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CHAPITRE I : GENERALITES SUR LES PONTS

I.1. INTRODUCTION

I.1.1. DEFINITION : 

D’une façon générale, on appel pont tout ouvrage permettant { une voie

de circulation de franchir un obstacle naturel (cour d’eau, vallée…) ou artificiel (une autre voie  de circulation). Cette définition est un peu imprécise dans la mesure où elle ne se réfère { aucune notion de dimension, de forme ou de nature d’ouvrage. Selon le cas, on distingue 

  • Pont- route ;
  • Pont-canal ;
  • Pont-rail ;
  • Pont-aqueduc ;
  • Pont-oléoduc ;

Pour les petits ponts hydrauliques, on parle couramment de ponceaux

ou des dalots. A l’inverse, on emploie de préférence le terme de viaduc lorsqu’il s’agit d’un ouvrage de grande longueur possédant de nombreuses travées et généralement situé en site terrestre. Le pont comprend essentiellement deux grandes parties:

 La superstructure.

 L’infrastructure.

  • L’infrastructure : est constitué des fondations, culées, qui sont les appuis extrêmes et les piles qui sont des appuis intermédiaires.
  • La superstructure : est constitué du tablier, des poutres et des entretoises. A ces éléments s’ajoute ;
  • les trottoirs et les bordures - les revêtements de la chaussée. 
  • les garde-corps

          

I.1.2. UNE BREVE HISTORIQUES DE PONT.

                    Les premiers ponts se limitent probablement à un arbre, à des rondins placé en travers d’un cours d’eau, { des lianes ou des cordes tendues au travers d’une étroite.

                    L’historique des ponts peut se résumer en différentes périodes ci-dessous :

  1. Période empirique : celle de la construction des ponts voute, en maçonnerie par les romains avant 1500.
  2. Période de grand savant : newton, Galilée, Hooke cette période  se détermine par naissance de l’acier
  3. er (de 1500 à1800).
  4. Période, de 1800à 1900 : c’est le début de l’industrialisation d’où le début du chemin de fer et de la construction de 1er pont métallique pour chemin de fer. il Ya aussi naissance du béton armé. 
  5. Période de 1900 à 1950 :
  • Apparition des voitures d’où des ouvrages d’art routiers.
  • Apparition du béton précontraint.
  1. Période de 1900 à 1975 :

Développement de l’autoroute. A partir de 1975 { cause de la crise pétrolière, et de l’apparition des écologistes, on assiste { un frein dans la construction des routes et des ponts.

  1. Les grandes lignes de l’évolution de la construction des ponts ces dernières années sont les suivantes :
    • Evolution du trafic en flèche : le trafic à évoluer qualitativement et quantitativement.
    • Evolution des techniques de constructions : les techniques mettent à la disposition des ingénieurs, des moyens les plus en plus sûrs ;
      • du point de vue matériaux
      • du point de vue calculs
      • du point de vue exécutions

          

I.1.3. LA CLASSIFICATION DES PONTS 

  1. Selon les matériaux constitutifs :
    • Le pont en bois
    • Le pont en béton armé
    • Le pont en pierre ou en maçonnerie (pont route)
    • Le pont en béton précontraint
    • Le pont métallique
    • Le pont mixte (acier-béton) : dalle en béton et poutre métallique.
  2. Selon la conception métallique :
    • Pont à travée indépendante
    • Pont à poutre continues
    • Pont cantilever (continu mais isostatique)
    • Pont à porte-à-faux
    • Pont en arc
    • Pont en portique
    • Pont à haubans ou pont haubané
    • Pont suspendu
    • Pont bow-string
    • Pont virendeel (belge)
    • Pont mobile
    • Pont basculant
    • Pont levant
    • Pont coulissant
    • Pont-rail
    • Pont-route
    • Pont-aqueduc
    • Pont pour piétons

          

  1. Selon leur durée de service
    • Pont provisoire
    • Pont définitif
  2. Selon leur mobilité (possibilité de bouger)
    • Ponts fixes
    • Ponts mobiles
  1. selon leurs formes en plan
  • le pont droit
  • le pont biais (forme angle aigu)
  • le pont courbe…

I.2. LES DIFFERENTES PARTIES D’UN PONT

Un pont est constitué de deux grandes parties :

  • La superstructure (dalle, poutre, entretoise…)
  • L’infrastructure (culées, piles…)

I.2.1. Superstructure

C’est la partie supérieure du pont qui reçoit les charges dues au trafic et

des actions extérieures. Elle  se compose de la dalle, des poutres, des entretoises, de la chaussée et d’autres accessoires.

I.2.2. Infrastructure 

C’est la partie inférieure ou encrée du pont. Elle comprend les

fondations ainsi que les supports (culées, piles…).

Les supports portent le tablier qui constitue la route au-dessus de la rivière. Ils transmettent toutes les charges reçues de la superstructure et son poids propre vers les fondations.

          

I.3 DISPOSITION TECHNIQUE DE CONSTRUCTION D’UN PONT

Pour construire un pont, il faut tenir aussi compte de l’exigence

naturelle, des conditions techniques, du prix de construction (coût de l’ouvrage).

Le plus avantageux est le pont droit qui n’exige pas trop de dépense vu

sa position qui est perpendiculaire à la rivière. Le pont biais est très couteux par rapport au pont droit vu son obliquité. Il fait intervenir beaucoup de paramètres tels que la modification de tracé (profil en long), étude très approfondie des afflouements voir plus loin la grande considération de l’effet torsionnel. 

I.4.  SOLLICITATION SUR LE PONT

On appelle charge de pont, toute  combinaison d’actions ou des charges

qui lui sont soumises. Et le pont doit être conçu pour résister avec sécurité à toutes ses sollicitations.

On distingue : les actions permanentes ou poids propres et les actions  variables.

I.4.1. Actions permanentes

Elles sont des charges constantes ou varient très peu dans le temps. Elles sont obtenues à partir des dimensions géométriques des éléments des ouvrables. Il exige de références internationales qui donnent des valeurs de certains matériaux ; - Document BAEL 91 (BA aux états limites)

Les références internationales  des poids volumiques des certains matériaux sont :

  • Béton armé                     : 25000 N/m3 = 25 KN/m3
  • Béton non armé             : 23000 N/m3 = 23 KN/m3 (voir 24KN)
  • Acier                                : varie de 7700 N/m3 à 78500 N/m3 = 77 à 

                                                78,5 KN/m3

-

Asphalte coulé à chaud

 : 23 KN/m3

-

Asphalte gravillonné

: 24 KN/m3

-

Couche d’isolation

 (Chape d’étanchéité)

: 21 KN/m3 voir 22KN

-

Mortier d’asphalte  

: 18 à 32 KN/m3

-

Béton bitumeux          

 : 24 à 25 KN/m3

          

I.4.2. Actions variables

Elles sont des charges qui se présentent sous diverses formes. On distingue deux types d’actions variables :

  1. Action d’origine climatique

Dans les actions d’origine climatique nous avons :

  1. Action thermique
  2. Effet du vent

D’après le théorème  de Bernoulli,  

Avec q : Pression          v : Vitesse en m/s

            Poids spécifique en kg/m3

  1. Charges routières (actions dues au trafic)

La norme nous propose dans le fascicule 61titreII conception, calcul et

épreuves des ouvrage d’art de tenir compte de ces différents cas de chargement pour évaluer la charge maximal de calcule sans oublier  le convoi militaire que nous  projetons 

I.4.3. Hypothèse de chargement

  1. Classification
  • Largeur roulable : 7 ,00 m Ø Nombre de voies : 2
  • Pont : de 1ère classe
  1. Charge d’exploitation

Le fascicule 61, titre II de la norme nous propose ces différents  systèmes de charges :

  1. a) système de charge A

 Dans ce système de chargement la norme nous prévient  que  la

valeur  A (l ) ne s´applique entièrement  (coefficient   unité)  qu´aux  ouvrages  de  première classe supportant une ou deux voies de 3,50 m, ainsi  qu´aux ouvrages de deuxième  classe à deux voies de 3 m dans les cas où  une seule de ces deux  voies  est  chargée(On prévoit le basculement)

A1(L) =max [a1.a2.A(L) ; (400-0.2L)] en kg/m2  avec A(I) 

  • l(m)= la longueur chargée
  • a1 = est fonction du nombre de voie et la classe du pont

          

Voici son tableau : 

Pour notre cas, puisque nous avons nombre de 2 et le pont de première classe, a1 =1

  • a, avec vo= 3.50m  pour les ponts de premier classe et v= la largeur d’une voie, dans notre cas elle est de 3,50m.

Pour notre cas nous avons a 

  1. b) Système de charges B  

Le  système de  charges B comprend  trois systèmes distincts dont  il

y a lieu  d´examiner    indépendamment   les effets  pour  chaque  élément  des ponts.

v Le système Bc se compose de camions types ;

Un camion  type du système Bc comporte  trois essieux, tous trois à roues simples munies  de pneumatiques,  et répond aux caractéristiques suivantes :

Masse  totale                                                                           30  t. 

Masse  portée  par  chacun  des essieux  arrière                12  t.

 Masse  portée  par  l´essieu avant                                         6   t.

 Longueur  d´encombrement                                                   10,50  m. 

Largeur  d´encombrement                                                        2,50  m. 

Distance  des  essieux  arrière                                                1,50   m. 

Distance  de l´essieu avant  au premier  essieu arrière        4,50  m. 

Distance  d´axe en  axe  des  deux roues d´un  essieu      2  m. 

Surface  d´impact   d´une  roue  arrière :   carré  de 0,25  m  de  côté.

Surface  d´impact   d´une  roue  avant : carré  de  0,20  m  de  côté.

On  dispose sur  la chaussée au  plus autant  de  files ou convois  de camions que la chaussée comporte  de voies de circulation et l´on place toujours   ces files  dans  la situation   la plus  défavorable pour  l´élément   considéré.

Il est schématisé comme suit :

(La masse relative à une file de camion)  

 
   

          

                        Transversalement              en plan

v Le système  Bt   se compose  de  groupes  de deux  essieux dénommés essieux-tandems. 

(Longitudinalement (pour un seul tandem)                                     en plan

Ø Le système Br se compose d´une roue isolée ;

      Longitudinalement      transversalement                             en plan

Les  deux  premiers   systèmes Bc  et Br   s´appliquent  à tous les  ponts quelle  que soit leur  classe ; le système Bt ne s´applique qu´aux ponts de première   ou  de  deuxième classe comme précise la norme.

          

  1. c) Convoi Mc 120

Puisque l’hypothèse posée conformément { notre étude est prise tel

qu’un convoi militaire y passe, nous allons y tenir compte. 

Voici ce que le fascicule 61 titre II nous  présente  comme disposition à sa page 44

          

CHAPITRE II :      ETUDE DU SITE

Dans cette partie il sera d’une brève présentation de l’ensemble des

études effectuées sur terrain afin d’obtenir les informations nécessaires pour l’étude de la structure.

II.1.  OPTION SUR LE TIRANT D’AIR ET LE TIRANT D’EAU

  • Tirant d’eau : c’est la profondeur dont un objet flottant s’enfonce dans le liquide (l’eau). Soit est la hauteur de la partie d’eau immergée du bateau qui varie en fonction de la charge transportée (il y a donc tirant d’eau en charge et tirant d’eau à lège).

Le tirant d’eau des navires peut augmenter lorsqu’ils sont en mouvements (phénomène appelé sur enfoncement).

  • Tirant d’air : c’est la hauteur maximale des superstructures ou des mâts d’un bateau, au-dessus de la flottaison. Soit hauteur libre permettant le passage des bateaux sous le pont fluvial variable suivant les crues.

Sur ce, en fonction de la hauteur (h) entre le fond de lit et le niveau de la chaussée, on peut déterminer le tirant d’air :

Tirant d’air = h- profondeur (lit mineur lit majeur)

Avec la valeur de tirant d’air trouvé, on constate  donc qu’un bateau ne

peut passer en dessous du pont, donc le tirant d’eau n’existe pas dans ce cas. Pour le tirant d’air, prenons une hauteur de 2,13 m

II.2. HAUTEUR DU PONT JUSQU’A  LA LIGNE ROUGE

Compte tenu de nos données en place, nous avons prévu une hauteur de

l’ordre de 6m

II.3 APERÇUS GEOLOGIQUE ET TOPOGRAPHIQUE

La zone étudiée est bâtie sur les formations sédimentaires connues sous

le nom de « série de cirques » d’âge plio - pléistocène.  Cette série qui est composée  de graviers, de sables et d’argiles de couleur variable (rouge, jaune, blanche ou violette) recouvre une surface considérable de la côte au Mayombe. Ces formations surplombent celles du crétacé inférieur qui sont constituées : de marne, de calcaire et des grés de couleur variable.  

N.B : Le site du projet est situé dans une zone basse. 

          

  1. Les levés topographiques de l’encaissement du lit

Nous avons d’une part subdivisé le lit { savoir le lit mineur avec une

hauteur de 7,03 dm et le lit majeur avec une hauteur de 1,7m ; d’autre part, nous avons aussi les altitudes du projet et de ses extrêmes données comme suit :

 

Altitude

TN

Projet

Gauche

354,89

357,58

Milieu

353,09

357,53

Droite

355,14

357,48

Le pont que nous allons construire est au PK 14+500.

  • Profil en travers (Coupe transversale de la voie) :

La coupe transversale de la route donne une largeur de 7m pour la chaussée. Pour la construction de ce pont, nous avons prévu d’ajouter une largeur de 1m  de part et d’autre de la chaussée pour le trottoir et deux fois 0,50m pour le caniveaux

  • Profil longitudinal :

Le levé topographique donne pour le profil longitudinal une pente de 5%.

N.B. : la pente de chaussée dépend des matériaux utilisés

II.4.  DONNEES GEOTECHNIQUES

II.4.1.  Campagne de reconnaissance

La campagne de reconnaissance a consisté en l’exécution de  quatre (4)

sondages au pénétromètre dynamique  et  deux (2) sondages à la tarière manuelle de type Hélix en raison d’un sondage par rive. Au niveau des deux rives, les sondages réalisés se répartissent comme suit : 

  • Rive droite
    • Deux sondages au pénétromètre dynamique de type PENDA, descendus jusqu’au refus à  5,60 m de profondeur, de part et d’autre de  l’axe du projet, tels que :
    • PD1, foncé à 5,60 m de profondeur ;
    • PD2, foncé à 4,60 m de profondeur ;
    • Un sondage (T1) à la tarière manuelle foré au plus bas à 3,00 m de profondeur.

          

  • Rive gauche
    • Deux sondages au pénétromètre dynamique de type PENDA, descendus jusqu’au refus {  4,40 m de profondeur, de part et d’autre de  l’axe du projet, tels que :
    • PD3, foncé à 4,20 m de profondeur ;
    • PD4, foncé à 4,40 m de profondeur ;
    • Un sondage (T2) à la tarière manuelle foré au plus bas à 3,00 m de profondeur.

Dans l’ensemble des sondages { la tarière manuelle, la profondeur d’arrêt

a été dictée par la présence des sols argileux durs. Seuls des prélèvements d’échantillons de matériaux remaniés ont été effectués pour des essais d’identification en laboratoire.

II.4.2.  Résultats de la campagne de reconnaissance

  1. Résultats des sondages au pénétromètre dynamique

L’ensemble des quatre (4) pénétrogrammes dynamiques obtenus du site

étudié de l’ouvrage sont donnés en annexes, dans les différentes planches  Les résultats de ces sondages se présentent de la manière suivante par rive :

 Rive droite (PD1 et PD2)

Les courbes pénétrométriques sont jointes en annexes, planches n° II à III.

D’une manière générale, les diagrammes pénétrométriques obtenus présentent une allure identique sur cette rive. On peut noter, de façon détaillée, la succession des horizons de terrain  suivants :

  1. De 0,00 m à une profondeur comprise entre 1,40 m et 1,60 m:

Les résistances dynamiques de pointe Rd obtenues dans cette couche 

donnent des  pics  oscillant entre 3,7 MPa et 10,0 MPa. Elles varient en moyenne entre 1,5 MPa et 2,0 MPa. C’est une couche peu { moyennement   compacte. 

  1. De 1,60 m à une profondeur comprise entre 2,80 m et 3,00 m:

Les résistances dynamiques de pointe Rd obtenues dans cette couche 

sont très faibles et irrégulières. Elles varient en moyenne entre 0,5 MPa et 1,0 MPa. C’est une couche peu compacte. 

  1. De 3,00 m jusqu’au refus oscillant entre 4.60 m et 5.60 m de profondeur :

Les résistances dynamiques de pointe Rd obtenues dans cette couche

augmentent rapidement en dents de scie avec la profondeur. Elles varient en moyenne entre 5,0 MPa et 10,0 MPa. C’est une couche moyennement compacte { compacte. ï‚· Rive gauche (PD3 et PD4)

D’une manière générale, les diagrammes pénétrométriques obtenus présentent des similitudes. On peut noter, de façon détaillée, la succession des horizons de terrain suivants :

  1. De 0,00 m à une profondeur de 2,00 m:

 Les résistances dynamiques de pointe Rd obtenues dans cette couche  

de surface donnent un pic  oscillant entre 3,1 MPa et 3.6MPa. Elles varient en moyenne entre 1,5 MPa et 2,0 MPa. C’est une couche peu  { moyennement compacte. 

          

  1. de 2,00 m à une profondeur de 2,80 m:

Les résistances dynamiques de pointe Rd obtenues dans cette couche 

sont faibles et irrégulières. Elles varient en moyenne entre 1,0 MPa et 1,1 MPa. C’est une couche peu compacte. 

  1. de 2,80 m jusqu’au refus à 4,40 m de profondeur : 

Les résistances dynamiques de pointe Rd obtenues dans cette couche

augmentent rapidement en dents de scie avec la profondeur. Elles varient en moyenne entre 6,0 MPa et 10,0 MPa. C’est une couche moyennement compacte { compacte.

  1. Résultats des sondages à la tarière manuelle

D’une manière générale, les coupes lithologiques obtenues des

sondages montrent que les formations de surface constituant le site de l’ouvrage sont constituées des argiles latéritiques surmontant les  sables limoneux à argileux.

La profondeur maximale des sondages  est de  3,00 m. D’une manière détaillée, les coupes lithologiques des sondages par rive étudiée de l’ouvrage se présentent telles que :

  • Rive droite

T1 

0,00 m à 1,40 m : Latérite argileuse rougeâtre ; 

1,40 m à 2,40 m : Sable limoneux + galets; 2,40 m à 3,00 m : Sable argileux jaune.

  • Rive gauche

T2 

0,00 m à 1,30 m : Latérite argileuse rougeâtre ; 

1,30 m à 2,50 m : Sable limoneux + galets; 2,50 m à 3,00 m : Sable argileux jaune.

Pendant l’exécution des sondages { la tarière manuelle, seuls des échantillons remaniés ont été prélevés pour des essais d’identification en laboratoire.

II.5.  DONNEES HYDROGEOLOGIQUES 

Au cours de la réalisation des sondages à la tarière manuelle, la nappe

phréatique n’a pas été mise en évidence. 

II.6. ESSAIS EN LABORATOIRE

Lors de la réalisation des sondages à la tarière manuelle, des

échantillons de matériaux remaniés ont été prélevés en vue de la détermination en laboratoire des essais d’identification

          

II.6.1. Résultats des essais en laboratoire

L’examen des courbes granulométriques obtenues montre que les sous – sols du site du projet sont constitués des sables argileux (SA) et des graves argileuses (GA) selon la classification LCPC (classification centrale des ponts et chaussées). Ces formations présentent les caractéristiques suivantes :

 Ømax = 8,00 mm (diamètre de maille)

% passant { 80μ = 13 { 53

II.7. ETUDE DES FONDATIONS

Cette étude indicative est orientée vers les fondations de type

superficiel.

  • Détermination de la contrainte ultime qu du sol d’assise

Selon le DTU 13-12 de mars 1988, avec les résultats du pénétromètre dynamique, la contrainte ultime qu du sol d’assise d’une fondation de type superficiel est donnée par la relation suivante :

 qu (ELU)= Rd/5 à 7 avec Rd = résistance dynamique moyenne du sol d’assise { la profondeur d’ancrage D

  • Détermination de la contrainte admissible du sol d’assise

La contrainte admissible du sol d’assise d’une fondation superficielle sera donnée par la relation suivante :  σs(ELS)   = 1/2,8 x qu

A titre indicatif, les données géotechniques pour la construction de cet ouvrage sont les suivantes :

  • Rive droite
    • Fondations de type superficiel sur une grande semelle ou massif travaillant comme un radier général, en prenant soin de décaisser et reconstituer le sous – sol de l’emprise  de la fondation sur une épaisseur de 1,50 m { partir de 3,00 m de profondeur  avec un matériau de très bonne qualité qui  peut être  les blocs rocheux surmontés de la grave naturelle:

* Profondeur d’ancrage ou encastrement : D = 1,50 m sur le sol reconstitué ;

*Contrainte admissible du sol d’assise : σs(ELS)   = 0,2 MPa = 2,0 bars

  • Fondations de type superficiel sur une grande semelle ou massif travaillant comme un radier général posé sur les puits ou buses de diamètre égal à 1.00 m. Ces puits  ou buses en béton armé seront  foncés  par havage et ancrés  entre 4.00 m de profondeur avec les paramètres suivants :
  • Profondeur d’ancrage ou encastrement des puits remplis du B.A: D = 4,00 m dans les  graves latéritiques
  • Contrainte admissible du sol d’assise : σs(ELS) = 0,3 MPa = 3,0 bars

          

  • Rive gauche
    • Fondations de type superficiel sur une grande semelle ou massif travaillant comme un radier général, en prenant soin de décaisser et reconstituer le sous – sol de l’emprise  de la fondation sur une épaisseur de 1,50 m à partir de 3,00 m de profondeur  avec un matériau de très bonne qualité qui  peut être  les blocs rocheux surmontés de la grave naturelle:

* Profondeur d’ancrage ou encastrement : D = 1,50 m sur le sol reconstitué ;

*Contrainte admissible du sol d’assise : σs(ELS)   = 0,2 MPa = 2,0 bars

  • Fondations de type superficiel sur une grande semelle ou massif travaillant comme un radier général posé sur les puits ou buses de diamètre égal à 1.00 m. Ces puits  ou buses en béton armé seront  foncés  par havage (battage mécanique) et ancrés  entre

4.00 m de profondeur avec les paramètres suivants :

  • Profondeur d’ancrage ou encastrement des puits remplis = 4,00 m dans les  graves latéritiques
  • Contrainte admissible du sol d’assise : σs(ELS) = 0,3 MPa = 3,0 bars.

Conclusions

Les résultats des sondages et essais réalisés sur le site du projet de

construction d’un pont sur la rivière Poulou sur l’axe Dimonika -Makaba, dans le département du Kouilou, ont permis de mettre en évidence sur les six (6,00) mètres supérieurs des sous-sols constitués des argiles sableuses et des graves latéritiques argileuses de compacté telle que :

  1. peu { moyennement compacte (0,5 MPa ≤ Rd ≥ 2,0 MPa) de 0.00 m à une profondeur comprise entre 1.40 m et 2.80 m ;
  2. Moyennement compacte { compacte (5,0 MPa ≤ Rd ≥ 10,0 MPa) de 2.80 m { une profondeur de 5.60 m.

Au cours de la réalisation des sondages à la tarière manuelle, la nappe phréatique n’a pas été mise en évidence jusqu’{ 3.00 m de profondeur. Le niveau d’eau  devrait se situer au-delà de 3.00 m de profondeur.

De ce qui précède, on peut suggérer  à titre indicatif, les données géotechniques suivantes :

-            Rive droite  et Rive gauche

1) Fondations de type superficiel sur une grande  semelle ou massif travaillant comme un radier général, en prenant soin de décaisser et reconstituer le sous – sol de l’emprise  de la fondation sur une épaisseur de 1,50 m { partir de 3,00 m de profondeur  avec un matériau de très bonne qualité qui  peut être  les blocs rocheux surmontés de la grave naturelle:

* Profondeur d’ancrage ou encastrement : D = 1,50 m sur le sol reconstitué ;

          

*Contrainte admissible du sol d’assise : σs = 0,2 MPa = 2,0 bars

2) Fondations de type superficiel sur une grande semelle ou massif  travaillant comme un radier général posé sur les puits ou buses de diamètre égal à 1.00 m. Ces puits  ou buses en béton armé seront  foncés  par havage et ancrés  entre 4.00 m de profondeur avec les paramètres suivants :

  • Profondeur d’ancrage ou encastrement des puits remplis = 4,00 m dans les  graves latéritiques
  • Contrainte admissible du sol d’assise : σs = 0,3 MPa = 3,0 bars

La reconstitution des sous – sols sur chaque rive se fera avec du matériau de très bonne qualité qui peut être, soit un coussin des blocs rocheux  surmonté d’une couche de grave naturelle   mis en œuvre selon les règles de l’art.

La  fondation suggérée ci – haut devant être réalisée selon les règles de l’art, il n’y a pas lieu de craindre des tassements différentiels préjudiciables { la stabilité de l’ouvrage.+

Afin d’éviter que les eaux pluviales ne s’infiltrent  et ne stagnent sous les  semelles  de l’ouvrage, il faut prévoir un système adéquat d’assainissement autour de ce dernier capable de le protéger contre les tassements différentiels préjudiciables à sa pérennité ou durabilité.

II.8.  CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX 

  1. LE BETON
  2. a) Tablier : poutre-hourdis-entretoises
  • Type de béton : B30 Ø Dosage : 400kg/m3
  • Résistance à la compression à 28 jours : fc28= 30MPa
  • Résistance à la traction à 28 jours : ft28= 2 ,4 MPa
  • Module d’élasticité différée : Ev=Ei/3 avec : Ei module d’élasticité instantané
  1. b) Autres : culées-chevêtres-fondations
  • Type de béton : B25
  • Dosage : 350 kg/m3
  • Résistance à la compression à 28 jours : fc28=25 MPa Ø Résistance à la traction à 28 jours : ft28 = 2,1 MPa
  1. L’ACIER

Acier à haute adhérence (HA) : Fe E 400 ; fe = 400 MPa 

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