Cette part de l’agriculture sera étudiée pendant la
période sous étude.
Après s’être établie à 2,2 o en 2004, la valeur ajoutée
de cette branche s’est accrue de 2,3°/o en 2005. Il en est de même des indices de la production agricole et de la production agricole grumes et 4 1,4% pour le caoutchouc. Cependant, les produits du café arabica et de l’huile de palmistes se sont inscrits à la hausse de 15,6% et 19,8% par rapport à l’année 2005. L’amélioration de la production du café arabica tient principalement au programme de lutte contre la fraude mis en place par l’office National du Café dans les provinces du Nord et Sud-Kivu.
En 2007, l’indice de la production agricole a connu
une baisse de 5,7%, s’établissant à 134,8 contre une année auparavant. Cette évolution procède notamment de la baisse des oléagineux. Il est à noter cependant que la valeur ajoutée de la branche dans la formation du produit intérieur brut a augmenté de 32% d’une année à l’autre en raison de la faible encense de la consommation intermédiaire sur la production. L’importance de la production agricole dans le produit intérieur brut s’est légèrement repliée, se situant à 38,5% en 2007 contre 39,6% l’exercice précédent. Quant à la contribution de la branche à la croissance économique, elle s’est établie à 20,6% contre 23,6% l’année précédente.[1]
L’évolution de la production des cultures vivrières est
restée relativement stable avec un glissement de 0,3% d’une année à l’autre. Sur l’ensemble des composantes de ces cultures, seuls les oléagineux ont accusé une légère baise de 0,5% les autres cultures ont évolué comme suit en 2007.
Céréales: 0,7%
Racines et tubercules:0,1%
Légumes et légumineuses: 2,7%
Fruits : 1,6%
Après une baisse de 9,3% en 2006 l’indice de la
production agricole d’exportation a progressé de 57,6°,4 en 2007, passant de 90,2 à 142,2 d’une année à l’autre, cette évolution résulte de l’accroissement des produits du caoutchouc(104,3%), de l’huile de palmistes(90,1%, du thé(43,7%), du bois de grume(40,2) du cacao(33,8% et des tourteaux des palmistes (3,4%) cette progression est due à la forte demande mondiale de ces produits respectifs.
Ø En2008
La valeur ajoutée de l’agriculture dans la formation du PIB réel s’est baissée du 0,3% en 2008 par rapport à 2007 et sa contribution à la croissance économique s’est située à 18,8%. L’indice de la production agricole a enregistré une branche hausse de 2,8%, tandis que celui de la production agricole d’exportation a connu une baisse de 10,S% par rapport a l’armée précédente.[2]
Les cultures verrières sont de type familial, explicitées
généralement dans les milieux ruraux sur les exploitations de petite taille avec un outillage rudimentaire et une main-d’œuvre constituée essentiellement des membres du ménage, elles représentent plus de 80, %de la production du pays. Le paysans s’intéressent à ces cultures pour assurer leur alimentation en produit tel que les maniocs, le mais, l’arachide, les haricots, les fruits etc. d’après les estimations du service National de statistique agricole SNSA en sigle, l’évaluation de la production des cultures vivrières e marqués par une quasi stabilité avec une faible variation (le entre 2007 et 2008. Hormis les céréales dont la production a stagné la même tendance et aussi constatée au niveau des a ares composants qui renseignent de légers accroissement une augmentation de 0,4% de racines et tubercules, de 2,6% des légumes et légumineuse de 2,6V0 d’oléagineux et de 0,3% de grume. Ce faible accroissement de la production est consécutif notamment on manque de pesticides pour les moyens financiers pour acheter les semences et faire le suivi d’exploitation par les agronomes.
Jadis exploitées par des grandes sociétés agro-
industrielles disposant de moyens moderne de production et d’exploitation intensivement de grandes étendues, les cultures d’exportations sont actuellement quasi abandonnées. En effet; la majorité des investisseurs du secteur a abandonnée les plantations et ou arrêter les activités en attendant les jours meilleurs pour les relancer. Les quelques plantation en activité produisent en de ça de leur capacité suite à la persistance de facteurs structurels qui les caractérisent dégradation des routes, de desserte agricole, vétusté de l’outil de production, manque de pièces de rechanges et de suivi de contrôle pour les agronomes ainsi que la difficulté d’accès au crédit, etc.
En 2008 , l’indice de la production agricole d’ »exportation indique un recul de 2,8°/o ce repli reflète l’évolution de la quasi-totalité des cultures d’exportation qui à l’issue de cette période ont enregistré de baisse : huile de palme 55,5%, huile de palmiste 42,4%, bois grume 34O%, tabac 5,0%, caoutchouc 3, 1%, cacao 0,7%, cafés robusta et arabica 0,1%.
Tableau I. Contribution des différents secteurs au produit intérieur brut(en million de CDF au prix courant)
2005 |
% |
2006 |
% |
2007 |
% |
2008 |
% |
|
1. Agriculture, chasse, sylviculture et pêche 2. Industrie - Activité de fabrication - Produit et - Distribution d’électricité, gaz et l’eau - Construction 3. Service - Commerce de gros et détail - Transport, entreposage et communication - Service marchande dont service financier, - Adm. Politique et défense et sécurité sociale obligatoire - Total valeur ajouté aux coûts de facteur - Production imputée de service bancaire droit et base à l’importation |
1604522,9 742547,1 307149,1 178920,0 103032,5 159445,4 950233,2 530081,4 128679,5 27170,6 110457,1 3303309,1 9960,9 94670,1 |
47,02 21,96 27,88 0,29 2,77 |
1880993,5 888699,0 350783,1 206670,3 126051,6 205193,9 1174087,4 653267,5 16521,8 50021,8 134434,5 3949779,9 -1154,6 123976,0 |
46,2 21,8 28,3 2,1 3,0 |
2293924,8 1156207,1 438441,4 273956,4 173150,7 270658,6 1593758,4 878673,6 232919,7 76061,3 187473,7 5043890,3 -87469,9 191752,6 |
44,55 22,25 30 0,00 3,72 |
2907849,8 1465643,7 5557819 347275,0 343095,2 2020297,3 1113833,8 295256,2 96417,7 277647,8 6393790,8 -11087,5 243079,5 |
44,55 22,45 30 0,00 3,72 |
P/B aux prix du marché |
34079401,1 |
100 |
406660,3 |
100 |
5148172,9 |
100 |
65259882,72 |
Source : Banque centrale, rapport annuel, 2008, p.27.
En observant le tableau I, nous remarquons que
l’agriculture occupe la première position en ce qui concerne la contribution dans la formation du PIB.
2.1. Les exportations eu valeur
Ø En 2005
Les exportations sont passées de 9172 millions d’USD
en 2004 à 2071,7 millions une année après enregistrant ainsi une hausse de 8,1%, impulsée essentiellement par les vents de diamant, du pétrole brut et de cuivre sur le marché mondiale[3].
Suit à l’amélioration du cours de diamant et a
relèvement du volume exporté, les exportations de ces produits sont passés de 1009, les millions de USD à 1.157,6millions. En effet, le cours atteint 23,1USD le carat contre 22,3USD. Une année plutôt et le volume s’est situé à 41,4millions de carat contre 40,5 millions en 2004. Cette évolution est attribuable uniquement aux performances enregistrées au niveau de la vente du diamant de production artisanale dont la qualité est passée de 32,2 millions de carat à 35,9 millions. En dépit de la bonne tenue du cours; its exportations du diamant de production industrielle ont connu une contre-performance à la suite de la baisse sensible du volume exporté, se situant à 5,6 millions des carats contre 7,9 millions en 2004.
Les ventes du pétrole brut se sont accrues de 25,8%, se
situant à 45,7% millions USD contre 359,8 millions en 2004, à la suite de la hausse sensible du cours du baril qui atteint une moyenne de 56,1 USD contre 41,2 USD en 2004
Les exportations se sont accrues de 12,3% se situant à 2698,7 millions d’USD en 200b contre 2.402,8rnillions une année auparavant. Cette hausse concerne les exportations tant des produits miniers, agricoles qu’industriels42. Les exportations des produits agricoles ont augmenté de 68,7% cette hausse a été impulsée essentiellement par le café, le caoutchouc et le bois. En effet, les ventes du café se sont améliorées de 366,7%, à la suite de l’augmentation du volume exporté. Celui-ci est passé de 1917,6 tonnes en 2005 à 8193,3 tonnes en 2006, soit un accroissement de 327,3%.
Sous l’effet de l’augmentation minière et agricole, les
exportations se sont accrues de 127,3% en 2007 contre 12,3% en 2006. Sous l’impulsion du caoutchouc, du café et du bois, les exportations de produits agricoles ont augmenté de 54,5%. En effet, en dépit de la baisse de son cours les exportations de caoutchouc ont enregistrés un accroissement de 99,9% attribuable principalement à l’augmentation du volume exporté, lequel est passé de 3.267 tonnes en 2006 à 6.678 tonnes en 2007(3). S’agissant du café ses exportations ont progressé de 7 1,1% sous l’effet combiné de la hausse des cours et des qualités. Le cours du café roh’ist est passé de 1262,7 dollars la tonne en 2006 à 1730,8 L’en 2007, soit une augmentation de 31,1%; tandis que celui du café arabica a connu une augmentation de 9,9% se chiffrant à 2.590,5 dollars la onre en 2007 contre 2.357,3 dollars une année avant. Quant aux volumes exportés ils ont augmenté de 120,1 et 1,6% respectivement pour le cafés robusta et arabica.
Sous l’effet de l’augmentation des exportations du pétrole brut et des produits miniers exportés par les paritaires Gécamines, les exportations se sont accrues de 11,7% en 2008 contre 127,8% en 2007. L’accroissement des exportations des produits miniers soit 10,1% résulte des performances enregistrées dans les ventes du cuivre, du cobalt et de la cassitérite des sociétés partenaires à la Gécamines[4].
Tableau II : Les exportations en valeur (en million de XDR)
2 |
005 |
2006 |
2007 |
2008 |
||||
Valeur |
% |
Valeur |
% |
Valeur |
% |
Valeur |
% |
|
I. Produit miniers - Produits GECAMINE - Cuivre SODIMICO - Or - Diamant - Pétrole brut - Autres II. Produit agricole - Café - Caoutchouc - Bois - Autres III. Produit Industriel - Ciment - Produit chimique - Autres (2) |
1885 - - - 1157,6 432,9 4,1 58,1 0,1 45,4 - - 458,5 16,4 1,1 - |
78,5 - - - 48,2 18,0 0,2 2,4 0,3 1,9 - - 19,1 0,7 0,0 - |
2118,1 367,2 - 2,5 883,6 452 ,2 32,8 98,0 37,8 52,3 55,5 9,6 482,7 19,7 0,8 11,8 |
78,5 13,6 - 0,1 32,7 16,8 1,2 3,6 1,4 1,3 2,1 0,4 17,9 0,7 0,0 0,4 |
5312,5 266,9 - 4,0 827,5 612,2 - 164,3 64,5 17,0 80,7 2,1 671,1 13,8 0,8 36,5 |
86,4 4,3 - 0,1 13,5 10,0 - 2,8 1,0 0,3 1,3 0,2 10,8 0,2 - 0,2 |
5851,6 211,9 - 6,1 674,5 772,2 - 178,4 89 16,3 73,0 0,1 839,8 13,3 0,8 46,6 |
85,2 3,1 - 0,1 9,8 11,2 - 2,6 1,3 0,2 1,1 0,0 12,2 0,2 0,0 0,7 |
Total |
2402,8 |
100,0 |
2698,7 |
100,0 |
6148,0 |
6869,8 |
100,0 |
Source : les données recueillis dans les différents rapports annuels de la banque centrale du Congo
51
2.2. Les exportations en volume
Le tableau ci-dessus nous renseigne sur les
exportations congolaises en volume.
Tableau III. Les exportations congolaises en volume
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
|
Bois (enm3) Grumes Sciés Placages et divers Autres produits (TM) Thé Café-robusta Café-arabica Caoutchouc Huile palme Huile palmiste Glycérine Cacao Rouxalfia Pellets Quinquina Divers |
155670 117844 30062 7764 61219 - 4309 3883 5578 17531 111 - 1289 - 26309 - 2209 |
182282 150505 25253 6524 25526 - 3666 4489 3269 13024 128 - - 950 - - - |
80689 55890 23100 1699 83597 1 34931 29540 17027 - - - - 2091 - - -8 |
187360 140710 46650 - 32130 291 10358 4278 5193 - - - - 76 - - - 11933 |
Source : les données recueillis dans les rapports annuels de la Banque Centrale 52
En ce qui concerne la part de l’agriculture dans les
recettes de l’Etat congolais, cette dernière OCCU la troisième place après les produits miniers et les produits industriels. Sa contribution pendant la période sous étude évolue en dents de scies. La contribution la plus élevée de ce secteur pendant la sous étude s’élève à 3,6% en 2006 tandis que, la contribution la plus faible est de 2,42% en 2005.
Le tableau ci-après nous renseigne sur la contribution
des différents secteurs dans les recettes d’exportation.
53
Tableau IV: Répartition des recettes d’exportation de marchandises par le produit(en millions du U$D)
2005 |
2006 |
2007 |
2008 |
|||||
Valeur |
% |
Valeur |
% |
Valeur |
% |
Valeur |
% |
|
Produit miniers Cuivre Cobalt Zinc Etain Germanium Diamant Argent Or Cassistérite Cuivre sodimico Autres Produit industriels Ciment Produit techniques Sucre de canne Pétrole brut Divers Produit agricoles Produit du règne animal Café |
188538 117665 584869 23408 - - 1157633 - - - 4059 - 458868 16431 1029 7370 432923 10550 58161 - 8093 |
78,48 - - - - - - - - 1909 - - - - - - 2,42 - - |
2118095 440816 528853 229144 - - 883631 - - - 32753 - 482670 19658 845 7770 452240 2156 97978 37803 87 |
78,48 - - 17,88 - - - 3,63 - - |
5312562 203982 2110255 110830 - - 827537 - 4024 17822 - 2201 671097 13762 845 7770 61211 36506 164278 - 64470 1 |
86,41 - - 10,91 - - - - - - 2,67 - - - - - - - - - - - |
5851610 2458129 2540866 24881 - - 674514 - 6890 136241 - 10088 839722 12278 845 7770 772250 46579 178449 - 88961 1 |
85,17 12,22 2,59 |
54
Thé Cacao Rauwolfia Huile de palme, palmiste Tourteaux (palmistes, coton) Caoutchouc bois Quinquina Autres |
- 922 - - - - 3773 45373 - |
- - - - - - - |
171 - - - 52301 52301 - - |
- - - - - - |
2091 - - - 17027 80689 - - |
- |
214 - - - 16276 1964 - 34 |
|
Total |
2402767 |
100 |
2698743 |
100 |
6147934 |
100 |
6869781 |
100 |
Source : Banque centrale du Congo, rapport annuel 2008
Lorsque nous observons le tableau IV, nous remarquons que l’agriculture en ce qui
concerne les recettes d’exportation occupe la troisième position après les produits miniers et les produits, industriels.
[1] Banque Centrale du Congo, Rapport annuel 2007
[2] BCC, Rapport annuel 2008
[3] Banque centrale du Congo, Rapport Annuel, 2005, p.115
[4] Banque centrale du Congo, Rapport Annuel, 2006, p.18.