Les marchés jouent un rôle prépondérant dans le processus de développement socio-économique. Ils offrent des possibilités aux agriculteurs de développer les activités agricoles à travers l’amélioration de la commercialisation et l’écoulement des produits agricoles, ainsi que l’accroissement de la production. Ils permettent également aux consommateurs d’avoir accès en abondance aux produits vendus sur le marché à des prix abordables. Les marchés expliquent que les circuits de commercialisations s’établissent entre les marchés ruraux et urbains des zones de production et les marchés par les paysans, les collecteurs, les grossistes, les détaillants, les transporteurs, les grossistes, les détaillants, les transporteurs et autres prestataires des services (Dewalf, 1998).
La véritable croissance et le développement économique dépendent plus de l’expansion du secteur agricole. Mais les obstacles à l’expansion de ce secteur proviennent aussi de la faiblesse des bénéfices sur investissement due à l’étroitesse des marchés. Un accroissement des revenus des agriculteurs offre ainsi des débouchés supplémentaires au secteur agricole.
L’influence du marché sur le secteur agricole est de taille mais aussi très déterminante pour le développement harmonieux et heureux de l’ agriculture. La présence du marché est très capital dans le développement du secteur agricole, dans l’amélioration des conditions de vie socioéconomiques que professionnelles des paysans. Le désenclavement du milieu urbain et rural parmi les facteurs les plus importants, peut s’agir de l’ouverture de routes de déserte agricole qui aide l’approvisionnement de nouveaux produits importés et l’achat des produits agricoles offerts par les agricoles.
Le lieu et jour du marché donnent ainsi un coup d’accélérateur du secteur agricole et renforcent la confiance des agricultures dans leur activité, car la commercialisation des produits agricoles permet aux agriculteurs de pouvoir s’acheter d’autres produits à leur désir et d’épargner une partie des gains pour l’achat des intrants agricoles (semences ; engrais, etc.). Cet impact peut être aussi économique que social. Le marché permet l’écoulement non seulement rapide des produits agricoles mais il permet de répondre aux dépenses sociales des paysans (santé, éducation des enfants, habillement et alimentations).
Le marché devient ainsi un centre centrifuge pour tous les agriculteurs qui vendent leurs produits agricoles et les acheteurs venus de tout bord afin de se procurer des aliments pour leurs familles. Cette rencontre de besoins dont celui de vendre et d’acheter, permet au petit agriculteur d’écouler ses produits en toute quiétude sans beaucoup de risqu (Kembola 2009).
Le secteur agricole peut constituer une demande de biens de la promotion agricole. Une amélioration de la productivité dans ce secteur devrait permettre l’amélioration des revenus du monde paysan et par conséquent l’accroissement de leur consommation. Le secteur agricole peut ainsi faciliter l’émergence de nouvelles débouchées sur la promotion agricole.
En Raison de quelques innovations agricoles observées au cours de ces dernières années, certains organismes internationaux œuvrant dans le domaine agricole comme l’IITA, le Comité Anti-Bwaki,… encadrent les paysans agriculteurs en leurs offrant des possibilités d’améliorer leurs productions pour avoir un maximum des produits agricoles commercialisables sur le marché. Ainsi, ces acteurs apportent aux ménages divers appuis tels que la formation à la diversification des cultures, à l’usage des semences performantes pour certaines cultures, en techniques agricoles,…
Le constat fait est que les différents opérateurs du marché de Mudaka, à savoir les vendeurs d’intrants et les maraichers se procurent non seulement des revenus nécessaires pour leur survie mais surtout parviennent à se professionnaliser dans la formation du prix des produits sur le marché, l’offre et la demande, le système de commercialisation, etc.
Ce marché parait une opportunité pour les agriculteurs pour pouvoir développer leurs activités agricoles. Ainsi donc, produire plus et pour les consommateurs à accéder facilement aux produits à des prix abordables.
Toutefois, A ce point d’analyse, les questions ci-après méritent d’être posées :
Partant des questions soulevées à la problématique, nous émettons les hypothèses selon lesquelles le marché de Mudaka incite la production agricole agricole dans son hinterland.
Dans ce cas les petits agriculteurs se sont professionnalisés dans des filières jugées porteuses. On y trouverait des coopératives de producteurs des cultures maraichères telles que l’oignons, de choux.
Déterminer l’influence réelle du marché de Mudaka sur la production agricole dans les groupements périphériques.
Cette étude se fixe comme objectifs spécifiques de (d) :
Un certain nombre d’élément ont suscité notre intérêt à étudier l’influence du marché de Mudaka sur les produits agricoles dans son hinterland ; notamment les activités économiques sont essentiellement agricoles, ce qui permet d’assurer la survie des ménages d’augmenter le revenu paysans et de comprendre les facteurs qui déterminent le lancement des acteurs (Producteurs et commerçants) aux marchés locaux et urbains.
Cette situation particulière du groupement de Mudaka nécessite une recherche afin de permettre la compréhension du fonctionnement de la filière vivrière d’une zone non enclavée comme le groupement de Mudaka des marchés d’écoulement des produits agricoles.
Hormis l’introduction et la conclusion, ce présent travail s’articule sur quatre chapitres :
Pendant ce travail, nous avons rencontré plusieurs problèmes que nous ne saurons pas étaler en détail. Par ricochet, nous ne pouvons pas ne pas signaler certains qui restent frappant, entre autres : Dans certains ménages nous avons rencontré certains responsables qui ne savaient pas s’exprimer en swahili qui fut notre langue de communication ;
Certaines questions n’étaient pas répondues car ils jugées confidentielles. Il s’agit par exemple de dire son salaire et/ou revenu mensuel en dollars ou en fc.