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CONCLUSION GENERALE

La crise alimentaire en République Démocratique du Congo existe et constitue une interpellation de la part des chercheurs dans cette période des grandes crises qui secouent le pays depuis plusieurs années.

Le présent travail a été élaboré à partir d’une série

d’observations et réflexions sur la crise alimentaire mondiale. Il s’agit d’un travail pratique portant sur une réalité concrète, observable et palpable sur terrain qui a été soutenue et éclairée par un corpus théorique sur la crise alimentaire.

Quelles sont les différentes politiques mis en place par

l’Etat congolais pour faire face à la crise alimentaire.

La politique agricole congolaise permettra-t-elle au pays

de faire face à la crise alimentaire ? Voilà, au tant d’interrogations qui sont au centre de notre réflexion et de notre préoccupation à travers ce travail qui a porté sur « la République Démocratique du Congo et la lutte contre la crise alimentaire.

Notre analyse a consisté à analyser les différentes

politiques utilisée par le gouvernement pour promouvoir l’agriculture à fin de faire face à ce fleau aussi préoccupant qui est la crise alimentaire.

De ce fait, il convient de souligner que les causes de la

crise alimentaire mondiale sont à la fois conjoncturelle Ç et structurelles aux conséquences multiples et néfastes.

Depuis plusieurs décennies les taux de croissance de

production vivrière sont restés inferieurs aux taux de croissances démographiques. Les différentes politiques, développées par les pouvoirs publics pour promouvoir l’agriculture n’ont pas donné des résultats escomptés. La crise alimentaire persiste surtout dans des provinces qui sont secouées par l’insécurité. 

A ce propos, l’agriculture doit être déclarée priorité des

priorités. Pour que l’agriculture soit réellement priorité des priorités, il lui faut de moyens financiers conséquents. Une politique de crédit réaliste et accessible aux paysans doit être définie, afin de leur permettre de faire face à tous les coûts inhérents à l’activité  agricole.

Les   circuits    de    commercialisation   doivent     être

organisés de manière à faciliter aux paysans l’accès au marché. Des investissements important doivent être réalisés dans les infrastructures de base en milieu rural, notamment les routes de desserte agricole, des aménagements hydro-agricoles.

Il est plus qu’impérieux de redynamiser la recherche

agricole en RDC.

 

 

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