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Chap. II. GENERALITES SUR LES BOISSONS ALCOOLISEES

II.1. Introduction

          Dans ce chapitre, nous allons définir les concepts, nous allons donner l’historique des boissons alcoolisées, son mode de distillerie, la matière première pour la fabrication, le circuit commercial, la production mondiale, la production nationale, la production locale et les aspects juridiques liés aux boissons alcoolisées.

II.2. Définition des concepts

  • Boisson : Tout ce qu’on boit, tout liquide qui se boit, tout liquide dont on a coutume de boire pour apaiser la soif ou pour se procurer un plaisir.

Boisson échauffante, boisson lacée, boisson tiède ou froide.

  • Alcool : C’est un liquide obtenu par la distillation du vin et d’autres liqueurs fermentées. Il est aussi appelé aussi esprit du vin. Liquide obtenu par la distillation des certains produits (alcool méthylique).
  • Boissons alcoolisées : Tout liquide buvable qui contient de l’éthanol à une concentration tant soit plu. Les liquides non buvables sont donc exclus même s’ils contiennent de l’éthanol ou tout autre alcool[1]

Par conséquent, l’eau est la seule boisson nécessaire pour l’organisme indispensable à l’homme, un liquide non toxique pour l’homme.

II.2. Historique de boissons alcoolisées

          Dans l’histoire de l’humanité, des boissons alcoolisées ont joué différents rôles au cours du temps et selon les cultures, notamment comme nourriture, ou comme offrande religieuse, etc.

Les boissons alcoolisées issues de la fermentation des végétaux est produit depuis les milieux d’années dans pratiquement toutes les sociétés humaines.

L’une de plus anciennes boissons alcoolisées consommées par les êtres humains et la bière puis qu’on en trouve déjà une mention chez les anciens égyptiens un proverbe dit «  pour être fortement heureux, un homme doit avoir la bouche pleine de bière »[2]

A la différence du Proche-Orient, où poussaient les céréales, celle-ci étaient utilisées pour produire de la bière.

L’Europe de l’antiquité était couverte d’immenses forets qui regroupent de baies et de miel pour la fabrication de boissons alcoolisées à utilisé la fermentation de miel.

Chez les grecs, le médecin Hippocrate au 5e siècle avant jésus christ avait un malade qui était une générale dont son foie secrète un liquide amère jaunâtre et dont ses organes de l’intérieur comme le poumon, le cœur et le cerveau connaissaient une agression traumatique et qui sont douloureux, on le recommandait de boire la boisson d’hydromel pour adoucir sa voix respiratoire.

Le vin est connu depuis le temps le plus anciens. Le proche orient ne l’a pas ignoré (la légende de Noé ivre dans la bible, les grecs, puis les romains ont cultivé la vigne et mis au point des procédés expérimentaux de vérification.

Le vin était connu en Gaule avant la conquête Romaine.

Au moyen âge, chaque monastère avait ses vignes pour produire non seulement des vins de messe, mais aussi des vins de consommation.

Parallèlement au développement géographique des vignes, on assiste à des progrès techniques considérables dans les méthodes de vinification ; chaque région, chaque territoire et chaque terroir avait ses méthodes des vendages et de fabrication du vin.

La plus grande partie d’alcool est consommée comme boisson, eau de vie (liqueur), comme solvant et des huiles essentiels en pharmacie[3]

II.3. Méthode de distillation de boissons alcoolisées

Du latin «  de-stellaire » signifie égoutter. Cette pratique consiste à séparer un liquide à travers son évaporation, ce phénomène peut être observé lorsque la vapeur de la chaudière va se déposer dans la séparation d’alcool des matières fermentées.

Au 5e siècle avant Jésus christ, Aristote a suggéré la possibilité d’effectuer des distillations « nous pouvons rendre l’eau de la mer potable grâce à la distillation » cette opération s’applique également à d’autres liquides.

L’alcool de base qui entre dans la boisson humaine est fait à partir de levure, c’est un micro-organisme qui entre en contact avec de l’eau et du sucre.

L’alcool ne dépasse jamais 14 degrés ; toutes boissons avec un pourcentage d’alcool supérieur à 14 degrés provient de la distillation des produits alcoolisés[4]

L’alcool de vin de palme traditionnel peut être toxique, ainsi que les bières de fabrication industrielle sont encore moins toxiques mais il est indésirable qu’elles aient un gout très élevé par rapport aux boissons de fabrication familiale[5]

L’alcool ordinaire appelé encore vingnique ou esprit de vin se prépare toujours par la distillation des liqueurs sucrées provenant des fruits ou des céréales qui ont subi la fermentation des substances.

Pour avoir de l’alcool absolu, il faut recourir à des produits très à vides d’eau qui l’en débarassent par digestion.

Au faible dose, l’alcool active la digestion et favorise l’ivresse qui peut causer la mort rapide ou le trouble physiologique[6]

Les boissons servent à remplacer dans l’organisme d’eau estimée par la respiration, la transpiration et l’urine.

Mais pour sa soif, l’homme a fabriqué diverses boissons acides, les boissons alcooliques abordées à petite quantité n’incommodent pas l’organisme, mais l’abus, détermine les maladies chroniques très graves.

Il y en a plusieurs sortes :

  • L’eau de vie : c’est une solution alcoolique extraite par la distillation des substances végétales ou d’origine riches en sucré (jus de fruits, jus de canne à sucre, de blé, de grain d’orge)
  • L’armagnac : c’est une eau de vie obtenue par la distillation des vins récoltés dans une région correspondant à l’ancienne province d’armagnac
  • Whisky : il est obtenu par la distillation du sucre et de levure
  • Le genièvre : c’est une boisson alcoolisée obtenue par la distillation des jus de raisin fermentés, d’orges mélangés, de blé,…
  • Le kummel : est obtenu en faisant macérer pendant un mois dans l’alcool un mélange de plante herbacée dont le nom scientifique est «  cumiumum cyminum », cette préparation est en suite distillée
  • Le rhum : c’est une eau de vie obtenue à partir de la fermentation et de la distillation du jus de la canne à sucre et de sous produits de la fabrication du sucre[7]
  • La bière : est obtenue à partir de la fermentation de l’orge et du houblon (plante grimpante dont les cônes sont employés pour aromatiser la bière)

II.4. Matière première pour la production de la boisson

A partir des matières  sucrées, notamment la betterave à sucre est très utilisée, les fruits sucrés (la pomme, la poire, la prure, cerises, la vigne) permettent également de fabriquer des grandes quantités d’alcool ou de mélasse de sucrerie, souvent à très grandes échelles, dans le monde entier pour produire de l’alcool industrielle, le mélasse de canne à sucre peut également donnée de rhum[8]

Pour la mélasse et la betterave, la fermentation s’effectue dans des cuves en bois, ou ciment pour une production industrielle.

Il y a aussi des matières amylacées qui contiennent de l’amidon et des mouts sucrés fermentés ciblés par les levures. Dans les grains, en général sont très utilisés pour produire de grandes quantités d’alcools (le blé, le riz, le maïs,…)

La pomme de terre est aussi utilisée pour la fabrication de boisson. A partir également des matières cellulosiques qui donnent de sucre par l’hydrolyse acide, on produit l’alcool, mais cette hydrolyse est difficile à cause de ses conditions d’acidités et de température sévère.

II.5. Le circuit commercial des boissons alcoolisées

Les échanges commerciaux des boissons alcoolisées s’établissent entre des pays développés relativement riches. Il est vrai que les régions de fortes consommations de boissons alcoolisées sont des régions productives car les échanges ont une importance minime à cause d’une lourde taxe.

Mais un aspect important spécialement pour les pays en développement et que la production et la distribution de boissons notamment la bière est souvent effectués sous licence en termes de contrat. Les boissons sont vendues et généralement les producteurs sont en même tout des consommateurs.

Ces boissons ne sont pas exportées vers l’étranger. Ces boissons locales sont moins couteuses, ce qui permet aux consommateurs de le préférer par rapport aux boissons industrielles ou modernes qui sont couteuses.

Elles ont un autre problème qui est la standardisation du degré d’alcool contenu dans chaque unité de mesure[9]

II.6. La production mondiale des boissons alcoolisées

Les produits qui sont mises au marché et les échanges commerciaux correspondent au commerce international entre pays à économie du marché. La consommation concerne l’utilisation finale des boissons alcooliques c'est-à-dire leur consommation par les buveurs d’alcool.

Dans ces conditions, l’approvisionnement en alcool présente la quantité des boissons alcooliques livrées sur le marché par les producteurs à l’intention des consommateurs.

Les principaux pays producteurs des boissons alcoolisées sont : les Etats-Unis d’Amérique, Japon, Canada, Amérique latine, l’Océanie, l’Australie, Nouvelle Zélande, Afrique.

Ces pays produisent du vin, de bière, du spiritueux, whisky

Ces pays produisent en million d’hectolitres d’alcool pur[10]

II.7. La Production Nationale des boissons alcoolisées

En République Démocratique du Congo, les industries modernes qui produisent des boissons alcoolisées et sucrées sont :

BRACONGO, BRALIMA, BRASIMBA,…

Ces industries produisent divers types des boissons alcoolisées et sucrés comme PRIMUS, SKOL, MIITZING, TEMBO, SIMBA, FANTA, COCA COLA, VITALO,…

A part ces industries qui produisent des boissons modernes, il ya d’autres structures locales qui produisent des boissons alcoolisées avec diverses épellations : KANYANGA, MACHOZI YA SIMBA, SAPILO, BUDIGIRI et KAFANYAMBIYO, JUS,…

A part ce que le pays produit, il ya importation d’autres boissons comme AMSTEL, HEINEKEN pour ne citer que cela ; que l’on retrouve généralement sur le marché local[11]

II.8. Production locale des boissons alcoolisées

Dans la commune de Kadutu et spécifiquement dans le quartier Nkafu, pour ce qui est de la production des boissons alcoolisées, nous pouvons dire qu’il ya une société moderne qui produit ces boissons. C’est la société BRALIMA, elle produit des boissons alcoolisées et sucrées.

          La distillation locale est également rencontrée, elle intéresse toutes les couches sociales qui s’y donnent sans en courir de grandes difficultés lors de la production.

La production est assurée sans faire recours aux experts d’autres cieux. Les producteurs de ces boissons ne tiennent compte d’aucun pourcentage  d’alcool contenu dans leurs boissons.

Elle est généralement moins couteuses, est facile d’accès, ce qui permet à des milliers de gens d’y accéder facilement par rapport aux boissons modernes.

Parmi ces boissons alcoolisées produites localement et dont l’accès est facile pour toutes les personnes, nous pouvons citer :

  1. Le kasigsi: obtenu à partir de fermentation et du mélange de l’eau de la banane et du sorgho ;
  2. Le kanyanga: obtenu à partir de fermentation et distillation de maïs et du manioc ;
  3. Whisky: obtenu par la fermentation du sucre, de l’eau et de la levure ;
  4. Musululu: obtenu par la fermentation et mélange de l’eau du maïs et patate douce ;
  5. Mandrakwa: est obtenu par la fermentation de nul et du maïs
  6. Jus d’ananas: obtenu par la fermentation des ananas et de la levure

II.9. Aspect juridique des boissons alcoolisées

          Les dommages humanitaires et les conséquences en terme de troubles à l’ordre public qui résultent des alcoolisations massives peuvent être particulièrement graves et exigent que l’on adopte des mesures de nature à protéger les personnes, notamment les jeunes.

L’ordonnance loi du 12 Novembre 1927 en son article 28 qui stipule : « l’importation des boissons alcooliques distillées ou non dont la vente ou l’exportation pour la vente ne sont autorisées[12]  

[1] Internet, Google, Production et commerce de l’alcool, BRENDAN WALSH et MARCUS GRANT, Genève, 1987, P.6

[2] Internet, Google, Article publié dans le magasine, histoire d’entreprise, Paris, 1932

[3] Grand encyclopédie, 17 rue du Mont parnasse et Boulevard, 1971, P.2208

[4] GUIDO, Stuer, la maladie d’alcoolisme, Wood land Zambia, 2005, P.21, 22

[5] Internet, Google, Production et commerce de l’alcool, P.103

[6] Grande encyclopédie, 17 rue du Mont parnasse et boulevard, 1971, P.339

[7] Encyclopédie, Bordas, 1976, Roger CARATINI, P.2215

[8] Grande encyclopédie, Op.cit, P.340

[9] Internet, Google, Op.ct, P.103

[10] Internet, Google, Production Nationale de Boissons

[11] Internet, Google, Op.cit,  P.

[12] Code de Larcier, Droit commercial et économique de la R.D.Congo

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