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CONCLUSION ET SUGGESTION

Ce travail avait comme objectifs d’étudier la réponse de cinq génotypes de maïs dans les conditions d’utilisation des techniques de conservation de l’humidité du sol (paillage comme couverture morte et la culture de soja et celle haricot comme couverture vivante).dans des conditions de la plaine de la Ruzizi : Cas du groupement de Luvungi en territoire d’Uvira

Pour tester  nos hypothèses, une expérimentation a été menée suivant un dispositif du type split – plot (ou parcelle divisée) à deux facteurs,  le grand  facteur c’est le conservation de l’humidité du sol qui comporte 3 modalités qui sont la couverture morte(paille) et la couverture végétale(soja, haricot comme les légumineuses) et le second facteur c’est la variété de maïs, qui comprend aussi 5 modalités qui sont les différents génotypes. Le dispositif est composé de 3 répétitions, trois sous blocs par répétition (un sous bloc à la paille, un sous deuxième sous bloc sous soja, un troisième sous bloc sous le haricot). Chaque sous bloc comporte cinq petites parcelles constituées d’une variété chacune.

A l’issue des expérimentations, les résultats suivants ont été observés :

  • Lors de notre essai, le taux de levée, nous avons remarqué n’a pas manifesté aucun effet significatif sur les techniques, variétaux et les interactions entre les techniques et les variétaux.
  • Pour ce qui est de diamètre au collet, nous pouvons dire qu’au niveau de séparation des moyennes sur le diamètre au collet, la technique de haricot avait la moyenne plus élevée de 2,2187A, suivie de la technique de la paille dont la moyenne était de 2,1800A et la technique du soja est de 2,1500A.mais ces trois techniques avaient les mêmes groupes homogènes. En outre de ce qui est de séparation des groupes homogènes sur le diamètre au collet for variété nous constatons que la variété KASSAI avait une moyenne plus élevée que les autres de 2.4056A, suivie de la variété ECARVEL do2.1833AB, KANJEGERE de 2.1611AB, IMBO de 1056B, sBAMBOU de 2.0582B
  • la hauteur des plants a été la même pour toutes les variétés et ce, quel que soit le traitement de fertilisation. Par contre, la hauteur de la plante au niveau de séparation des moyennes en fonction des techniques, la technique de la paille aurait la moyenne meilleur de 1,9593, suivie de soja qui avait la moyenne de 1,5940 et en fin la technique de haricot dont la moyenne est faible de 1,3287.Mais en ce qui concerne la séparation des groupes homogènes, la variété KASSAI a une faible moyenne des groupes homogènes de 1.5456,KANJEGERE(1.5989),BAMBOU(1.5878), IMBO (1.5744) et ECARVEL avait une moyenne élevée de (1.8300).
  • Concernant l’humidité relative, au niveau de séparation des moyennes en fonction des techniques, la technique de la paille aurait la moyenne meilleur de 84.622, suivie de soja qui avait la moyenne de 83.844 et en fin la technique de haricot dont la moyenne est de 82.527.Mais en ce qui concerne la séparation des groupes homogènes, variété BAMBOU a une moyenne des groupes homogènes de 85.922,IMBO(85.061),KANJEGERE 83.096), ECARVEL (82.422) et KASSAI avait une moyenne de (81.937).
  • ce qui est de la teneur à chlorophylle teneur dans les feuilles est un bon indicateur de l’état hydrique du sol, les résultats obtenus montrent que la teneur à chlorophylle en eau des feuilles était  très élevée  pour la technique de soja(38,650), suivie de technique de la paille(37,305), et enfin la technique de haricot(35,707).de même de la séparation des groupes homogènes, la variété KANJEGERE avait la moyenne élevée de 38.183 par rapport aux autres, ECARVEL(38.141), KASSAI(37.870), IMBO(36.440),BAMBOU(35.469).
  • Sur chaque parcelle, le nombre des plants récoltés a varié selon qu’on avait telle ou telle autre variété qui y était semée. Le plus grand nombre de plants récoltés par parcelle a été observé avec la variété ECARVEL et le plus faible avec la variété KASSAI, avec respectivement 54,444 pour ECARVEL et 44,667 pour la variété KASSAI, les autres variétés ayant enregistré des scores proches de l’une ou l’autre de deux variétés tels qu’on peut le voir dans nos résultats, mais aussi en ce qui est de la séparation des moyennes en fonction des techniques, le plus grand nombre de plants récoltés a été observé avec la technique de la paille et plus faible pour la technique de haricot, avec respectivement 49,33pour la paille et 45,600 pour le haricot.
  • En ce qui concerne l’indice de récolte, il a été le même pour tous les techniques et pour toutes les variétés, soit 2,4018. Pour la séparation des moyennes en fonction des techniques, le grand nombre de l’indice de récolte et plus faible avec la technique de la paille, respectivement 2,4180 pour haricot et 2,3960 pour la technique de la paille, mais en ce qui concerne la séparation des groupes homogènes, la variété ECARVEL avec un nombre élevée et plus faible avec la variété BAMBOU, respectivement 2,5356 et 2,2544, les autres variétés ayant enregistré des moyennes proches de l’une ou l’autre de deux variétés tels qu’on peut le voir dans nos résultat. Par contre le poids de 100 graines a été plus important avec la variété ECARVEL et IMBO avec le respectivement 293,56 grammes pour ECARVEL et 265,78 grammes pour IMBO. C’est aussi avec les techniques de soja et la technique de la paille que le poids de 100 grains obtenu est meilleur avec les moyennes de soja(269,67) et celle de la paille est de 268,60.
  • Le rendement à l’hectare est en moyenne le même pour toutes les variétés mais par contre, c’est avec la technique de haricot et celle de la paille que l’on obtient des rendements meilleur avec respectivement 1795,3 Kg pour le haricot et 1790,2 pour la paille. Mais aussi la variété ECARVEL et la variété BAMBOU obtenus ont des moyennes homogènes élevées par rapport aux autres. La variété ECARVEL(1984,2) et la variété BAMBOU(1868,9).

 Ce travail ne peut pas se clôturer sans que l’on ne puisse faire de recommandation pour sa continuité et pour l’amélioration des pratiques de conservations de l’humidité du sol dans la plaine de la Ruzizi. C’est ainsi nous recommandons que ces essais soit continuelle dans le même milieu et puisse être introduite dans d’autres milieu  dans le but :

  • D’évaluer l’impact de l’apport de rétention d’eau dans les études des pratiques de conservations de l’humidité du sol pendant la saison culturale dans la plaine de la Ruzizi,
  • De tester cette pratique de conservation de l’humidité du sol de la technique de la couverture morte (paille) et la couverture vivante (soja, haricot comme les légumineuses) sur d’autres cultures.

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