CONCLUSION ET RECOMMANDATION

Cette étude avait pour objectif de contribuer à l’amélioration du rendement de haricot au Sud-Kivu par une utilisation de variétés améliorées et une lutte chimique contre les mauvaises herbes.
Pour ce faire, une expérimentation a été menée du 12 Septembre 2013 au 03 Janvier 2014 à Kashusha, Est de la RDC. Les observations on portées sur l’analyse quantitative de la végétation des mauvaises herbes (nombre d’espèces, nombre d’individu), sur les paramètres de croissance et du rendement du haricot (Teneur en chlorophylle, nombre des gousses par plant, nombre des graines par gousse, poids de 100 graines, le rendement en biomasse, indice de récolte et le rendement par hectare).
Après expérimentation et analyse, nous avons pu constater :
Qu’à travers l’analyse de la végétation, le sarclage manuel a permis d’épauler le glyphosate en diminuant le nombre des individus en saison A 2014 des certaines espèces ayant présentées des résistances au glyphosate telles que Oxalis ssp, Bidens ssp, Galinsoga ssp et Comelina ssp.
Que par rapport au premier travail mené en saison B 2013 par Adhama, où le sarclage n’intervenait pas, l’émergence des mauvaises herbes s’est avérée plus importante empêchant ainsi notre culture d’approcher son potentiel de production. Au cour de cette saison culturale, Adhama 2013 trouve des effets significatifs du glyphosate sur le Comelina ssp. Nos résultats ont aussi montré que le glyphosate était efficace pour Digitaria, qui est une espèce d’adventices différente de celle observé par Adhama.
Que le rendement des nos différentes variétés a varié très significativement d’une saison à une autre, ainsi la saison A a été plus productive avec un rendement moyen de 1300Kg à l’hectare contre 189,61 kg/ha en saison B. Nous avons remarqué que cette différence serait due par le fait qu’en saison B aucun sarclage n’avait était effectué sur les parcelles ayant reçu le glyphosate mais aussi par une abondance des pluies qui aurait favorisé l’émergence des mauvaises herbes.
Selon les résultats trouvés pendant la saison A, la variété RWK10 s’est considérablement bien démarquée des trois autres en produisant un rendement plus élevé (1633,33 Kg/ha).
Que la saison a eu des effets significatifs sur la teneur en chlorophylle, des effets moyennement significatifs sur le nombre des gousses par plant et sur le poids de 100 graines.
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Nos résultats ont montré que la variété HM21 a produit des graines de grande dimension comparativement aux 3 autres variétés, mais malheureusement cette aptitude de production de graines de gros calibre par cette variété n’a pas occasionné de différence de rendement entre les 4 variétés. Cette apparence contradictoire se traduit par le fait que cette variété avait produit une grande biomasse foliaire ce qui a conduit à un indice de récolte faible de 44% comparativement aux trois autres variétés dont les IR variaient de 48 à 52% tel que repris en Annexe 1.
Nous avons aussi observé que les effets exercés par le glyphosate ont réduit de manière significative le nombre des gousses par plante. Il a été en moyenne de 6,6 gousses par plante sur les parcelles témoins alors que les parcelles ayant été traitées en ont produit 5,5. Cet écart à été attribué à la saison B où les parcelles qui avaient reçu du glyphosate n’ont pas été sarclé et donc il ya eu une forte compétition entre les mauvaises herbes et le haricot.
Nous recommandons une étude détaillée de différentes espèces de mauvaises herbes pour pouvoir optimiser le type d’herbicide, la fréquence d’application, la dose et le mode d’application en vue des résultats plus acceptables écologiquement et économiquement.
Les deux travaux ayant relevé quelques points de différences, tel que le sarclage manuel qui n’a pas été fait pendant la saison culturale B 2013 mais ayant intervenu pendant la saison A 2013, nous suggérons d’autres recherches séparément de deux saison.