L’eau est une ressource naturelle nécessaire pour la survie des êtres vivants. Elle est toujours présente dans la sève et le sang. Sans quantité suffisante d’eau dans la sève et le sang, les animaux, les végétaux y compris l’homme ne peuvent pas survivre. 80% de l’organisme humain est constitué d’eau.[1]
Dans les PVD, les problèmes de pénurie d’eau potable se posent avec acuité. Dans ces pays il y a parfois absence d’infrastructures hydriques de qualité pouvant permettre ou faciliter un approvisionnement meilleur en eau potable d’une façon durable dans leurs milieux (urbain, péri urbain et rural). Le problème de captage des sources d’eau se trouvant à des longues distances, insuffisance d’hydrauliciens qualifiés ainsi que le sous-développement du secteur énergétique.[2]
Cette situation fait de sorte 80% de la population dans ce pays n’a guère accès à l’eau salubre et est obligée de se contenter de l’eau des sources ou autre en remplacement d’eau potable. D’où elle est exposée aux risques d’attraper des maladies hydriques.[3]
Dans certains pays du monde plus précisément au Koweït ou l’eau potable se raréfie, la population provenant à des milliers des kilomètres, et obligée de se déplacer avec les objets de puisage (bidon, seaux, bassin,…) à la recherche d’eau potable, et cela chaque matin et soir à l’endroit où passent des camions citernes contenant de l’eau à vendre à la population. Les gens dépourvues d’argent pour acheter de l’eau à ces camions citerne restent perturbées.[4]
La République démocratique du Congo n’est pas épargnée de ce problème de la pénurie d’eau potable. Malgré qu’elle dispose d’énormes potentialités pour garantir un approvisionnement meilleur et durable à toute sa population, telles que des lacs, des rivières, des sources d’eau, … pouvant permettre le captage pour faciliter l’approvisionnement, chose étonnante est que la RDC n’a pas jusque-là réussir à développer son secteur énergétique. Cela suite aux multiples problèmes tels que l’insuffisance d’infrastructures hydrique de qualités, la faible part du budget national allouée au secteur énergétique (soit 11%), irresponsabilités des services ayant la distribution d’eau dans leurs attributions, urbanisation croissante… Faisant de sorte que la pénurie d’eau potable s’accentue.[5]
Les statistique faites par le Ministère national de l’énergie et hydrocarbure (MINEH) ont révélé qu’au cours des quinze dernières années, 80 % de la population congolaise n’a pas accès à l’eau potable dont 30% de la population en milieu urbain 50% en milieu rural et on remarque que le taux des maladies hydriques en RDC a sensiblement augmenté. Il est passé de 10 à 40%.[6]
Donc en RDC, la majorité de sa population se sert de l’eau impropre provenant soit des sources, soit des lacs, soit des rivières dans le milieu défavorisées. La ville de Bukavu en générale et la commune de Kadutu en particulier n’échappent pas à cette réalité des pénuries d’eau potable. On y observe qu’à certains endroits l’eau potable arrive rarement au moins deux ou trois fois la semaine et à notre grande surprise aussitôt que cette eau arrive ne dure pas plusieurs heures pour permettre aux gens de munir de grande provision d’eau pouvant leur servir pour toute la semaine.
Cette situation pèse lourdement pour la vie de tous les jours de la population. Cette dernière est obligée de se déplacer chaque fois avec des objets de puisage : Bidon, Seau, Bassin,… à la recherche d’eau potable dans le quartier ou l’eau arrive régulièrement.
Les gens sont obligés d’acheter de l’eau pour ne pas être coincés à entreprendre leurs travaux ménagères. Comme l’eau c’est la vie, d’habitude on remarque que dans la ville de Bukavu en générale et la commune de Kadutu en particulier les gens se trouvant proche des sources d’eau utilisent l’eau de ses sources pour faire les travaux ménagers et quelque fois pour la consommation. Contrairement aux gens qui se trouvent dans des quartiers ne disposant pas de sources sont obligées d’aller puiser chaque fois pour avoir une quantité d’eau à utiliser, mais cette eau des sources mettent leur santé en danger.
Face à cet état déplorable des choses, les questions ci-après méritent d’être posées :
0.2. HYPOTHESE DE TRAVAIL
Telle que définie par P.RONGERE, l’hypothèse est une proposition des réponses aux question que l’on se pose à propos de l’objet de recherche formulé en des termes tels que l’observation et l’analyse puissent fournir une réponse.[7]
Faisant suite logique à nos questions de recherche, nous formulons les hypothèses selon lesquelles :
O.3.1. OBJECTIFS GLOBAL
Evaluer le degré de gravité du problème de pénuries d’eau potable dans la commune de Kadutu et y apporter des solutions adéquates.
O.3.2. Objectifs Spécifiques
Notre travail s’assigne comme objectifs spécifiques :
O.4. DELIMITATION SPATIO –TEMPORELLE
Nous nous focalisons d’analyser la situation problème de pénuries d’eau potable à Kadutu ceci étant notre travail mérite d’être délimité dans le temps et dans l’espace.
O.4.1.Délimitation temporelle
Dans le temps, notre période de recherche sur le problème de pénurie d’eau potable va de Novembre, 2014 à Avril, 2015. Cette période correspond à celle qui intéresse nos réflexions sur ce problème de pénurie d’eau s’aggrave d’année en année.
O.4.2. Délimitation spatial
Le cadre spatial de notre étude c’est la commune de Kadutu ville de Bukavu dans la province du Sud-Kivu nous avons orienté nos recherche dans ce milieu étant donnée qu’elle est confronté ces dernier temps à un sérieux problème d’eau potable et cela dans trois quartiers les plus concernes à savoir : Cimpunda, Kajangu, et Nkafu.
O.5. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le choix de ce sujet a été stimulé en premier lieu par nos longues observations spontanées, puis empiriques en ce qui concerne la période d’eau potable dans la commune de Kadutu. Ces observations nous ont révélé que les problèmes de la pénurie d’eau potable y bat son record, perturbe la condition socio-sanitaire de la population et les autorités politico-administratives y compris les services chargés de la distribution d’eau semblent être indifférents à cette situation qui s’aggrave de plus en plus.
Notre choix à traiter ce sujet tient aussi au fait que son texte mis à la portée de tout intellectuel désireux de réfléchir sur l’approvisionnement en eau potable les milieux urbain défavorisés soit réellement pour lui un outil de travail et de réflexion réparatrice.
De plus, notre intérêt à opter pour tel travail est de nous impliquer à sensibiliser les autorités politico-administratives et celle des services chargés de la distribution d’eau sur toute l’étendue de la ville de Bukavu de s’acquitter de leurs attribution pour voir comment éradiquer ce fléau dans la ville de Bukavu en générale et la commune de Kadutu en particulier dans la mesure du possible.
Comme beaucoup d’intellectuels le savent l’approvisionnement efficace des milieux en eau potable est d’un impact précieux pour le bien être socio-sanitaire de la population et la pérennité de la vie, car l’eau c’est la vie modeste dit-ton. D’une manière concluante, nous avons opté pour ce sujet en vue d’apporter notre modeste contribution à la recherche d’une solution fiable aux problèmes de la pénurie d’eau potable dans la commune de Kadutu. Enfin, l’intérêt scientifique de ce travail à servir du document de référence non seulement aux chercheurs ultérieurs intéressés par des sujet de ce genre, mais aussi et surtout aux intervenants sur le terrain.
SUBDIVISION SOMAIRE DU TRAVAIL
Hormis l’introduction générale et la conclusion générale, notre travail est subdivisé en 4 chapitres à savoir :
[1] .KIZUNGU.N. Cours d’utilisation durable des ressources naturelles inédit G3 isdr/BKV 2012-2013
[2] CIRIMWAMI; JP. Atelier d’hydraulique rural ; G2/ISDR BKV 2013-2014
[3] OMS, santé, eau et maladie novembre 2008
[4]Http:/www.google.cd : problème d’eau potable dans la ville M.O rapport 2009
[5] La problématique de l’eau en RDC, rapport de l’OXFAM-hollande 2010
[6] MINEH, rapport sur la statistique du taux d’accessibilité à l’eau salubre en RDC 2012
[7] P.RONGER, méthode de la science sociale 4èm ED