II.1 ASPECTS PHYSIQUE
II.1.2 SITUATION GEOGRAPHIQUE
Le secteur de Tanganyika est l’un des 4 secteurs qui composent le Territoire de FIZI dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo avec 2100km² de superficie ce secteur est situé à l’extrême Nord-est du Territoire et s’étend entre 3ʹ 16ʹ 18ʹet 5Ëš latitude Sud est entre 27Ëš54ʹ3Ëet 27Ë longitude Est limité :
Le secteur de Tanganyika occupe la 3ème place de part sa superficie parmi les 4 Secteurs qui composent Le territoire de FIZI comme nous le montre le tableau suivant
Tableau n° 1 : la composition du territoire de Fizi en secteurs
N° |
Secteurs |
Superficie |
01 02 03 04 |
NGANDJA LULENGE TANGANYIKA MUTAMBALA |
7.380Km² 5.530 Km² 2100 Km² 776 Km² |
TOTAL |
Source : Archives du territoire de Fifi de l’Etat Civil[1]
II.1.3. Relief
Le relief du secteur de Tanganyika est caractérisé par une étroite plaine côtière au bord du Lac Tanganyika et un ensemble montagneux apportant à la chaine des mots MITUMBA avec une altitude allant jusqu’à 3000m.
A ces deux types distincts de reliefs correspondent des climats, des végétations et des modes devie économiquement différents.
II.1 .4 .Climat et végétation
Le climat du secteur est fortement influencé par les effets du lac Tanganyika.AL’EST, il est du tu type tropical dans les montagnes de l’oust, c’est le climat humide.
Les températures moyennes varient entre 21Ëšet 24,5Ëšc, elles atteignant 3OËš et 32Ëšc pendant la saison seche.la saison pluvieuse dure sept mois (octobre à avril) et est suivi d’une saison sèche qui ne dure que 5mois(de mai à septembre).les précipitations annuelles oscillent entre 9OO etI2OOmm.
Dans la plaine côtière domine la végétation de savane herbeuse par semée d’arbustes. C’est la zone tropique pour les cultures tant vivrières qu’industrielles comme le bananier, en plus boisée prédomine et passe pour le terrain de culture d’altitude surtout le mois et le haricot.
II.1.5.Hydrographie
Le lac Tanganyika toute la partie Est du secteur et constitue un réservoir par excellence des poissons. A par le lac, le secteur est irrigué par une dizaine de rivière, parmi les quelles :
AMBAULU, MUTAMBALA, NGOVI, AMBUMBEGI, LWEBA, SANGYA, LUSENDA, ABEMBWE, TINGITINGI et LUBAMBO.
Il y existe également de nombreuses sources d’eau potable non aménagées ou encore moins exploitées pour servir d’olléés aux habitants.
Le sol est sablonneux dans la partie côtière et argileux sur les montagnes. Le long de certaines rivière, on rencontre des sols alluvionnaires (dépôts laissés par un cours d’eau).
II.1.6.ASPECT DEMOGRAPHIQUE ET ORGANISATION POLITICO ADMINISTRAVE
1.6. ASPECTS DEMOGRAPHIQUES
2.6. POPULATION
Sur une superficie de 21OOKm² le secteur de Tanganyika est occupé par une population estimée à 284916 personnes dont ¾ de cette population sont les Babembe qui sont les autochtones du secteur .la densité du secteur Tanganyika est de 47habitats/km² lez Babembe sont majoritaires dans la plaine de moyens-plateaux du secteur .Nous rencontrons en suite les peuples minoritaires comme les Bazoba (autochtones aussi).le Bafuliru ,les Banyamulenge, les Banyidu et un certains nombre des réfugies Burundais.
Tout travail scientifique se repose sur une approche méthodologique, raison pour laquelle nous avons été contraints d’utiliser une méthodologie appropriée qui nous guidera pour vérifier nos hypothèses soulevées dans la problématique. Cette approche méthodologique a été structurée de la manière suivante :
La collecte documentaire est l’ensemble des publications relatives au problème d’accessibilité de la population au service de base en RD Congo et dans d’autres Etats. Cette technique nous a permis de nous informer des écrits de divers auteurs ayant abordé de thèmes similaires à notre sujet, tel que : les ouvrages, les rapports, cours, les mémoires.
Nous avons été obligés, comme tout chercheur, à descendre sur terrain en vue de palper les réalités et d’apporter un regard attentif sur la façon dont les ménages de cette contrée accèdent difficilement aux services de base.
Elle sera réalisée avec les autorités politico-administratives et certains leaders locaux du milieu (chef de secteur, chef de quartier, chef de localité)
Ces interviews seront réalisées au fil du travail et ont porté essentiellement sur la manière dont les ménages accèdent facilement aux soins de santé.
Il a été élaboré sur la base de nos hypothèses et objectifs spécifiques.
Il nous permettra de recueillir des données primaires fiables auprès des éléments de notre échantillon.
C’est un questionnaire composé essentiellement des questions fermées et questions ouvertes.
Grâce à celle-ci, nous sommes parvenu à connaitre les spécificités du secteur tanganika en matière d’accessibilité aux services de base de menages.
2.2.5. La méthode statistique : les différentes informations recueillies auprès des répondants ont été traitées à l'aide des méthodes statistiques,
2.2.6 Méthode analytique : cette méthode nous a permis de faire l'analyse et l'interprétation des résultats pour confirmer ou d'infirmer nos hypothèses.
L’échantillon est un mode représentatif de la population à étudier qui présente les mêmes caractéristiques que celles de la population parente. Par ailleurs la taille de l’échantillon dépend normalement de la précision des résultats qu’on veut obtenir et des contraintes en termes de temps et coûts.
L’univers de notre enquête est composé par la population cible c’est-à-dire les habitants du secteur de tanganika.
D’où notre population cible est constituée par 70.000 Pour des raisons des coûts et de délais l’objectif est alors de construire un échantillon tel que les observations pourront être généralisées à l’ensemble de la population cible.
Pour ce faire nous allons déterminer la taille de l’échantillon en utilisant la formule corrigée de table du professeur Alain BOUCHARD ( [2]) qui stipule que, quand l’univers d’enquête est inférieur à 1000 .000, on prend 96 comme taille de référence tout en considérant une marge d’erreur de 1O%. Ainsi cette formule nous montre la manière de procéder :
NC : taille de l’échantillon corrigé
n : taille pour une population infinie
N : taille de l’univers
Donc NC=
Pour notre cas N = 284.828 habitants
N = 96
NC= = 95.86 soit 96 personnes
Cet échantillon est extrait par un tirage stratifié proportionnel indique à chaque strate.
Tableau n°6 : Répartition de l’échantillon.
N° |
Groupements |
Echantillon |
||
Groupement |
Enquêtés |
Pourcentage |
||
1 |
Babungwe nord |
21 |
21.87 |
|
2 |
Balala nord |
32 |
33 |
|
3 |
Basimukuma |
23 |
23,95 |
|
4 |
bashimunyaka |
20 |
22 |
|
TOTAL |
96 |
1OO |
Source : nos calculs
Ce tableau nous montre comment est repartie la taille de l’échantillon trouvé.
Dans le groupement de Balungwe nous aurons à enquêter 21 personnes, pour le groupement Balala nord nous aurons à enquêter 32 ,pour le groupement Bashimukuma nous aurons à enquêter 23 personnes , pour le groupement bashimunyaka nous allons enquêter 2O personnes .
Cette répartition a été faite en tenant compte de la population cible couverte par les quartiers.
2.4. PROCEDURE DE RECOLTE DES DONNEES
Les données ont été collectées de la manière suivante : par la distribution des questionnaires aux ménages, ainsi que par l’interview libre faite avec les autorités politico-administratives.
Mais aussi par la descente sur terrain en allant à la rencontre des différentes personnes concernées (au bureau, dans les quartiers, dans les centres de santé et dans les marchés et les champs).
Par ailleurs, une brève explication a été donnée à la remise d’un questionnaire ou à un intermédiaire.
Les données ont été collectées sur une période de 7 jours allant du O4 main au 19 mai 2O14.
Un échantillon de 96 ménages, tiré par stratification proportionnelle a été obtenu, raison pour laquelle 96 questionnaires ont été remis aux enquêtés.
Pour analyser des données primaires recueillies, nous avons procédé à une analyse statistique la démarche qui va consister à mettre ensemble les données selon les variables d’étude, à les quantifier et en établir les pourcentages pour permettre l’interprétation nécessaire. Cependant, la conception du questionnaire, le dépouillement et le traitement des résultats ont été facilités par le logiciel SPSS.
. Nous avons présenté nos résultats à base du logiciel Word 2007. Grâce à cet outil, nous allons croiser certaines variables qualitatives et quantitatives en guise d’une appréhension compilée de la réalité du terrain.
La réalisation de ce travail n’a pas été automatique dans le sens que la constitution documentaire, la collecte des données sur terrain et. Avant d’accéder aux données faibles, il fallait décrocher l’aval de responsable des différents bureaux dans les quelles nous sommes entrés. C’est ainsi qu’il fallait revenir autant de fois dans ces Bureaux. En plus notre enquête s’est faite pendant une période pluvieuse raison pour laquelle nous étions parfois mouillés.
[1] MESTEL de PALAJD. Regard sur l’habitat traditionnel au Niger, éd. Créer. 63340 NONTLE
[2] Cité par Ramazani kalenga Emmanuel dans son mémoire, l’analyse des adhésions dans les mutuelles de santé de Bukavu , ISDR/ BUKAVU, 2012 P 36