La problématique désigne l’ensemble d’idées qui
spécifient la position du problème suscité par le sujet d’étude[1]
La République Démocratique du Congo est un pays à
vocation agricole en ce que près de 70% de sa population vit en milieu rural et dépend de l’activité agricole (élevage, pêche, culture de la terre) disposant d’énormes et multiples potentialités, elle jouit de toutes les conditions climatologiques et naturelles pour être comptée parmi les plus grandes nations agricoles: 80 millions d’hectares aptes a l’agriculture, conditions éco climatiques permettant de diversifier la production, main d’œuvre abondante.
De manière paradoxale, la République Démocratique
du Congo enregistre depuis plusieurs années, une forte régression de ses performances agricoles au point de ne plus être en mesure de répondre ou satisfaire la demande alimentaire intérieure.
Depuis 2007, le monde fait face à la crise alimentaire
mondiale. Cette crise a entrainé l’augmentation des prix des denrées alimentaire4ja République Démocratique du Congo n’est pas épargnée par les conséquences de cette crise alimentaire mondiale.
De ce qui précède notre problématique s’articule autour
de la question suivante.
L’hypothèse est une proposition de réponse aux
questions que l’on se pose à propos de l’objet de recherche formulé en des termes tels que l’observation et l’analyse puissent fournir une réponse.[2]
La République Démocratique du Congo est un pays
fortement touché par l’insécurité alimentaire, d’aucuns avancent même qu’elle a été le pays fortement touché par l’insécurité alimentaire en 2007. Près de 64%de sa population, soit 37 millions d’habitants, en ont été frappés. En 2010 la proportion des personnes frappées par l’insécurité alimentaire a été de 73%.
Il convient de signaler que la République Démocratique
du Congo est comptée parmi les 23 pays confrontés à des problèmes d’urgence alimentaire exceptionnelle. Elle est le 21eme pays sur les 23 en ce qui concerne la consommation des protéines et calories. Une enquête réalisée en 2010 établi que 27% des ménages ne prennent qu’un seul repas par jour et qu’une autre partie soit 2% ne mangent pas chaque jour.
L’Etat congolais pour faire face à ce fleau aurait arrêté
des politiques pour promouvoir l’agriculture. La politique agricole de la République Démocratique du Congo ne saurait pas
permettre à notre pays à faire face à la crise alimentaire mondiale.
III. METHODES ET TECHNIQUES
La méthode est l’ensemble des opérations
intellectuelles par les quelles une discipline cherche à atteindre les ventes qu’elle poursuit, les démontre, les vérifie.[3]
Dans cette étude nous allons recourir à la méthode
dialectique. Cette méthode nous permet de dégager les contradictions entre les objectifs de la cette politique agricole et les résultats de l’application de cette politique et aussi entre les potentialités agricoles que disposent le pays et la crise alimentaire qui sévit au pays.
En ce qui concerne les techniques dans le cadre de ce
travail, nous avons recouru aux techniques documentaires et l’observation directe.
La technique documentaire nous a aidé de récolter les
données dans les ouvrages, les revues, rapports etc.…
Quant à la technique d’observation directe elle nous a
permis de scruter un regard sur l’évolution de la crise alimentaire à travers le monde et particulièrement en République Démocratique du Congo et la manière dont la communauté tant nationale qu’internationale s’est impliquée.
La crise alimentaire mondiale qui sévit actuellement doit
interpeller tout congolais compte tenu de la situation de notre agriculture. C’est dans ce contexte que nous avons choisi ce sujet qui parle de la RDC face à la crise alimentaire mondiale.
Il est question de voir si cette politique agricole peut
permettre à notre pays de résister contre la crise alimentaire mondiale.
Sinon de proposer des pistes de solution pour une meilleure politique agricole.
Une telle étude présente un intérêt évident dans la mesure
où elle met à la disposition des chercheurs des informations nécessaires qui pourront être exploitées dans les recherches futures et aussi elle concerne la survie de tout un peuple, c’est-à-dire le peuple congolais.
Notre étude est délimitée dans le temps et dans l’espace dans le temps notre étude couvre la période allant de 2007 à nos jours ÀtvL1 (2011) dans l’espace, la RDC constitue notre cadre d’étude.
Aucune recherche ne peut se mener sans peine surtout
pour des étudiants que nous sommes, tout au long de notre recherche, nous avons eu à faire face à plusieurs difficultés.
E n effet, aux difficultés liées au transport pendant nos
déplacements dans la ville pour la récolté des données, s’ajoutent celles relatives à aces aux documents qui cadrent avec notre sujet. Par ailleurs, nous étions aussi butés aux problèmes d’ordre financier.
Hormis l’introduction et la conclusion notre travail
comporte trois chapitres. Le premier chapitre est consacré aux généralités. Le deuxième chapitre présente la crise financière et le secteur agricole congolais.
Enfin, le troisième chapitre analyse la politique agricole
de la République Démocratique du Congo face à la crise alimentaire mondiale.
[1] SHOMBA K .., Méthodologie de la recherche scientifique, Kinshasa, Puk, 2002 ; P32
[2] RONGERE cite par MULUMBA TIN, manuel de sociologie, éd. Africa, Lubumbashi. 1980, p21
[3] PINTO, R et GRAWITZ, M, Méthodes en sciences sociales, éd. Dalloz, Pris, 1971, p.289