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DISCUSSION DES RESULTATS

Lors de notre essai, le taux de levée, nous avons remarqué n’a pas manifesté aucun effet significatif sur les techniques, variétaux et les interactions entre les techniques et les variétés. La germination de grains, qui conduira plus tard à leur levée, n’est pas conditionnée seulement par les conditions intrinsèques (vitalité, maturité,…), mais aussi des facteurs externes à la semence. Pour une bonne germination de graines de maïs, hormis l’eau et l’air, la température devra être comprise entre 21 et 22°C, tels que démontré par BABOY et MWANGALALO (2010) et KALONJI (2010). Le taux de levée à une semaine après semis a été assez faible pour l’ensemble des techniques, par rapport à la moyenne donnée par MOBAMBO (2009), soit 75%.

Pour ce qui est de diamètre au collet, nous pouvons dire qu’au niveau de séparation des moyennes sur le diamètre au collet, la technique de haricot avait la moyenne plus élevée de 2,2187A, suivie de la technique de la paille dont la moyenne était de 2,1800A et la technique du soja est de 2,1500A.mais ces trois techniques avaient les mêmes groupes homogènes. En outre de ce qui est de séparation des groupes homogènes sur le diamètre au collet for variété nous constatons que la variété KASSAI avait une moyenne plus élevée que les autres de 2.4056A, suivie de la variété ECARVEL do2.1833AB, KANJEGERE de 2.1611AB, IMBO de  2.1056B, BAMBOU de 2.0582B.

La hauteur des plants a été la même pour toutes les variétés et ce, quel que soit le technique de couverture .Une bonne assimilation ou l’assimilabilité d’une grande quantité d’azote joue un rôle important dans l’allongement des tiges en agissant sur la physiologie des plantes en activant la croissance (LUMPUNGU, 2010). Ceci traduit donc que l’assimilation de cet élément a été le même pour toutes les variétés et son assimilabilité pareille pour tous les techniques et donc il n’y avait  pas aucun effet significatif sur la hauteur de la plante. Par contre, la hauteur de la plante au niveau de séparation des moyennes en fonction des techniques, la technique de la paille aurait la moyenne meilleur de 1,9593, suivie de soja qui avait la moyenne de 1,5940 et en fin la technique de haricot dont la moyenne est faible de 1,3287.Mais en ce qui concerne la séparation des groupes homogènes, la variété KASSAI a une faible moyenne des groupes homogènes de 1.5456,KANJEGERE(1.5989),BAMBOU

(1.5878), IMBO (1.5744) et ECARVEL avait une moyenne élevée de (1.8300).

Concernant l’humidité relative, au niveau de séparation des moyennes en fonction des techniques, la technique de la paille aurait la moyenne meilleur de 84.622, suivie de soja qui avait la moyenne de 83.844 et en fin la technique de haricot dont la moyenne est de 82.527.Mais en ce qui concerne la séparation des groupes homogènes, variété BAMBOU a une  moyenne des groupes homogènes de 85.922,IMBO(85.061),KANJEGERE

(83.096), ECARVEL (82.422) et KASSAI avait une moyenne de (81.937).En ce qui est de la teneur à chlorophylle teneur dans les feuilles est un bon indicateur de l’état hydrique du sol, les résultats obtenus montrent que la teneur à chlorophylle en eau des feuilles  était  très élevée  pour la technique de soja(38,650), suivie de technique de la paille(37,305), et enfin la technique de haricot(35,707).de même de la séparation des groupes homogènes, la variété KANJEGERE avait la moyenne élevée de 38.183 par rapport aux autres, ECARVEL(38.141), KASSAI(37.870), IMBO(36.440),BAMBOU(35.469).

Sur chaque parcelle, le nombre des plants récoltés a varié selon qu’on avait telle ou telle autre variété qui y était semée. Le plus grand nombre de plants récoltés par parcelle a été observé avec la variété ECARVEL et le plus faible avec la variété KASSAI, avec respectivement 54,444 pour ECARVEL et 44,667 pour la variété KASSAI, les autres variétés ayant enregistré des scores proches de l’une ou l’autre de deux variétés tels qu’on peut le voir dans nos résultats, mais aussi en ce qui est de la séparation des moyennes en fonction des techniques, le plus grand nombre de plants récoltés a été observé avec la technique de la paille et plus faible pour la technique de haricot, avec respectivement 49,33pour la paille et 45,600 pour le haricot.

En ce qui concerne l’indice de récolte, il a été le même pour tous les techniques et pour toutes les variétés, soit 2,4018. Pour la séparation des moyennes en fonction des techniques, le grand nombre de l’indice de récolte et plus faible avec la technique de la paille, respectivement 2,4180 pour haricot et 2,3960 pour la technique de la paille, mais en ce qui concerne la séparation des groupes homogènes, la variété ECARVEL avec un nombre élevée et plus faible avec la variété BAMBOU, respectivement 2,5356 et 2,2544, les autres variétés ayant enregistré des moyennes proches de l’une ou l’autre de deux variétés tels qu’on peut le voir dans nos résultat. Par contre le poids de 100 graines a été plus important avec la variété ECARVEL et IMBO avec le respectivement 293,56 grammes pour ECARVEL et 265,78 grammes pour IMBO. C’est aussi avec les techniques de soja et la technique de la paille que le poids de 100 grains obtenu est meilleur avec les moyennes de soja(269,67) et celle de la paille est de 268,60. . Le rendement à l’hectare est en moyenne le même pour toutes les variétés mais par contre, c’est avec la technique de haricot et celle de la paille que l’on obtient des rendements meilleur avec respectivement 1795,3 Kg pour le haricot et 1790,2 pour la paille. Mais aussi la variété ECARVEL et la variété BAMBOU obtenus ont des moyennes homogènes élevées par rapport aux autres. La variété ECARVEL(1984,2) et la variété BAMBOU(1868,9). L’utilisation de la couverture morte du sol et la couverture vivante ont permis aussi une augmentation du rendement en donnant les résultats satisfaisants pour toutes les techniques appliquées. Nous pensons que cela pourrait être dû par le fait que, la couche de la paille superposée au-dessus du sol, prévient le ruissellement, ne laisse pas ruisseler l’eau des pluies qu’elle reçoit, forcer cette eau perçue à s’infiltrer dans le sol, optimisant ainsi les faibles quantités d’eau à la nutrition. Sur la surface du sol, elle protège le sol contre l'érosion due à l'impact des gouttes de pluie et empêche l'encroûtement. En plus, elle réduit l'évaporation du support végétal en entravant la montée de l'humidité du sol (Majaliwa M., 2008).

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