des filières tomate et pomme de terre au Bénin, au Niger et au Nigéria. L’étude a montré que les coûts de production de tomate augmentent fortement au Bénin en contre-saison. En saison des pluies, le prix de revient de la tomate béninoise est plus bas que ceux des produits provenant des bassins concurrents. Pour ce qui est de la pomme de terre, celles en provenance du Nigéria sont plus compétitives que celles originaires du Bénin (Fanou, 2008).La Matrice d'Analyse de Politique (MAP) a été utilisée par l'IITA (2002) pour déterminer la compétitivité des systèmes de production de la tomate et du chou au Bénin et au Ghana. Les résultats obtenus montrent que le système de production de chou le plus rentable au Bénin est celui qui utilise la motopompe pour l'irrigation et assure les traitements phytosanitaires par un bio pesticide (Dipel ou biotit). Au Bénin, la tomate produite dans un système utilisant les pesticides chimiques et les engrais est la plus rentable ; mais ses coûts sont aussi les plus élevés (Fanou,2008).

1.2. Usage des pesticides en cultures maraichères

Les pesticides améliorent la qualité des récoltes et des rendements. D’un point de vue économique, l’utilisation des pesticides apparait bénéfique; en l’absence des traitements adéquats,  les pertes dues aux dégâts sur les cultures seraient quatre fois plus importantes (Samuel et al., 2007).

Les pesticides sont de plus en plus utilisés dans la production agricole dans les pays d’Afrique subsaharienne pour optimiser les rendements. Les pesticides sont des substances ou mélanges de substances utilisées pour détruire, neutraliser ou empêcher d’agir un insecte, un ravageur, un vecteur de maladie humaine, une espèce végétale ou animale nocive ou gênante au cours de la production, de la transformation, de l’entreposage, du transport ou de la commercialisation des denrées alimentaires, des produits agricoles, des bois, et de dérivés de bois ou d’aliments pour animaux, ou susceptible d’être administré à des animaux pour détruire les insectes, les arachnides, ou autre parasite à la surface de leur corps, ou à l’intérieur de leur organisme (FAO, 2002).

L’utilisation de ces produits doit se faire dans le respect de certaines règles afin de prévenir tout dommage pour l’homme et l’environnement.Des problèmes de santé humaine consécutifs à l’utilisation des pesticides en agriculture ont été rapportés dans le monde entier

(Sambornet al., 2004; Tomenson et Matthews, 2009).

Les conséquences environnementales de l’utilisation des pesticides portent sur la qualité de l’air, du sol, de l’eau et leur impact sur la biodiversité (Pimentelet al., 1993). En Afrique de l’Ouest, une contamination de la nappe phréatique par les pesticides a été observée dans la zone périurbaine maraîchère des Niayes au Sénégal (Cisséet al., 2003). Une contamination de l’eau souterraine par les pesticides organophosphorés et organochlorés a été observée dans plusieurs régions en Côte d’Ivoire (Traoré et al., 2006). Après épandage des pesticides sur les feuilles de plantes, ilfaut un délai d’attente pour effectuer des récoltes afin d’éviter d’éventuelles contaminations des produits alimentaires. Ces délais ne sont toujours pas respectés. Des teneurs de résidus dépassant 0,5μg/g pour les organochlorés (DDT, Endrine, Heptachlore) ont été décelées dans des légumes au Sud-Bénin (Assogba-Komlanet al., 2007). Comme dans la majorité des pays d’Afrique subsaharienne, les agriculteurs de la commune rurale de Tori-Bossito, connaissent mal la toxicité réelle des pesticides qu’ils utilisent et leur mode d’utilisation sécuritaire (Ahouangninouet al., 2011).Certains pesticides présentant des risques toxicologiques élevés sur la santé humaine et sur l’environnement étaient utilisés en milieu rural à Tori-Bossito (Ahouangninouet al., 2012).

1. 3. Effets  des  pesticides sur la santé humaine et l’environnement

1.3.1. Pesticides et santé humaine

Cancérogenèse : Chez les agriculteurs, malgré une espérance de vie plutôt supérieur à la moyenne du fait d’une sous mortalité par maladies cardiovasculaires et par cancer en général, la mortalité et l’incidence de type de cancers sont augmentées. Il s’agit en général de cancers peu fréquents voire rares tels que les cancers des lèvres, de l’ovaire, du cerveau, la plupart des cancers du système hématopoïétique (leucémies, myélomes, lymphomes), le mélanome cutané et les sarcomes des tissus mous. Le cancer de la prostate et de l’estomac, cancers nettement plus fréquents, seraient également concernés (Blair et al.,2004). L’augmentation du risque va de 1,1 à 7 selon les études, selon les localisations tumorales et selon la façon de mesurer l’exposition. Une méta-analyse réalisée par Acquavellaet al. (2006) sur les données de 37 études portant sur les agriculteurs, n’a confirmé que l’excès de cancer des lèvres mais ce résultat ne concerne que l’exposition à l’activité d’agriculteur en général. Il vient en contradiction des nombreux articles, publiés notamment par l’équipe de Blair du National Cancer Institute aux USA, qui prennent en compte l’utilisation de pesticides (Blair et al.,2004).

Effets sur la reproduction et le développement : Les pesticides ont été identifiés en tant qu’agents susceptibles de porter atteinte au processus de fertilité masculine, via une toxicité testiculaire, suite aux conséquences de l’utilisation du dibromochloropropane (DBCP). Ce nématocide, employé au cours de la période 1960-1970 dans de nombreux pays des zones tropicales et subtropicales, a donné lieu, dans le cadre d’expositions professionnelles, à des dizaines de milliers de cas de stérilité dûment documentés (Slutskyetal., 2002).

Processus impliqués dans le devenir des pesticides dans les sols conditionnant leur disponibilité et, par conséquent, leur efficacité phytosanitaire ou la manifestation de leur caractère polluant (Barriusoetal.,2006).

1.3.2. Pesticides et environnement

Une étude réalisée dans le ruisseau Saint-Georges (effluent de la rivière l’Assomption) avait comme objectif d’évaluer l’impact de la pollution agricole sur les organismes benthiques et piscicoles de ce cours d’eau situé en milieu rural sans source de pollution industrielle (Richard et Giroux, 2004). Les analyses ont démontré la présence de 17 pesticides dans le ruisseau Saint-Georges (15 herbicides, 1 insecticide et 1 fongicide). Les herbicides détectés le plus régulièrement et à des concentrations les plus élevées étaient l’atrazine, le métolachlore, le bentazone, le dicamba, le 2,4-D. De fait, selon les auteurs, l’atrazine aux concentrations de 1 à 5 µg/l observées dans le ruisseau Saint-Georges, peut réduire la croissance des algues vertes, inhiber partiellement la photosynthèse du phytoplancton, réduire la productivité primaire, la production d’oxygène dissous et la respiration des communautés aquatiques (Richard et Giroux, 2004). Chez les poissons, cette étude visait aussi à noter la présence de parasites et d’anomalies (déformation, érosion des nageoires, lésion et tumeur), en particulier l’érosion des nageoires, n’a été signalée que dans les sites fortement contaminés par les pesticides ou situés à proximité des zones d’application (Richard et Giroux, 2004).La population d’amphibiens est mondialement en déclin et plusieurs hypothèses ont été soulevées pour expliquer les causes de ce déclin. Les causes possibles sont la perte ou la dégradation des milieux humides ou encore l’influence conjuguée de multiples facteurs : changements climatiques, augmentation des rayons ultraviolets (UV), introduction d’espèces exotiques, surexploitation (alimentation humaine), pollution, etc. (Aubertotet al., 2005; Centre Saint-Laurent, 2005a).Les contaminants chimiques en provenance de l’agriculture ont été proposés comme une des causes possibles de ce déclin (Davidson et al., 2002). L’étude a démontré que les amphibiens, considérés comme étant particulièrement sensibles à de nombreux pesticides, peuvent être plus sujets à des stress environnementaux et à l’exposition aux toxines car une partie de leur développement se déroule dans l’eau elle démontre aussi que le taux de malformation atteignait 12 % en milieu agricole pourraient être attribuables à des facteurs environnementaux, dont les pesticides (Société de la faune et des parcs du Québec, 2002; Aubertotet al., 2005).

Impacts sur les oiseaux : Le recensement des oiseaux affectés par les pesticides est difficile à réaliser, car seule une faible proportion des décès est documentée. En effet, la plupart des oiseaux empoisonnés se cachent et vont mourir dans des endroits éloignés et il existe peu de surveillance et d’information dans ce domaine. Selon les scientifiques d’Environnement Canada (Environnement Canada, 2002a), plusieurs pesticides actuellement homologués pourraient provoquer une mortalité aviaire significative même lorsque les taux d'application indiqués sont respectés et que les instructions sur l'usage du produit sont rigoureusement suivies. Selon ces scientifiques, les oiseaux vivant à proximité des terres agricoles peuvent être plus sujets à des intoxications aux pesticides (Environnement Canada, 2002a).

1.2.4. Evaluation des risques sanitaires et environnementaux

La qualité des eaux souterraines devrait faire l’objet d’une surveillance plus précise du fait de la mise en place d’un réseau national de connaissance des eaux souterraines, destiné à " suivre dans le temps l’état de la ressource et son évolution, dans une optique d’aide à la décision et à l’action ".Actuellement les données proviennent du réseau de surveillance sanitaire, elles font état d’une contamination par les pesticides suspecte dans 35% des points de mesure et certaine dans 13%, 52% des points de mesure étant considérés comme non contaminés (ASP et al.,2002).

Les eaux courantes, si elles subissent une dégradation de leur qualité du fait de la présence de matières organiques et à une diminution de l’oxygène dissous, peuvent être également contaminées par des résidus de traitement par pesticides. Actuellement, les seules données disponibles et exploitables au niveau national proviennent du réseau national de bassin cependant les programmes de mesure diffèrent d’un bassin à l’autre et conduisent à une interprétation prudente. Globalement, il apparait une contamination généralisée par les pesticides, y-compris à l’aval des grands fleuves, zones de dilution importante (Morrisoetal,.2002).

Le système de mise à jour consiste en une évaluation périodique d’un certain nombre  de substances chimiques et d’agents microbiologiques jusqu’à la parution d’une prochaine édition, prévue environ 10 ans après la seconde. Les bases de calcul des valeurs guides se fondent sur une consommation quotidienne de2 l d’eau par une personne de 60 kg. Lorsqu’il apparaît que les enfants et les nourrissons sont particulièrement exposés à la substance, la valeur est calculée en prenant en compte un enfant de 10 kg consommant1 l d’eau par jour et un nourrisson de 5 kg consommant 0,75 l par jour (Ritter, 2003).

Les pesticides sont considérés comme pouvant être un facteur de risque de la maladie de Parkinson. La revue de la littérature réalisée par Zuber et Alperovitch (1991) sur Maladie de Parkinson et facteurs environnementaux évoque l'association entre habitat rural et maladie de Parkinson dans les pays industrialisés, liée éventuellement à l'utilisation professionnelle d'herbicides. Si un certain nombre d'études ont mis en évidence une association entre Maladie de Parkinson et exposition aux pesticides.  Les études cas-témoins pour leur part semblent discordantes et ne permettent pas de conclure sur le rôle effectif des pesticides dans la survenue d'une Maladie de Parkinson. La Maladie de Parkinson semble la plus étudiée, 100 000 personnes seraient atteintes en France (Rowland, 2005)

Méthodes d’évaluation : Les  mesures  in situ  permettent  d’évaluer  précisément  les risques  mais elles sont coûteuses et contraignantes, elles sont  affectées  d’une grande variabilité en fonction des conditions agropédoclimatiques et il est généralement difficile de les multiplier  (Reus et al.,2002 ;Calvet et al., 2005). Les méthodes d’évaluation les plus simples reposent uniquement sur les techniques ou sur les données liées  à  l’utilisation  des  pesticides.  Elles  consistent  à  comparer  les doses appliquées, le nombre de matières actives utilisées ou  la  fréquence de traitement, (Levitan, 2005). D’autres méthodes reposent sur  l’évaluation de  la mobilité (caractérisée par  la rétention dans les sols) ou de la persistance (caractérisée par la dégradabilité dans les sols) des m.a. indiquant un impact potentiel sur le sol (molécules persistantes) ou sur  l’eau (molécules mobiles). La  combinaison (agrégation) des paramètres permettant de décrire ces deux processus a conduit à l’élaboration d’indices empiriques d’évaluation du risque de contamination des eaux souterraines (Worrall, 2000 ;Gustafson, et al., 2001).

1.2.5. Mesures préventives pour limiter la pollution  et l’exposition au cours de l’application.

La manipulation des pesticides exige de faire preuve de vigilance et de beaucoup d’attention et d’adopter des mesures de sécurités adéquates, que ce soit au moment de transport, de stockage, de l’application et du rinçage des contenants ainsi qu’au moment de la préparation de la bouillie (MAPAQ, 2010). Les mesures à prendre au moment de transport sont telles que: transportez les produits dans leur contenants d’origine en bon état, en les immobilisant de papier et de carton contre la pluie et l’humidité, ne transportez jamais les pesticides en même temps que de l’eau potable, des aliments, des semences, des animaux. Un bon rinçage des contenants vides des pesticides permet de récupérer jusqu’ à 5% du produit en plus de réduire les risques pour la santé et l’environnement (Duchemin, 2006).

Les effluents de rinçage de matériel peuvent être épandus sur les sols de culture ou traités en bio bacs (ou autres systèmes agréés) afin de limiter la pollution du milieu. Egalement pour limiter l’exposition, l’utilisateur se doit de respecter les consignes de sécurité propres à l’utilisation des produits chimiques toxiques (conseils de prudence), de porter des protections adaptées (gants, lunettes, vêtements, masque à cartouche filtrante) et de manipuler les produits avec soin, selon les bonnes pratiques (Commission Européenne, 2003).

1.2.5. Législations relatives à l’utilisation des pesticides à usage agricole

L’état sur la loi relatifs à l’agriculture à son chapitre 6 des mesures phytosanitaires, à l’article 47 alinéa premier, l’état  a l’obligation de mettre en œuvre la politique de surveillance et de protection sanitaire des végétaux et produits végétaux sans danger à l’environnement et à la santé de l’homme et les organismes non cible (la loi portant principe fondamentaux relatifs à l’agriculture,2011).

L’homologation est le processus par lequel les autorités nationales ou régionales compétentes approuvent la vente et l’utilisation d’un pesticide après examen de données scientifiques complètes démontrant que le produit contribue efficacement aux objectifs fixés et qu’il ne présente pas de risques inacceptables pour la santé humaine et animale ou pour l’environnement (FAO, 2010).

Depuis le 1er juin 2014, une nouvelle législation concernant l’épandage des produits phytopharmaceutiques est entrée en vigueur dans le monde. Autrement dit, on ne peut pas épandre n’importe quel pesticide où on veut et comme on veut. Les communes et les pouvoirs publics sont en ligne de mire de cette nouvelle loi, mais le particulier est lui aussi concerné (CRIE, 2014).

Connaissances paysannes sur la gestion des maladies des cultures maraichère

Les raisons qui motivent l’intention d’employer les pesticides sont l’esthétisme, la croyance en leur efficacité, l’intolérance envers les mauvaises herbes et les insectes, la pression sociale ainsi que le manque d’information des individus sur les pesticides, leurs risques potentiels pour la santé et les alternatives (CPEDD, 2000).

1.2.8. Maladies et ravageurs pour quelques culture maraichères

Oignon : Traitements et préventions : - Reconnaître les ennemis avant de prendre les mesures de prévention sur maladie ou ravageurs. - Tous les traitements doivent être additionnés d'un mouillant (agristick). - Ravageurs :- Thrips, Teignes et Insectes défoliateur Traitement en insecticide obligatoire : - Traitement avec SALUT : contre les Thrips. -Traitement AKITO 5 EC ou DELTAGRI : contre les Teignes et les Insectes défoliateurs 5.3- Maladies : - Mildiou, Botrytis, Alternariose Traitement en fongicide obligatoire :- Traitement une fois avec PENNCONZEBE à la pépinière (stade de 2 feuilles). - Traitement tous les 7 à 10 jours avec PENNCONZEBE (2,5 kg/ha) - PENNCONZEBE, CUPROFIX (5kg/ha). Utiliser le PELTAR FLO (5l/ha) : traitement Curatif (Krollet al,.2000).

POIREAU : Teigne du Acrolepiopsisassaectella : Dégâts : Les larves s’attaquent au poireau et la plupart  des Allium cultivés. Elles réalisent des galeries dans le feuillage et, parfois, pénètrent dans le cœur du poireau. Lutte : traitements à base de Bacillus thuringiensis. Cette bactérie ne s’attaque qu’aux larves de papillons. Il est donc sans danger pour la santé et l’environnement. Les larves ingèrent la substance lorsqu’elles se nourrissent des feuilles de poireau. La bactérie se développe dans le corps de la larve en produisant une toxine qui provoque sa mort. Autre ravageur (Phytomyzagymnostoma) s’attaque à la plupart des Allium: poireau, ail, oignon, les galeries réalisées par les larves affaiblissent les plantes. Les feuilles se ramollissent et se déforment. Il s’en suit un arrêt de la croissance du poireau, suivi de son dépérissement complet. Lutte: Il n’existe pas de solutions curatives, préventivement, utilisez un filet anti-insecte pendant la période de vols de cette mouche. Faites en sorte que le filet ne touche pas les feuilles du poireau. Enfin, gérez, si cela est possible, la date de semis pour éviter la présence de feuillage pendant la période des vols (Adalia, 2008)

TOMATE : Traitement du sol les sols sous cultures maraîchères sont dans la plupart des cas infestés de nématodes. Il faut donc traiter le sol avec:- le Furadan à raison d’une pincée par poquet;- le rugby 10 à raison de 2g par mètre linéaire.

NB : Les rotations culturales appropriées permettent d’éviter les ravageurs et maladies du sol. La culture de tomate ne doit pas être par exemple précédée des cultures de piment, de chou, qui sont toutes sensibles aux nématodes. Lutte : chimique contre les ravageurs les traitements commencent deux semaines après le repiquage et finissent deux semaines avant les récoltes. Il existe une gamme de produits pour lutter contre les ravageurs de la tomate. Les plus disponibles et recommandés sont: Sumithion: tous les 15 jours à la dose de 40 à 80 ml par 400 m2 soit 1 à 2 litres par hectare; Malathion: tous les 15 jours à la dose de 40 ml par 400 m2 soit 1  litre par hectare; Talstar : toutes les semaines à la dose de 1 litre/ha ;  Lutte chimique contre les maladies : Les produits recommandés pour la lutte contre les maladies de la tomate sont: a) Contre les champignons du sol, des feuilles et des tiges: ‘’Top sin - M’’ à la dose de 500 g/ha; b) Contre les champignons des feuilles ou tiges: Mancozèbe à la dose de 140 à 160 g/ha c) Contre la gale bactérienne: Eau chaude à 50°C (mélanger 1litre d’eau bouillante à 1 litre d’eau de puits): tremper les semences pendant 25 minutes et sécher; Hypochlorite de sodium (eau de javel) à 2%: Oxychlorure de cuivre et Mancozèbe: 5 kg/ha et 75 g/15 litres d’eau. Faire des traitements réguliers à 1 ou 2 semaines d’intervalle.AUBERGINE: Mildiou, septoriose lutte chimiqueRidomil Gold : 2,5 à 3,5 kg/ha ou 250350 g/100 l, délai d’attente:21 jours. Max. 3 traitements. ; Mildiou, alternariose, septoriose produit à utiliser Bravo 500 3 l/ha ou 300 ml/100 l,Cuprofix 1,5–2 kg/h Délai d’attente: 21 jours.À la place de Cuprofix on peut aussi utiliser CuprofixFluid (2 l/ha), Alternariose, mildiou, septoriose produit Cuprosan U-DG 2 kg/ha ou 200 g/100 l, Délai d’attente : 3 jours. Botrytis Switch1 kg/ha ou 100 g/100 litres, Délai d’attente: 3jours.Max. 2 traitements.Mouches blanches, pucerons Plenum WG 0,5 kg/ha ou 50 g/100 Délai d’attente : 3 jours.Seulement sous serre. Traiter dès le début d’une attaque. Araignées, thrips, mineuses, ériophyides libre produit Vertimec 0,5 l/ha ou 50 ml/100 litres Délai d’attente : 3 jours. Seulement sous serre (AGCD., 1989)

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