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INTRODUCTION

0.1. LAPROBLEMATIQUE.

 Le développement se veut global et doit placer l’homme au centre de toute action, l’épargne comme système économique et mouvement social, le deux ne sont pas parvenus jusqu’à présent à des résultats humanisés. Le premier visant uniquement la croissance économique et le deuxième s’occupant des aspects du développement (Maroy. Z, 1991).

Plusieurs initiatives existent pour combattre la pauvreté et promouvoir le développement. C’est dans ce cadre que la banque mondiale fut créée en vue d’octroyer des subventions aux banques de développement qui devraient œuvrer dans des secteurs prioritaires comme dans les pays en développement. Cette pauvreté fait que la population s’intéresse à des activités informelle.

Le professeur MOUHAMAD YUNUS (Bangladesh et pionnier de la micro finance, prix Nobel 2006) ayant pensé au SYSCOFOP ou système de collecte des fonds sur place à l’issus de ses nombreuses expériences, soutient les idées si haut en ces termes « les pauvres sont plus rentables que les riches. »

En Afrique, au moins le tiers de la population et la moitié dans certains cas, est employé salarié et survit grâce aux petits métiers. Dans le pays en développement les secteurs informels occuperont entre le tiers et le trois quarts de la masse activité (Simard G éd Karthala).

Avec plus de 620 millions de connexions mobiles, l’Afrique a dépassé l’Amérique latine et occupe désormais la seconde place au niveau mondial après l’Asie en nombre de connexions (G S MA, observatoire du téléphone mobile en Afrique, Rapport 2011). L’étude menée en France en 2000 a constaté qu’une augmentation de 10% du taux de pénétration de la téléphonie mobile équivaut à une progression du taux de croissance économique de l’ordre de 0,6% (Antoine NYAMBA).

L’Union Economique Monétaire Ouest Africain (UEMOA), il peut être entendu que d’une part la période allant 1970-1995 a vu en termes des capacités de mobilisation des produits financiers des crédits et d’épargnes bancaires contribue très modestement  à la croissance des revenus individuels des populations des pays francophones de l’UEMOA et que d’autre part les institutions financières qui ont émergé dans ce pays  se sont consolidées au cours des années 1995 « pour apporter un appoint aux institutions bancaires existantes » ne contribuent pas au développement des institutions financières en terme d’accroissement des capacités de création monétaire et de mobilisation de l’épargne (BCC,2006).S    

En R.D.C, la démission de l’Etat a forcé les gens à la débrouille et a favorisé l’émergence d’activités informelle parfois prohibées. En se penchant sur le secteur institutionnel qui donne le plus du travail au Sud-Kivu. Le rapport du PNUD soulève que plus de 9 sur 10 de la population occupée (90,8%) travail dans le secteur informel qui génère d’ailleurs 95, 2%  de revenus des ménages. Le secteur public emploi 4,9% des actifs, les entreprises publiques 1, 3% et en fin le privé 1, 1 %. En tout le secteur organisé n’emploie que 7, 3% de la population active occupée (rapport PNUD, mars 2009). Pauvreté et conditions de vie des ménages.

Suite à l’absence d’occupations rémunératrices dans plusieurs familles en périphérie de la ville de Bukavu, on observe un mouvement accru de vente des cartes téléphoniques aux abords de routes. Parmi les revendeurs des cartes téléphoniques signalons qu’il y a des diplômés, hommes, femmes, jeunes garçons et filles, et parfois même les enfants.

Les activités informelle sont prédominantes dans la ville de Bukavu comme dans tous les pays pauvre et ils ne savent pas satisfaire le besoin primaire car la rémunération est pauvre, ils gagnent presque rien. Dans plus par d’eux les dépenses sont plus élevé que le revenu  notre problème est de savoir comment ils perçoivent l’épargne de leurs coté vue qu’ils gagnent peu et comment parviennent-ils à investir. Ce pourquoi nous allons chercher comment les revendeurs des cartes téléphoniques perçoivent exactement l’épargne de leurs côté. Pour mieux comprendre cette problématique, les questions suivantes méritent d’être posées.

  1. Comment les revendeurs des cartes téléphoniques dans la ville de Bukavu perçoivent-ils l’épargne ?
  2. Quel peut être le modèle de l’épargne le plus utilisé par cette catégorie des personnes ?
  3. Que peut-on envisager pour renforcer la culture de l’épargne chez les revendeurs des cartes téléphoniques dans la ville de Bukavu ?

0.2. HYPOTHESES

Définissant l’hypothèse de recherche, le P.RONGERE(1997) la considère comme étant une proposition des réponses aux questions que l’on se pose à propos de l’objet de la recherche formulé en des termes tels que l’observation et l’analyse puissent fournir une réponse.

  1. La perception de l’épargne serait positive chez les revendeurs des cartes téléphoniques
  2. L’épargne à la carte et la ristourne seraient les modèles le plus utilisé par les revendeurs.
  3. La mise en place d’un projet sur de sensibilisation et de l’importance de l’épargne serait un moyen efficace pour renforcer la culture de l’épargne chez les revendeurs des cartes téléphoniques.

0.3. OBJECTIFS DE LA RECHERCHE

0.3.1. Objectif Global

Cette étude veut contribuer à l’étude de la promotion des conditions socio-économiques des revendeurs des cartes téléphoniques de la ville de Bukavu.

0.3.2. Objectifs spécifiques

  1. Analyser la perception de l’épargne  des revendeurs de cartes téléphoniques dans la ville de Bukavu.
  2. Identifier le modèle de l’épargne utilisé par les revendeurs des cartes dans la ville de Bukavu
  3. Proposer des pistes de solution pour renforcer  la culture de l’épargne chez les revendeurs des cartes téléphoniques

0.4. CHOIX ET INTERET DU SUJET

0.4.1. Choix du sujet

Les jeunes sont notre plus précieux  atout pour  le présent et pour  l’avenir, ils forment un groupe de population qui est très vulnérable et durement  touchés par la montée générale de chômage. Le choix de notre sujet  a été stimulé par le fait que l’avenir d’une nation est entre les mains de la jeunesse et d’aucun ignore que si elle est abandonnée, à elle-même constitue un danger public.

0.4.2. Intérêts du sujet

L’intérêt de ce travail s’inscrit dans l’ampleur de nous fournir une connaissance à ce qui concerne l’épargne des revendeurs des cartes téléphoniques dans la ville de Bukavu.

0.4.2.1. Intérêt personnel

Personnellement, ce travail nous mets en contact avec les revendeurs de cartes téléphoniques et nous permet d’échanger avec eux sur le modèle de l’épargne qu’ils utilisent.

0.4.2.2. Intérêt social

Ce travail veut promouvoir les conditions socio-économiques de revendeurs de cartes téléphoniques dans la ville de Bukavu. Ce travail veut un changement de comportement revendeurs des cartes en ce qui concerne l’épargne pour réduire la pauvreté et la faim.

0.4.2.3. Intérêt  scientifique

Ce travail va aider la communauté à faire un choix dans tous les modèles de l’épargne.

0.5. DELIMITATION SPACIO TEMPORELLE DU TRAVAIL

0.5.1. Délimitation spatiale

Pour  ce qui est de la circonscription spatial de notre étude, nous la ferons dans la ville de Bukavu déversé par les revendeurs des cartes téléphoniques.

0.5.2. Délimitation temporelle

Aux regards des réalités socio-économiques actuelles au sein du ménage, notre travail  s’étend sur la période allant de 2015 à 2016.

0.6. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction et la conclusion générale, ce travail est subdivisé en 4 chapitres. Le premier chapitre se consacre sur la revue de la littérature afin d’exposer les notions de l’épargne, les facteurs qui peuvent influencer ce dernier ainsi que le modèle qu’utilise les revendeurs des cartes téléphoniques dans la ville de Bukavu.

Le deuxième chapitre qui s’articulera à la, méthodologie où nous présenterons d’abord le milieu d’étude et après les procédures de collecte et analyse des données.

Le troisième chapitre consiste à l’analyser  et à l’interprétation des résultats d’enquête.

Le quatrième chapitre qui est le dernier  fait l’objet d’un projet où nous proposons des solutions aux problèmes

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