Résumé

Les expérimentations ont été menées dans un site expérimental de l’Université Evangélique en Afrique, situé à Kashusha-Est de la R.D.Congo au cours de la campagne culturale 2013-2014 (Saison B et Saison A 2013). Les analyses ont consisté à une combinaison de résultats de deux saisons culturales. L’objectif était de contribuer à l’amélioration du rendement de haricot au Sud-Kivu par une utilisation de variétés améliorées et une lutte chimique contre les mauvaises herbes.
Quatre variétés (RWK10, HM21-7, CODMLB001 et RWR2245) ont fait l’objet de cette étude et notre dispositif était en split-plot avec comme facteur principal le glyphosate et les variétés comme facteur secondaire.
Les résultats indiquent que le glyphosate n’a pas contrôlé toutes les mauvaises herbes pour les deux saisons, il a été plutôt manifesté les effets sélectifs que totaux sur ces dernières, il n’a eu des effets que sur le Digitaria en saison A.
Il s’observe de nos résultats que le rendement en graines était meilleur en saison A qu’en saison B, le rendement moyen était de de1300Kg à l’hectare en saison A contre 189,61 kg/ha en saison B. Nous croyons que cette différence de rendement était due par le fait qu’en saison B aucun sarclage n’avait était effectué sur les parcelles ayant reçu le glyphosate mais aussi par une abondance des pluies qui aurait favorisé l’émergence des mauvaises herbes.
Les résultats ont montré la variété RWK10 s’est considérablement bien démarquée des trois autres en produisant un rendement plus élevé (1633,33 Kg/ha) pendant la saison A et en saison B 2013, c’est la variété CODMLB001(251,4Kg/ha) qui a été productive.
Le sarclage manuel combiné au désherbage chimique a permis à nos variétés de s’approcher de leur potentiel de production en saison A 2013.
Mots clés : glyphosate, variété, mauvaises herbes, haricot, biofortifié et rendement.