Arrow Table de matières
9088687

CHAP.III : PRESENTATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS D’ENQUETE

 

Ce chapitre est consacré à la présentation des résultats et leur interprétation.

Il est question de déclencher une discussion par rapport aux résultats obtenus, les quelles nous amèneront à infirmer ou à confirmer nos hypothèses de départ et éventuellement nous permettre d’envisage de perspective en terme de stratégie.

3.1.CARACTERISTIQUE SOCIOECONNOMIQUE DE MENAGE

Tableau 7 : Type de maison habité

Effectif

%

Durable

51

19,3

Semi-durable

164

62,3

En bout

9

3,4

En planche

39

15

Total

263

100

Au regard de ces données, nous constatons que la plupart de personnes enquêtées, 164  habitent dans des maisons en Semi-durable, c’est-à-dire environ 62,3% tandis que, 51 personnes soit 19,3% habitent dans des maisons durables. Par contre, plus de 15 personnes de nos enquêtées vivent dans des maisons en planches et 3,4% autres habitent dans des maisons en bout.

Tableau 8 : L’ancienneté dans le village

Effectif

%

20-30 ans

30

11,4

21-40 ans

68

26

41-50 ans

95

36,1

51-60 ans

40

15,2

61 et plus

30

11,4

Total

263

100

Au vue de ce tableau, il se dégage un constant, les occupent les plus anciens dans le village ont une l’ancienneté allant de 41 à 50ans soit 36,1% des habitants, et 26% des habitants du village ont une ancienneté qui varie entre 21 à 40 ans. Suivis des habitants dont l’ancienneté est de 51 à 60ans représente ainsi 15,2% de nos personnes enquêtées. Les habitants dont l’ancienneté se situe entre 20- 30 et 61 ans et plus représentent chacun 11,4% de l’effectif des habitants du village.

Tableau 9 : Principales occupations des membres du ménage

Effectif

%

fonctionnaire                                            

19

7

Chômeur

11

4

Petit Commerçant

186

70

Enseignant

19

7

Artisan

28

11

Total

263

100

Nous  remarquons à la lecture de ce tableau  que dans ces groupements, la principale occupation des membres du ménage est le petit commerce qui représente à elle seule 70%, suivie de l’artisanat qui couvre environ 11% de nos ménages enquêtés.  Les fonctionnaires et enseignants représentent respectivement 7% d’occupations principales des ménages. Par contre les chômeurs représentent 4% des membres de ménages.

Tableau 10 : Statut du ménage

Effectif

%

Résident

214

81,3

Retourné

12

5

Déplacé

37

14

Total

263

100

De part ce tableau n°10, il s’avère que plus de 81,3% des ménages ont le statut de résident, suivi de déplacés représentant ainsi 14%. Cependant les ménages des retournés avoisinent le 5% de personnes sur l’ensemble des enquêtées.

Figure  1 : Principales occupations des membres du ménage

Les principales occupations

Nous remarquons à la lecture de ce tableau  que dans ces groupements, la principale occupation des membres du ménage est vendeuse qui représente à elle seule 70%, suivie de l’artisanat qui couvre environ 11% de nos ménages enquêtés.  Les fonctionnaires et enseignants représentent respectivement 7% d’occupations principales des ménages. Par contre les chômeurs représentent 4% des membres de ménages.

Tableau 11 : Le statut de ménage

Bushwira

Mudaka

Miti

Lugendo

Total

%

Résident

73

69

25

36

203

77

Retourne

15

11

9

5

40

15

Déplace

7

4

3

6

20

8

Total

95

84

37

45

263

100

Il ressort de ce tableau, nous montre que le statut de ménages enquêtés par groupement est fortement dominé à Bushwira  plus de 70% par des résidents et 15% des retournés. Tandis qu’à Mudaka, il y a plus de 69% des résidents sur l’ensemble des habitants et 11% des retournés. Par contre, à Lugendo seul 36% de nos enquêtés ont le statut des résidents et 25% dans le groupement de Miti.    

3.2 EXPLOITATION DE LA FERME

Tableau 12 : La superficie de la terre par ménage

Bushwira

Mudaka

Miti

Lugendo

Total

%

1 à 5 ha

24

35

24

34

117

44

6 à 10 ha

42

31

6

5

84

32

11 à 15 ha

17

12

5

4

39

15

16 et plus

12

6

2

2

22

8

Total

95

84

37

45

263

100

Selon ce tableau, nous remarquons que la superficie de terre possédée par ménage est de 6 à 10hectars à proportion de 45% pour Bushwira. S’agissant de Mudaka et Lugendo, la majeure de la superficie possédée par les ménages est de 1 à 5hectars à 35% et de 34%. Miti présente un faible niveau, c’est-à-dire où les ménages possèdent de petite superficie de terre avec 24%. 

Tableau 13 : Les produits récolté ou cultivé

Effectif

%

Oui

Non

Oui

Non

Maïs

198

65

75,2

24,7

Haricot

173

90

73,3

24,4

soja

54

209

20,5

79,4

Arachide

34

229

12,9

87,0

Pomme de  terre

43

220

16,3

83,6

Choux

31

232

11,7

88,2

Poireaux

12

251

4,5

95,4

Carotte

16

247

6,0

93,9

Manioc

203

60

77,1

22,8

Au vue de ce tableau, il se remarque une forte récolte de manioc dans tous les groupements avec 77,1%, suivi de celle de maïs à 75,2%, la récolte de Haricot représente 73,3%. Il s’observe un faible taux de récolté de poireaux, les carottes, pomme de terre, choux, arachide et de soja.

Tableau 14 : L’association de culture avec d’autre culture

Effectif

%

Oui

Non

Oui

Non

Maïs

260

3

99

1

Haricot

250

13

95

36

soja

5

258

2

1

Arachide

81

182

31

12

Pomme de  terre

0

263

0

0

Choux

0

263

0

0

Poireaux

0

263

0

0

Carotte

2

261

1

0,3

Manioc

258

5

98

37

Il ressort de ce tableau que l’association de culture est pratiquée dans les quatre groupements au cours d’une même saison culturale. Cependant la culture de maïs est associée à avec d’autres cultures à 99% suivie de manioc avec 98% puis vient celle d’arachide 95%. Par contre l’association de choux, soja, pomme de terre, poireaux et carotte n’est pas pratiquée par les agriculteurs.    

Tableau 15 : Produits récoltés

Bushwira

Mudaka

Lugendo

Miti

Maïs

50

42

38

20

Haricot

39

28

23

17

soja

10

7

5

3

Arachide

10

6

4

2

Pomme de  terre

22

16

13

9

Choux

12

8

3

1

Poireaux

5

4

2

1

Carotte

10

6

4

2

Manioc

45

38

32

27

Partant de ce tableau, il s’observe que dans le groupement de Bushwira, il y a eu une forte récolte au cours de la saison culturale 2015 de maïs avec 50tonnes, 45 tonnes de manioc et 39tonnes d’haricot. Au sein du groupement de Mudaka, plus de 42tonnes de maïs ont été produite, 38 tonnes de manioc et 28tonnes d’haricot. Dans le groupement de Lugendo, la forte production est plutôt observée pour la culture de maïs avec 38tonnes et de 32tonnes de manioc. Enfin à Miti, la production a été faible, il y a eu seulement une production de 27tonnes de manioc, 20tonnes de maïs et de 17tonnes d’arachide. Par contre une faible production est constatée sur l’ensemble des groupements pour les choux, poireaux, carotte et du soja.

Tableau 16 : Quantités de semences utilisées pour la production en 2015 par localité, saison A et B

Bushwira

Mudaka

Lugendo

Miti

Maïs

2

2

1

1

Haricot

1

¼

½

Soja

¼

1/6

1/8

1

Arachide

¼

1/6

1/8

1/6

Pomme de  terre

1

¼

½

¼

Choux

1/6

1/8

1/8

1/8

Poireaux

1/8

1/8

1/8

1/8

Carotte

¼

1/6

1/8

1/8

Manioc

2

1

1

1/3

Au regard de ce tableau, nous montre que la quantité de semences utilisées sur l’ensemble des groupements se présente comme suit, il y a eu 2tonnes de semences de maïs et de manioc à Bushwira et Mudaka. Tandis qu’à Lugendo et Miti la plus forte quantité de tonne utilisée est de 1/6tonne.

Figure 2 : Raisons de la non utilisation des intrants améliorés

Raisons de non utilisation des intrants

Selon les données sur terrain, il se dégage un constat à travers cette figure, que sur les raisons du non utilisation des intrants améliorés par les agricultures. Le coûte cher des intrants est la raison principale du rejet des intrants à 63%. Le manque d’encadrement technique d’agriculture et le non disponibilité des intrants représentent respectivement 19%.

Figure 03 : Trois principales contraintes pour pratique l’agriculture

Contraintes pour pratique l’agriculture

Au regard de cette graphique, il sied de signaler que, la cause principale de la pratique de l’agriculture sont les insectes, mauvais herbes, maladie à hauteur de 74%, suivi du manque de matériel agricole à 8%. Ensuite, viennent les contraintes de faible taille le déficit de semence et manque d’accès de terre cultivables.

3.3 : ORGANISATION PAYSANNE

Tableau 17 : L’appartenance dans une O.P par groupement

Effectif

%

Oui

Non

Oui

Non

Bushwira

53

42

20

16

Mudaka

38

46

14

17

Lugendo

19

28

7

11

Miti

20

17

8

6

Total

130

133

49

51

Au regard de ce tableau, l’appartenance des agriculteurs dans des organisations paysannes n’est pas de taille. Car il s’observe que 17% des agriculteurs sont membres au sein des organisations à Mudaka, à Bushwira seulement 16% sont membres des OP alors qu’à Lugendo et Miti le taux est plus faible. Par contre, à Bushwira plus de 20% d’agricultures ne sont pas membres des OP. 

Tableau 18 : Appuis déjà reçu

Bushwira

Mudaka

Lugendo

Miti    

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Champs d’école des paysans

38

14

19

9

19

Techniques culturales

27

10

53

21

11

Technique de gestion de la fertilité

24

9

9

13

3

Semences améliorées

6

2

3

2

4

Total

95

36

84

32

45

17

37

14

 Au regard de ce tableau, nous remarquons que, l’appui fourni aux agriculteurs par groupement est beaucoup plus orienté vers les champs d’écoles des paysans à proportion de 38% suivi de techniques culturelles et de gestion de fertilité avec 27% et 24% chacun pour ce qui est du groupement de Bushwira. S’agissant de Mudaka, l’appui est observé au niveau de technique culturale à 53% et 19% pour les champs d’école des paysans. Le groupement de Lugendo est appuyé à 21% et 13% pour les techniques culturales et technique de gestion de la fertilité. Enfin, à Miti les agriculteurs sont appui à faible niveau à 19% pour en champs d’école des paysans et 11% pour ce qui est de technique de gestion de fertilité. Un constant se dégage en ces termes, sur l’ensemble des groupements, il y a un faible appui en semences améliorés.

Tableau 19 : L’apprentissage et appui  attendus par les agriculteurs afin d’améliorer la production agricole

Bushwira

Mudaka

Miti

Lugendo

Total

%

Crédit agricole

43

36

21

21

124

47

Technique de gestion de fertilité

26

24

5

13

68

26

Semence améliore

15

19

6

5

45

17

Engrain  organique

11

5

5

6

27

10

Total

95

84

37

45

263

100

Il ressort de ce tableau que, l’appui attendu par les agricultures afin d’amélioration leur production agricole est de 47% pour le crédit agricole, suivi de semence améliorées qui représente un taux d’environ 17% et engrain organique couvre 10%. Par contre, l’apprentissage des techniques de gestion de fertilité est ressenti dans le chef des agriculteurs à proportion de 26%.  

Tableau 20 : Les outils aratoires utilisés pour la production agricole

Bushwira

Mudaka

Miti

Lugendo

Total

%

Houe

72

69

27

38

206

78

Pioche

0

0

0

0

0

0

Machette

23

15

10

9

57

21

Total

95

84

37

45

263

100

Il ressort de ce tableau que, les outils aratoires utilisés pour la production agricole sur l’ensemble des groupements est la houe dans le groupement de Bushwira a 72% suivi de la machette avec 23%. A Mudaka, l’outil principal dans la production est la houe à proportion de 69% d’agriculteurs et de 15% à ce qui concerne la machette. Pour les deux autres groupements de Lugendo et Miti, l’outil le plus utilisé est la production agricole à 38% et de 27%. Nous pouvons retenir une chose sur les données recueillies sur terrain que, la houe est l’outil principal des agriculteurs avec 78%, suivi de la machette qui représente 21%, mais il y lieu de noter que le pioche n’est pas utilisé par les agriculteurs. 

3.4. CAPACITE DE STOCKAGE ET  D’ECOULEMENT DES PRODUITS

Tableau 21 : Modalité de stockage des produits que vous mettez en vente

Grenier traditionnel

Intérieur de la maison/ dans des récipients

A l’intérieur de la maison

Extérieur de la maison/ à découvert

Entrepôt

Pas de stockage

Mais

11

153

43

30

26

0

Haricot

9

92

148

7

4

2

Pomme de terre

7

8

173

42

29

4

Choux

12

38

52

69

86

6

Poireaux

193

24

35

6

3

2

Carottes

13

11

29

9

195

6

Patate douce

28

164

52

7

8

4

Petit pois

5

138

82

34

2

3

Manioc

223

18

9

8

4

1

De part ce tableau, le mode de stockage des produits par les ménages se fait à plusieurs manière selon le type de produit. S’agissant de maïs, le stockage s’effectue à l’intérieur de la maison dans des récipients à 58,1% et 16,3% à l’intérieur de la maison. Le stockage de haricot se fait à l’intérieur de la maison à 56,2% et 34,9% à l’intérieur de la maison dans des récipients. Les agriculteurs stock des pommes de terre à l’intérieur de la maison a proportion de 65,7% et à l’extérieur de la maison/ découvert a 15,9%. Les choux par contre sont faiblement stockés, la plus grande fréquence est celle de 32,6% dans un entrepôt et 26,2% à l’extérieur de la maison/ découvert. Les poireaux sont stockés dans le grenier traditionnel à 173,3%, suivi de 13,3% pour ce qui est du stockage à l’intérieur de la maison. Les carottes sont stockées à 74,1% dans l’entrepôt. Le stockage de la patate douce s’effectue à 62,3% à l’intérieur de la maison dans des récipients. Et enfin, les agriculteurs stockent le petit pois dans 52,4% a l’intérieur de la maison/ dans des récipients et pour le manioc, est stocké a 84,7% dans le grenier traditionnel. Il y a lieu de signaler que, les produits agricoles qui sont mises en vente par les agriculteurs sont qui vendus sans stockage représente un taux de 2,2%.

Figure 04 : Facilité d’écouler les produits

Facilité d’écouler les produits

D’après cette figure, l’écoulement des produits s’effectue sur le marché public à 70% et à 19% le long de la route. Il se remarque un faible niveau d’écoulement à travers le contrat avec les acheteurs, des associations paysannes ou celui de contrat avec des commerçants.

Tableau 22 : Décision de vendre les produits

Effectif

%

Besoins d’un cash immédiat

182

69

Ne peut pas stocker

28

11

Offre d’un meilleur prix/ marché

52

20

Total

263

100

De part ce tableau, nous remarquons que la décision de vente est influencée par les besoins d’argent comptant à 69%, suivi de l’offre d’un meilleur prix sur le marché à 20%. Par contre, les produits sont vendus sur le marché car, ils ne peuvent pas être stockés à longue durée soit à 11%.

Tableau 23 : Les trois majeurs problèmes que vous avez rencontrés pendant la vente 

 Problèmes majeurs

Effectif

%

Cout élevé du transport jusqu’au marché

8

3

Cout bas dans le marché accessible

2

1

Taxes/frais élevés des étalages au marché

96

37

Matériel de transport rudimentaire

3

1

Incapacité de répondre aux normes de qualité des acheteurs

2

1

Les prix sont trop imprévisibles

29

11

Manque d’information sur le marché

12

5

Difficulté ou incapacité de chercher des acheteurs stables

3

1

L’association paysanne à laquelle j’adhère n’était pas arrivée à vendre mes produits

2

1

Manque d’abri 

104

40

Défaut de paiement de la part de l’acheteur

2

1

Total

263

100%

D’après nos enquêtes auprès des agriculteurs, nous avons remarqués que, parmi les problèmes dont rencontre les agricultures sont le manque d’abri à l’échelle de 40%, suivi de taxe/frais élevé des étalages au marché à plus de 37% et enfin, le prix trop élevé avec 11%.

Tableau 24 : Représentation de l’état de route par groupement

Bushwira

Miti

Mudaka

Lugendo

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Bon

59

22,4

194

74

185

70

72

27

Moyen

169

64

56

21

56

21

162

62

Mauvais

35

13

13

5

22

8

29

11

Total

263

100

263

100

263

100

263

100

D’après nos données récoltées sur terrain, il se remarque que, l’appréciation de l’état de la route dans l’ensemble des groupements, à Bushwira et Lugendo l’état de la route est moyen avec une forte portion de 64% et 62%. Mais il est mauvais à 13% et 11% pour chacun. Par contre au sein des groupements de Miti et Mudaka, disposent un état de route plutôt bon à 74% et 72% et il est mauvais à seulement 5% et 8%. 

Tableau 25 : Mode de transport des produits agricoles du marché

Bushwira

Miti

Mudaka

Lugendo

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Effectif

%

Tête/Epaule/manuel/dos

39

15

54

21

162

62

0

0

Brouette

152

58

143

54

84

32

34

13

Véhicule

43

16

25

10

0

0

45

17

Activités

0

0

0

0

0

0

0

0

Vélo

3

1

22

8

8

3

26

10

Moto

15

6

11

4

9

3

86

33

Pirogue

6

2

0

0

0

0

27

10

Bus

5

2

8

3

0

0

45

17

Total

263

100

263

100

263

100

263

100

Au regard de ce tableau 25, sur le mode de transport des produits agricoles sur le marché par groupement, il y a lieu de noter que le mode de transport des produits se fait par brouette à Bwishira à 58% et par le vélo est de 1%. Au sein du groupement de Miti, le moyen d’acheminement des produits s’effectue par brouette à 54% suivi du transport physique (tête, épaule et dos) couvre environ 21%. A Mudaka, le transport manuel est le plus pratiqué, c’est-à-dire de la tête, épaule et dos représente 62% suivi de la brouette avec 32%. Par contre, dans le groupement de Lugendo, c’est le transport des produits agricoles s’effectue par la moto à hauteur de 33% puis celui du véhicule à 17%.    

Figure 05 : l’appui commercial reçus pour rendre les denrées plus compétitives

Appui commercial reçu

Selon cette figure, les données présentées ci-haut nous remarquons que l’appui commercial pour rendre les denrées plus compétitives est fortement par la crédit argent  à 70% et à 22% pour la gestion de l’exploitation agricole. Néanmoins, les faibles appuis s’observent sur l’infrastructure communautaire, activités génératrice des revenus et un appui léger est cependant à signaler au sur le système en négociation commerciale.

Tableau 26 : Canaux d’information de prix des produits agricoles au marché de Mudaka

Effectif

%

Radio/Tv

71

27

Associations paysannes

87

33

Journaux

8

3

Agents de vulgarisation

47

18

SMS/Téléphone mobile

0

0

Voisins/ amis/ connaissances

14

5

Les agents locaux du  ministère de l’agriculture 

15

6

Connaissance personnelle du marché

9

3

ONG nationales

9

3

Organisation de développement international

3

1

Total

263

100

Il se remarque que, la principale source d’information sur le prix des produits au marché est l’information en provenance des associations paysannes à proportion de 33%, suivi de la Radio/Tv à 27%. Les agents de vulgarisation transmettent le prix des produits aux agriculteurs a seulement 18%, la source d’information en provenance des organisations de développement international présente une faible fréquence est de 1% et par la voie des SMS/Téléphone mobile présente 0% en termes de source d’information.

3.5. CONDITIONNEMENT ET TRANSFORMATION DES ALIMENTS

Tableau 27 : Procédé de transformation des produits agricoles

Effectif

%

Manuel

164

62

Equipement simple

58

22

Equipement moderne

41

16

Total

263

100

De ce tableau, il se dégage un constat, le procédé de transformation des produits agricoles s’effectue manuellement a 62%, suivi d’équipement simple avec 22%. Par contre la transformation par équipement moderne représente 16%.

Tableau 28 : Les contraintes des ménages dans la pratique de l’élevage

Effectif

%

Manque d’argent pour l’acheter ou élever les animaux

13

5

Manque de fourrage de nourriture et de pâturage

40

15

Vols

7

3

Confiscation par les bétails

3

1

Insécurités

6

2

Services vétérinaires trop chers

194

74

Total

264

100

Il sied de signaler que, les principales contraintes du non pratique de la culture par les habitants sont les services vétérinaires trop chers est de 74%, le manque de fourrage de nourriture et de pâturage représente 15% et enfin, la contrainte du manque d’argent pour l’acheter ou élever les animaux est de 5%, suivie de vols  de produits avec 3%.  

Tableau 29 : appartenance dans une organisation de vendeurs des produits agricoles

Effectif

%

Oui

81

31

Non

182

69

Total

263

100

Au regard de ce tableau  29, les vendeurs des produits agricoles n’appartiennent pas dans une organisation paysanne à 69%, par contre, seulement 31% sont membres de l’organisation.


Figure n°06 : types d’organisations paysannes sur l’ensemble des groupements

Organisation paysanne

D’après cette graphique, nous remarquons que la majeure partie des agriculteurs sont membres dans l’Union des Agriculteurs et cultivateurs de Mudaka à 57%, suivi  du communauté pour la conservation de la nature avec plus de 11%. Seules BAE et Buzigire représentent chacune 9% d’agriculteurs. L’AVEK représente environ 6% des personnes enquêtées. Tandis que Majirani et Mulangale représentent concomitamment 3%.

Figure 7 : la vente en gros et en détails

Vente en gros ou en détails

D’après cette figure 2, à l’issue de nos enquêtes sur terrain, les produits agricoles sont vendus en détail à 63% et en gros à 37% par les agricultures au sein des groupements.

Tableau 30: les 5 avantages du marché de Mudaka par rapport aux activités agricoles

Effectif

%

Beaucoup d’acheteurs

152

58

Diminution du cout de transport

25

10

Disponibilité des intrants agricole

24

9

Accès facile

17

6

Présences de dépôt de stockage

45

17

Total

263

100

Selon ce tableau, les activités agricoles présentent certains avantages aux vendeurs, parmi les avantages que présentent ce marché, la présence de beaucoup d’acheteurs avec une proportion à 58% et ensuit, la présence de dépôt de stockage motive les vendeurs à 17% et la diminution du coût de transport à hauteur de 10%. Par contre l’accès facile au marché et la disponibilité des intrants agricoles présentent un faible avantage de 6% et 9%.

Tableau 31 : les difficultés d’écoulement de vos produits agricoles

Effectif

%

Augmentation et tracasserie de taxe

43

16

Manque d’octroi de  crédit

194

74

Défaut de paiement de la part de l’acheteur

26

10

Total

263

100

Le tableau 31, présente les difficultés d’écoulement de produits agricoles sur le marché, le manque d’octroi de crédit est de 74%, l’augmentation et la tracasserie de taxe est de 16% enfin, vient le défaut de paiement de la part de l’acheteur est de 10%.

Figure 8: les recommandations pour accroître l’accès au marché et la production agricole.

Recommandation pour accroitre

D’après cette figure, il s’observe que parmi les recommandations émises afin d’accroître l’accès au  marché et la production agricole, la création d’une banque villageoise de crédit 72%, puis vient la formation en négociation commerciale avec 12% et 10% des recommandations reprennent la stabilisation de taxes pour arriver à cette fin. En revanche 7% des recommandations concernent l’encadrement des cultivateurs.  

Figure 9 : fréquentation du marché de Mudaka par semaine

Fréquentation du marché

Ce figure, présente la fréquentation du marché par les agriculteurs par semaine, il se remarque que 194 personnes de nos enquêtés fréquentent le marché deux fois par semaine soit 74% et suivi de 53 personnes fréquentent une fois seulement le marché de Mudaka et représentant ainsi 20%. Il y a un faible des personnes qui fréquentent le marché trois par semaine avec au moins 6%.

Partager ce travail sur :