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CHAPITRE I. CONSIDERATIONS THEORIQUES

Dans ce chapitre, nous allons définir les concepts de

base.

SECTIONI.1. DEFINITION DE CONCEPT DE BASE

1.1. La crise alimentaire

I.1.1. Définition 

Avant de définir la crise alimentaire, analysons d’abord

séparément les deux concepts qui la composent, à savoir crise et aliment :

- CRISE : la crise est un concept générique utilisé dans plusieurs

domaines tels que la médecine, la psychologie, la politique, l’économie, dans tous ces domaines elle signifie presque la même chose ; moment périlleux ou décisif, période de désarroi ; recherche pénible d’une solution, défaut, manque, pénurie, affaiblissement, chute,…

Le concept crise puise son origine de deux sources : la première du latin, criss, c’est-à-dire manifestation grave, la deuxième du mot grec kriss quant à lui signifie décision, jugement.

Une crise est un événement social ou personnel qui se

caractérise par un paroxysme des souffrances, des contradictions ou des incertitudes, pouvant produire des explosions de violence ou de révolte.4

- ALIMENT : Est toute substance absorbée par une plante ou

ingérée par un animal en vue de contribuer à la

                                                          

(4)  WWW. / Internaute. Com/ dictionnaire/ Fr. définition/ crise/12 mars 2009 

couverture des leurs besoins  nutritifs ou tout simplement toute substance qui sert à la nutrition des êtres vivants.

La question d’alimentation étant inhérente à la vie de

l’homme, la communauté tant nationale qu’internationale fait d’elle une de ses préoccupations majeures. La création de la FAO en 1945 par l’ONU en vue de mieux repartir les produits agricoles et de lutter contre la faim dans le monde prouve cette volonté : également la constitution de la RDC du 18 février 2006 à son article 47 qui stipule que «  le droit à la santé et à la sécurité alimentaire est garantie : la loi fixe les principes fondamentaux et les règles d’organisation de la santé publique et de la sécurité alimentaire »

I.1.2. SORTES DE CRISE

I.1.2.1. CRISE ECONOMIQUE 

Une crise économique se définit par un effondrement

de monnaie et un bouleversement de la logique économique

créant ainsi une nouvelle donnée.5               

Elle une rupture d’équilibre entre la production et la consommation caractérisé par un effondrement de cours et de prix, de faillit et les chômages.

La crise économie est caractérisée par un profond

bouleversement de la situation économique d’un pays d’un territoire comme l’ensemble de territoire en interdépendance.

                                                          

(5)   http//www.cd.La crise-économique. Com/definition.html du 12 mars 2009 

Elle, débuté souvent par un krach, phase brutale

provoquée par l’effondrement du système qui régit l’économie du territoire visé.

Ce pendant comme un séisme, la crise touche les

domaines des ondes choc qui se repartissent dans tous les domaines de l’économie et gangrènes les différents secteurs du pays ayant de répercussions qui peuvent être très larges et se traduisant souvent par une monté du chômage, la faillite d’entreprise, etc.

I.1.2.2. CRISE FINANCIERE

La crise financière vécue durant la fin de la dernière

décennie était due aux difficultés rencontre par les ménages américains à faible revenu pour rembourser les crédits qui leur avaient été consentis pour l’achat de leur logement.

Ces crédits étaient destinés à des emprunteurs qui ne

présentaient pas les garantis suffisantes pour bénéficier.  

Le taux d’intérêt préférentiels (en anglais prime rate),

mais seulement à des taux moins préférentiels (supprime).

L’endettement des ménages américains a pu s’appuyer

sur les taux d’intérêt  extrêmement bas pratiqués pendant des années par la banque centrale des Etats-Unis (la F.E.D) à partir de 2001 après la crise Boursière sur les valeurs «  internet ». en outre les crédits étaient rechargeables, c’est-à-dire que régulièrement, on prenait en compte la hausse de la valeurs du bien et on autorisait l’emprunteur à s’endetter du montant de la progression de la valeur de son patrimoine. Cela a soutenus la force croissance des Etats-Unis.

Les crédits « subprimes » ont été jugés par une

hypothèse sur le logement acheté, l’idée étant que les prix de l’immobilier aux Etats-Unis ne pouvaient que grimper. Dans ces conditions une défaillance de l’emprunteur devait être plus que compensée par la vente du bien hypothéqué.

I.1.2.3. CRISE ALIMENTAIRE

La crise alimentaire peut se définir comme un déficit

alimentaire, avec le dépassement de la consommation en certains produits de base par rapport à la production6

La crise alimentaire est une insuffisance qualitative et

quantitative des aliments due à l’absence de ces derniers sur le marché, au mauvais rendement, à la flambée de prix, des denrées alimentaires, entrainant la malnutrition et la sous alimentation.

Elles peuvent avoir plusieurs causes dont catastrophes

naturelles, désordre politique et social, perturbation macroéconomiques entre autres obstacles cruciaux à la sécurité alimentaires, on peut mentionner les insuffisances des compétences techniques et économiques, les dysfonctionnements institutionnels ou encore l’absence de facilité de crédit appropries. Tous ces facteurs de risque, joint à des conditions  agro climatique adverses, se traduisent par une instabilité de l’offre et un manque de fluidité des marchés de produits vivriers, particulièrement exacerbés dans les zones mal pauvres en voie de communications. 

En faisant la synthèse de diverses définitions citées ci-

haut, nous pouvons définir la crise alimentaire mondiale comme

                                                          

(6) TSHINGOMBE, cours d’économie agricole, L2 E. A, fac. Science agronomie UNIKIN, 2008, inédit 

étant, la flambée des prix des produits alimentaires, la rareté des aliments concernant l’ensemble des être humains vivants sur la terre.

En outre, la crise alimentaire mondiale est traduite par

l’insuffisance de l’offre par rapport à la demande alimentaire sur le marché international.

SECTION II. L’AGRICULTURE

2.1. définition

D’une manière générale, l’agriculture (du latin

agricultural) désigne l’ensemble des travaux (savoir faire et activités) visant à utiliser et à transformer le milieu naturel pour la production des végétaux et des animaux utiles à l’homme.7

Elle est en bref, la culture du sol. La production des

céréales, l’élevage des bovins, etc. font partie de l’agriculture.

En économie politique, l’agriculture est définie comme

étant le secteur d’activité dont la fonction est de produire un revenu financier à partir de l’exploitation de la terre (culture), de la forêt (sylviculture), de la mer, des lacs et des rivières (aquaculture, pêche), de l’animal de ferme (élevage) et de l’animal sauvage (chasse).

Etant ainsi définie, l’agriculture constitue l’activité

principale de l’homme. Elle doit donc être le tremplin de la croissance économique, le multiplicateur de l’investissement dans ledit secteur, bref, elle est le moyen incontournable de relance économique car elle préoccupe plus de 70% de la population. 

                                                          

(7)  Larousse agricole, éd librairie Larousse, paris 2004, p. 28

C’est pourquoi, il sera souhaitable d’aborder ce concept

sous ses différentes formes afin de mieux appréhender son importance dans l’économie Congolaise. 

2.2. DIFFERENTES SORTES D’AGRICULTURE

Il convient de signaler ici que l’exploitation agricole

peut se faire sous trois formes à savoir:

  • L’Agriculture traditionnelle qui intéresse essentiellement les cultures vivrières,
  • L’Agriculture moderne, axée surtout sur les cultures industrielles et d’exploitations;
  • L’Agriculture de groupe, pratiquant une forme intermédiaire entre l’agriculture traditionnelle et l’agriculture moderne.
  1. Agriculture traditionnelle

Il s’agit d’une agriculture de subsistance dont les

actions sont surtout orientées vers les cultures vivrières afin d’assurer l’alimentation des paysans. Pour se suffire dans ce domaine, les paysans cultivent une gamme très variée des plantes les plus souvent associées sur le même terrain. C’est le cas du manioc, du maïs, du riz, des différents légumes tels les amarantes, la courge, etc.

          Mais, dans certaines parties du territoire national, les paysans         Congolais         pratiquent        également        des   cultures

industrielles, comme le café, le tabac…

Ce secteur est important car il contribue à

l’alimentation de la population tant rurale que citadine.

Malheureusement on trouve peu d’entrepreneurs dans le système traditionnel comparativement au secteur moderne.

Il faut cependant noter que cette forme d’exploitation

agricole est souvent caractérisée par des facteurs ci-après:

  • Un faible niveau de technicité et de productivité;
  • La pratique des techniques ancestrales du reste déjà dépassé et moins rentables d’ailleurs;
  • L’accroissement de la production est souvent facteur de l’augmentation de l’espace à cultiver.8
  • L’ignorance d’intrants agricoles
  • Une main-d’œuvre essentiellement féminine, non salariée et par conséquent insignifiante.

De ce qui précède, il convient de déduire que cette

forme d’agriculture, englobant en son sein presque un tiers (1/3) des cultures de première nécessité c’est -à-dire constituant les aliments de base, peut à elle seule révéler le niveau de vie de la population et ainsi influencer la non importation de certains produits agricoles alimentaires venant d’autres pays: la semoule, le riz, les chinchards communément appelé « MPIODI »,...

  1. Agriculture Moderne

Il      s’agit        de    l’exploitation    de    type commercial

s’intéressant ainsi aux cultures industrielles. Cette exploitation, rattachée par de nombreuses relations comprend des activités organisées. Sa productivité dépend du comportement du marché des ressources en capital et en intrant ainsi que de la disponibilité de la main-d’œuvre.

                                                          

(8) Professeur DJEDI, géographie économique, note de cours GIRI UNIKIN, 1995-1996, inédit. 

En outre, l’agriculture moderne est à son tour

caractérisée par des indices suivants:

  • Des méthodes scientifiques en matière de recherche agronomique, d’utilisation d’engrais et des insecticides.
  • Utilisation des matériaux agricoles
  1. AGRICULTURE DE GROUPE

Celle-ci résulte de la prise de conscience par les

meilleurs cultivateurs de la richesse cachée dans le sol.9

Cette agriculture constitue une phase intermédiaire

entre l’agriculture traditionnelle et l’agriculture moderne. Elle se rapproche de l’agriculture traditionnelle par les spéculations exploitées, dimension de la superficie exploitée et la main d’œuvre utilisée. Mais contrairement à l’agriculture traditionnelle, elle maîtrise de technique moderne (utilisation des engrains et matériels agricoles).

1.3. L’IMPORTANCE DU SECTEUR AGRICOLE DANS LE DEVELOPPEMENT D’UNE NATION.

Le secteur agricole est un facteur incontournable dans

le processus de développement économique de tous pays. Il joue un rôle économique important dans la vie d’une nation dans la mesure où il constitue un secteur de la croissance de l’économie, du financement et d’ajustement de cette croissance. En dehors de ce qu’elle soit une source d’approvisionnement des industries, elle permet aussi la création des emplois et l’amélioration des conditions de vie.

                                                          

  • Département de l’agriculture. Situation actuelle de l’agriculture congolaise. Bureau de planification agricole

Ainsi donc, nous pouvons d’une manière générale avec Robert BADOUIN distinguer trois rôles de l’agriculture10 :

  • Lancement de la croissance économique;
  • Financement de la croissance économique;
  • Ajustement de la croissance économique.
    • L’AGRICULTURE, SECTEUR DE LANCEMENT DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE

Il est question ici de savoir si, à partir d’une économie

traditionnelle à structure primaire, on peut parvenir à une économie moderne à structure complexe grâce à une croissance progressive des productions agricoles.

En effet, le développement de l’agriculture provoque

l’apparition et le développement d’autres activités. Tels les transports, les transactions commerciales, industrielles… Ainsi, toutes ces activités contribueront à l’enrichissement de la caisse de l’Etat grâce à certaines redevances qui ont pris une vitesse de croisière dans notre pays.

  • L’AGRICULTURE, SECTEUR DE FINANCEMENT DE LA CROISSANCE ECONOMIQUE.

Le secteur agricole se voit confier un rôle de fournir les

moyens de financement indispensable aux autres activités. Lorsqu’en effet on parle de financement, on regarde l’aspect «épargne» nationale, qui a un impact sur le développement.

L’agriculture met son épargne à la disposition des

autres secteurs à moindre expansion, elle déclenche ainsi la

                                                          

  • ROBERT BABOUIN. Agriculture et accession au développement, partis, éd, Pedone, p.11

relance de l’économie qui n’est rien d’autre que le processus de transfert des capitaux d’un secteur à un autre.

Dans son rôle de financement, donc, il peut être rendu

impossible par la faiblesse des revenus en milieu rural, notamment lorsque la population pratique de l’économie de subsistance.

1.3.3. L’AGRICULTURE, SECTEUR D’AJUSTEMENT DE LA

CROISSANCE ECONOMIQUE

Notons ici que certaines industries trouvent leurs

matières premières dans le secteur agricole pour les transformer en produits finis.

Le secteur agricole, en fournissant les produits

agricoles aux industries est ainsi à l’origine de l’agro-industrie.

En approvisionnant donc les industries en matières

premières agricoles de qualité et avec régularité, l’agriculture a constamment soutenu le développement industriel. Souvenonsnous ici du rôle indubitable que joue le coton dans l’expansion du textile dans notre pays et aujourd’hui de l’importance considérable des industries agricoles et alimentaires dans l’appareil de production des pays riches.

Il convient cependant de savoir que la transformation

industrielle des produits agricoles détruits plus d’emploi qu’elle n’en crée, et ce pour des raisons théoriques et pratiques.

On a en effet souvent vu les industries alimentaires

mettre en concurrence les produits agricoles nationaux et devenir des agents de destruction de ces produits en imposant leurs matières premières.

Il faut par conséquent chercher à créer les relations

entre l’agriculture et l’industrie car elles constituent une condition nécessaire d’un développement rapide de l’économie nationale.

En dehors de ces trois rôles ci haut analysé, le secteur

agricole trouve aussi son importance dans l’alimentation, l’emploi, les infrastructures;...

1.3.4. L’AGRICULTURE ET L’ALIMENTATION

La première fonction de l’agriculture est d’assurer une

alimentation à la population. Ce rôle donne à ce secteur un statut particulier

Dans toutes les sociétés. Si le secteur agricole est

développé, celui-ci par capacité peut développer le pays en apportant de la nourriture cl cela pourri éviter un certain nombre des maladies car le vrai médicament, dit-on, serait l’alimentation.

En effet, le progrès de l’alimentation peut être i l’origine

ci la diminution ou de la réduction du taux de mortalité et aussi du taux d’analphabétisation; ventre affamé n’à point d’oreille, diton. Ainsi dans notre pays la lutte contre la sous-alimentation résulte aussi de l’augmentation de la population agricole.

1.3.5. L’AGRICULTURE ET L’EMPLOI

L’agriculture joue un rôle important dans la création de

l’emploi. Elle est avant tout pourvoyeuse résiduelle en ce sens qu’au stade primaire du développement économique, elle englobe la quasi-totalité de la population active. Le secteur de l’agriculture crée de l’emploi lorsqu’il distribue des revenus.

En République Démocratique du Congo, l’éradication

de la misère et du chômage apparaît donc à l’accroissement en valeur de la production de l’activité productive. Cela exige qu’il y ait non seulement les possibilités d’absorption dans les activités de production, mais également, que cette main d’œuvre éduquée ait les qualifications nécessaires pour répondre aux besoins de la population.

1.3.6. L’AGRICULTURE ET LES INFRASTRUCTURES

De nos jours, le développement de transport a

beaucoup contribué à l’alimentation des échanges entre divers pays du monde.

En effet, le transport permet de relier les différents

coins du pays en installant une communication entre eux et combat de ce fait le cloisonnement qui contribue souvent à maintenir et à accentuer des disparités régionales entre deux coins. Le Professeur ASHBY A. W., éminent agronome britannique disait: « si je devais me faire une seule chose pour accélérer le développement agricole d’une région donnée, je construirai des routes, et si je pouvais ajouter autre chose, je construirai toujours des routes ». Comme on peut le constater, le changement intervenu dans le secteur de l’agriculture résulte de la construction des infrastructures routières qui raccordent les collectivités rurales à une route revêtue à laquelle ces collectivités ne pouvaient accéder jusqu’alors.

Les voies de communication peuvent contribuer de

multiple façon au développement agricole et plus qu’on ne le croit, ‘elles jouent un rôle essentiel dans la croissance de la production agricole. Par ailleurs, l’efficacité d’un système de commercialisation   des   produits   est         liée   étroitement      à l’infrastructure de transport mis en place dans le pays.

L’existence des voies de communications suffisantes

tend à abaisser le coût des produits alimentaires et diminue les intermédiaires entre les agriculteurs, ce qui les encourage à produire davantage.

Par   conséquent      cette         existence entraîne   le

développement spontané et intensif des échanges des produits agricoles destinés à satisfaire les besoins, à accroître le mouvement des denrées alimentaires et à réduire les pénuries locales, En plus, le développement et l’établissement de l’infrastructure de transport nécessaire se traduisent souvent par l’apparition spontanée des nouvelles productions tout à fait différentes de ce qui étaient prévues par les planificateurs.

1.3.7. L’APPORT DE L’AGRICULTURE DANS LA BALANCE DE PAIEMENTS.

L’agriculture peut apportée d’importantes contributions

aux recettes nationales, en couvrant une bonne partie des importations présentes par la production nationale et même pour l’exportation.

La réduction des importations est fonction de

l’expansion de la production agricole nationale et peut prendre deux formes:

  • Le remplacement des productions nationales;
  • La réduction des importations non agricoles résultant d’une modification des structures de la consommation au profit des produits alimentaires nationaux.

En définitive, l’on peut affirmer théoriquement que

pour que l’agriculture devienne véritablement la motrice de développement, elle doit être mécanisée, modernisée et protégée par l’Etat grâce à des multiples mesures incitatives afin ‘qu’elle produise réellement ‘des excédents pour les marchés extérieurs après avoir bien entendu donner satisfaction aux besoins des consommations locales. 

SECTION 2. STRUCTURE INTERNATIONALES CHARGEES DU

SECTEUR ALIMENTAIRE

II.1. Aperçu sur l’organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO)

II.1.1. présentation de la FAO

  1. Création

Le 16 octobre 1945, au château Frontenac à Québec

les représentation de 34 nations signent l’acte constitutif de l’organisation de nation-unies pour l’alimentation et  l’agriculture et donnent ainsi naissance à la FAO.

  1. Objectif

La FAO poursuit les objectifs suivants,

  • Améliorer l’état nutritionnel et les conditions de vue de la population,
  • Améliorer la production et distribution de tous les produits alimentaires et agricoles.
  • Améliorer la condition des ruraux par ces moyens ;
  • Faire disparaitre la faim ;
  • Attendre ces objectifs par rapport aux problèmes généraux de l’agriculture et alimentation;
  • La FAO se tient constamment au courant de la

situation de l’alimentation ([1])   

  1. Organes De La Fao

Il convient de noter ici que les organes de la Fao sont :

  • La conférence de la FAO
  • Le conseil de la Fao
  • Le comité du programme
  • Le comité de financier
  • Le comité des questions constitutionnelles et juridiques

([2])

  1. Mécanismes de coopération

Pour mieux mener ses actions la Fao met en place un

certain nombre de mécanisme qui permet aux Etats membres de devenir autonome. Par ces mécanismes nous pouvons citer 

  • La mise à la portée de tous les pays membres d’information sur les différentes connaissances socialisées ;
  • L’élaboration et l’exécution du projet des terrains dans le monde entier.
  • La FAO conclut des traites internationaux dont celui sur les ressources phylogénétique (approuvé en 2001) qui est sur le point d’être ratifié et dont l’objet sera de veiller à consolider la disponibilité future de les ressources et aider à garantir chaque Etat pour que ce dernier en tire bénéfice en dehors de traité, il ya aussi des conventions.

II.2. PROGRAMME ALIMENTAIRE MONDIAL

Le     programme      alimentaire      mondial   (PAM)       est

l’organisme d’aide alimentaire de l’ONU. La plus grande organisation humaine du monde, le PAM fournit principalement de la nourriture aux personnes souffrant de la faim. En moyenne, chaque année, le PAM nourrit 90 millions de personnes dans 80 pays dont les enfants et les femmes.

  1. Création

Suite à une série de catastrophes durant l’année 1962,

l’assemblée générale des Nations Unies décida en 1963 de créer le PAM. Dés lors cet organisme a travaille sans relâche pour venir en aide aux personnes les plus démunies au monde. Son but principal est d’apporter une aide d’urgence, aux populations souffrant de la faim, mais l’aide au développement fait partie de son travail. Son siège se situe à Rome en Italie.

  1. Objectif

L’objectif du PAM est d’éliminer la faim et la pauvreté

dans le monde, en répondant aux besoins d’urgence et en appuyant le développement économique et social. Le PAM vise aussi à réduire le taux de mortalité infantile à améliorer la santé des femmes enceintes, et à lutter contre la carence de micronutriments  et contre les maladies comme le VIH et  le SIDA

13      

  • Aux victimes de catastrophe naturelles tel le tremblement de terre au Pakistan en 2005,
  • Aux personnes refugiées ou déplacées à l’intérieur de leur propre pays contraintes de tout abandonner à la suite des conflits d’inondation, de sécheresses ou d’autres catastrophes naturelles, telles celles survenues en Haïti, au soudan et à la sierra Léon ;
  • Aux pauvres souffrant de la faim qui n’arrivent pas à sortir du cercle vicieux de la pauvreté et de la malnutrition.
  1. Organisation

Le programme alimentaire mondial est dirigé, depuis 1996, par un conseil d’administration formé par les 36 Etats membres.

En avril 2007, Josette Sheeran a été nommé directrice.

Exécutive du PAM par le secrétaire général des l’ONU et

le directeur général de la FAO. Elle exercera cette fonction pour un mandat de cinq ans, avec l’aide de quatre directeur adjoints (jean jacques graisse, sherla sesulu, john M. powell et susana malcorra)

  1. Une aide prioritaire réservée aux enfants

L’aide alimentaire du PAM est particulièrement axée

sur les femmes et les enfants, les plus touché par la faim et la

                                                          

(13) Http : //Fr. wikipedia. Org./wiki/ programme alimentaire mondial, du 07 nov. 2008

pauvreté 25% des personnes souffrants de la faim sont des enfants.

Pour lutter contre la faim chez les l’enfant, le PAM

fournit depuis la fin des années 1960 des repas de midi-gratuits dans les écoles du monde entier, pour permettre aux élèves les plus pauvres d’aller à l’école et de se concerter sur leurs leçons plutôt que sur leur faim.

En 2006, le PAM a atteint 20,2 millions d’enfants dans 71 pays différents. En plus de repas du midi, le PAM distribué aussi des rations alimentaires pour les familles des enfants, une façon de convaincre les enfants d’envoyer leurs enfants a l’école.

Nous voici a la fin de ce chapitre consacré aux

généralités, il convient, De souligniez que la crise alimentaire demeure une réalité fragile constatée aussi bien sur le plan international que national.  

[1] Répertoire des organes statutaires et des experts de la FAO, RFA, AOÜT, 1998, p.9

[2] Répertoire des organes statutaire et listes de la FAO, RFA, 1998, p9+

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