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DISCUTION DES RESULTATS

a. Variation des paramètres des rendements d’une saison à une autre
La saison a eu des influences très significative sur la productivité des variétés de haricot, ainsi selon nos résultats la variété RWK10 s’est considérablement bien démarquée des trois autres en produisant un rendement plus élevé (1633,33 Kg/ha) pendant la saison A et en saison B, faite par Adhama, 2013, c’est la variété CODMLB001(251,4Kg/ha) qui a été plus productive, ainsi la saison A, a été la plus productive avec un rendement moyen de 1300Kg/ha contre 189,61Kg/ha en saison B. Selon le tableau 3, la variété CODMLB001 a un potentiel de production en milieu réel de 1502,5Kg/ha, cependant nous observons une réduction d’environ 80% de rendement de cette variété causée par les mauvaises herbes. Blackshaw 1991, trouve une réduction de rendement du haricot de 13 à 77% par la morelle poilue (Solanum sarrachoides), la Laiteron des champs (Sonchus arvensis L.) a aussi réduit le rendement des haricots de 83% (Zollinger et Kells, 1992) et de 10 à 22% en présence des petites herbes à époux (Ambrosia artmisiifolia L.) (Chikoye et al, 1995). Malik et al 1993 signalent que les mauvaises herbes annuelles incontrôlées réduisent le rendement des haricots de 70%. Selon MARIO D. et al, 2001 l'efficacité de contrôle en ligne des mauvaises herbes peut être augmentée en combinant le désherbage mécanique avec des herbicides. La nécessité de faire cette combinaison est dictée par la densité que présente que les mauvaises herbes sur le site. À des fortes densités de mauvaises herbes, le système de gestion mécanique devrait être combiné avec des herbicides; cependant, les sarclages manuels ou mécaniques fournissent un contrôle suffisant des mauvaises herbes présentant des faibles densités (Buhler et al. 1992; Hooker et al. 1997).
b. Variation du comportement des variétés d’une saison à une autre.
Les variétés considérées pendant les deux saisons n’ont pas eu d’effet sur le rendement de haricot, donc les variétés sont comparables d’une saison à une autre, d’ailleurs le catalogue de l’INERA le prouve à suffisance classant ainsi toutes les variétés dans la même catégorie. Néanmoins, l’interaction entre la variété et la saison relève que le comportement variétal change au sein d’une même saison. Nos résultats ont montré que rendement en graines des nos variétés étaient meilleur en saison A qu’en B nous croyons que ce ci pourrait être du à l’abondance des pluies qui s’est remarquée pendant la saison B, les données enregistrées dans le tableau 2 par la station météorologique de l’INERA le prouve à suffisance en relevant des
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précipitations plus élevées en saison B (827,5mm) qu’en A (662,3mm). Nous croyons que cette hausse de rendement en saison A peut aussi se justifier par cette quantité des pluies enregistrées se rapprochant de l’optimum requis pour la culture de haricot variant entre 300 à 600mm de pluies une bonne croissance (De bon et al, 1990).
Les variétés ont réagit différemment selon l’interaction entre la saison culturale et le glyphosate sur le nombre des gousses par plant, résultat appuyé par Lindemann 2003, disant que la productivité d’une culture est un caractère génétique lié à elle. Pour ce faire des valeurs élevées ont été observée en saison A par rapport à la saison B, ce ci s’explique par les effets différentes que peuvent manifester deux saisons et par la les techniques de suivie qui différent entre les saisons, en saison A la combinaison du désherbage chimique aux sarclages manuels permet une élimination des espèces des mauvaises herbes pouvant présenter une forme de résistance au glyphosate. Les études faites par Gill et autres 1997 ; Swanton et Weise 1991 ont prouvé que les pratiques agronomiques combinées avec l'utilisation stratégique des herbicides pourront avoir comme conséquence une gestion efficace des mauvaises herbes. Des telles approches peuvent permettre l'utilisation des taux inférieurs d'herbicides ou un nombre réduit d'applications d'herbicide (Buhler et autres 1992 ; Forcella et autres 1992) Cette combinaison crée l'avantage de réduction des coûts de production et une faible entrée de l'herbicide dans l'environnement.
c. Efficacité du glyphosate par rapport aux mauvaises herbes
L’usage d’herbicides pour lutter contre les mauvaises herbes sous la culture de haricot est un élément important dans le programme de lutte intégrée contre les mauvaises herbes. Ni un seul herbicide ni une combinaison d’herbicides ne peuvent exterminer toutes les mauvaises herbes dans une plantation de haricot. Si nous optons pour l’usage des herbicides, il faut en faire un usage responsable et judicieux en l’associant par d’autres méthodes spécifiques de lutte notamment le sarclage manuel et les plantes de couverture (Cardina et Sparrow, 1996) comme le fait ressortir les résultats des différents paramètres de notre travail.
Selon la revue de Monsanto,2010 « Defeated by Roundup Resistant Weeds », de nombreuses espèces de plantes, notamment des dicotylédones sur lesquels le glyphosate est en général moyennement efficace, développent des résistances au glyphosate, dont par exemple l'evil pigweed (Palmer amaranth de la famille des amarantes) qui pousse a une vitesse telle qu'elle force les agriculteurs du Sud des Etats-Unis a abandonner leur champs (Tortensson, L., 1985).
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L’herbicide utilisé a réduit la richesse spécifique de la flore adventice sur les parcelles ayant été traitées, sur ces parcelles le produit a été plus efficaces pour le Digitaria lors de nos premiers relevés âpres le labour résultat contraire de celui obtenu par Adhama, 2013 releva l’efficacité de notre produit sur le Comelina ssp.
Nos résultats ont relevé une réduction d’autres espèces par le sarclage manuel, ayant présentées des formes de résistances au glyphosate telles que le Bidens ssp qui est passé d’une moyenne de 25,39 à 14,75 ; Galinsoga a aussi subi une réduction de 54,06 à 9,33 ; le Comelina ssp de 9,10 à 2,33 et enfin l’Oxalis ssp qui à passé de 45,39 à 20,04 ; Richard B., 2013 signale que les différentes manipulations du sol (fauchage, labour, sarclage) sont susceptible de faire une réduction instantanée des mauvaises herbes sur les parcelles expérimentales.
Le sarclage manuel effectué généralement par la houe pour le contrôle des mauvaises herbes est très efficace mais consomme de l’énergie et la main d’oeuvre (Melifonwu; 1994).
d. Comportement des variétés face au glyphosate
Le comportement des variétés face aux mauvaises herbes était comparable d’une saison à une autre du point de vu rendement, d’où le rendement a été plus meilleur en saison A qu’en B. Dans l’expérience menée par Adhama en 2013, le glyphosate n’a pas détruit toutes les mauvaises herbes et il ya pas eu intervention de sarclage manuel, ainsi suite aux variabilités des différents paramètres climatiques ayant favorisé une abondance des pluies il ya eu augmentation de l’agréssibilité des mauvaises herbes qui a fait a ce qu’il ait chute de rendement des variétés durant cette saison culturale. Bien que le glyphosate soit reconnu comme herbicide total, il n’a pas supprimé toutes les mauvaises herbes présentes sur notre site expérimental, nos investigations sur terrain le prouvent à suffisance en spécifiant bon nombre d’espèces ayant présentées de résistances à ce produit et qui ont exercé une grande compétition ayant favorisée la chute des rendements en cette saison B.
Selon nos résultat nous trouvons que le glyphosate a réduit significativement le nombre des gousses par plant, la teneur en chlorophylle des nos variétés, cette apparence s’explique par la présence des certains éléments dans la molécule du glyphosate, qui induisent un abaissement de l’activité photosynthétique ou soit d’un effet indirect, en raison d’une diminution de la teneur en chlorophylle (Van Assche et Clijsters, 1986 ; Chatterjee et Chatterjee, 2000 ; Mysliwa-Kurdziel et Strzalka, 2002 ; Romanowska, 2002).

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