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III.3.4 le financement agricole à Burhale

La question de financement touche toute la classe sociale pour le différent projet dont nous envisageons et dont nous nous soucions de leur réalisation.

Vu les différents problèmes et risques auxquels s’engage un agriculteur pour son secteur avec ses propres moyens de subsistances, la question du financement agricole reste le grand défis auxquels doivent faire face les pays du tiers monde pour pouvoir relever leur leurs économies dépendante et s’approvisionner des devises pessaires pour faire face à d’autres nations dites industrialisées qui pillent les matières premières de ce pays qui devraient assurer leurs indépendance  et qui proviennent généralement du secteur agricole .

Les paysans expriment un besoin de financement pour soulever ce secteur, ils ont besoin des différents équipements, des moyens financiers pour répondre à d’autres besoins etc. dans ce présent travail, la question du financement dont nous allons devoir exploiter aura trait au besoin de financement exprimés par les agriculteurs du groupement de Burhale, mode d’utilisation de financement reçu, le financement utilisé pour les activités agricoles etc.

Tableau n° 25 : besoin d’être financé présenté par nos enquêtés

besoins

fréquences

%

%cum

non

9

11,2%

11,2%

oui

71

88,8%

100,0%ss

total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : bien que nous connaissons déjà la nature des OP œuvrant à Burhale, il ne serait pas gentil d’exclure ou de renvoyer notre raisonnement sur le consentement des agriculteurs consternant le financement agricole.

Sur ce, le tableau ci-haut nous observons que, 71 ménage enquêtés parmi les 80 constituant notre échantillon, soit un record de 88,8% des populations paysannes présentant leur envie d’être financé contre un petit nombre de 9 ménages sur 80 enquêtés, soit  11,2% qui disent ne pas être prêt à recevoir un financement.

Ainsi compte tenue de cette représentation, nous admettons que le financement était, est, reste et serait le seule moyen pour hausser la productivité agricole et ainsi permettre à l’agriculteur de Burhale de mener sa vie décemment et indépendamment de la ville pour l’alimentation. La question à se poser reste là de savoir si cette masse est-elle satisfaite ? , quel est l’usage qu’elle fait du financement reçu ? Et quel sont les propositions pour lutter contre le fléau de la dépendance alimentaire   

Tableau n°26 : cause de refus de financement

Réponses

fréquences

%

%cum

Abstention

71

88,8%

88,8%

petit espace

1

1,2%

90,0%

petit_champs

7

8,8%

98,8%

petit_espace

1

1,2%

100,0%

total         

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : connaissant déjà le consentement de la population pour le financement de l’agriculture, il nous intéresse maintenant de savoir les causes qui envoient certains agriculteur de  Burhale de ne pas consentir un besoin de financement pour leur activité agricole. Selon notre constant, 100% soit le 9menages ayant opté pour le non financement ont évoqué la question de la petitesse des espace ou des champs de culture

Tableau n° 27 : le source de financement utilise par les ménages

Source

fréquences

%

%cum

autofin

52

65,0

65,0

Crédits

22

27,5

92,5

Subvention

6

7,5

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : 71 ménages sur 80 désirant un financement, cela en dit quelque chose déjà, désirant dans cette même perspective de savoir quel serait la source de financement actuellement utilisé par les ménages, le constat de ce tableau ci-haut nous renseigne que 52 ménages soit 65,0% avouent utiliser leurs propres financement, 22 ménages soit 27% citent le recourt au crédit et seulement 6menages parmi les 80 enquêtés dit être subventionnés.

Ceci montre que le financement de l’agriculture est et reste le plus grand défis pour l’économie de la Walumgu en générale et de manière la plus particulière du groupement de Burhale du fait qu’un simple agriculteur vivant à la subsistance de son champs peut se financer tout seul dans son activité pour un secteur très incertain qu’est le secteur agricole  

Tableau n° 28 : répartition de financement (crédit et subvention) entre les OP

OP

fréquences

%

%cum

Abstentions

52

65,0

65,0

Associations

9

11,2

76,2

ONG

5

6,2

82,5

Particuliers

14

17,5

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : de ce tableau nous ressortissions ce qui suit ; 52 ménages soit 65,0%  n’ont pas dit leur mot par rapport au financement de OP à Burhale, 14 ménages soit 17,5%  ont reconnu récolter de financement auprès des particuliers  9 ménages représentant 11,2% ont souligné l’obtenir auprès de leurs associations et en fin 5 ménages de 80 enquêtés ont reconnu l’obtenir auprès des ONG.

Ainsi on comprend que les paysans agriculteurs s’entraident entre eux avec leur petits revenu  pour combattre petit à petit leurs difficultés liées au financement des activités agricoles, en suite viennent les associations locale et dans la dernière manche vient les ONG nationales ou internationales

Tableau n°29 : mode d’utilisation du source de financement

Usages

Fréquences

%

%cum

agriculture

45

56,2

56,2

frais_scol et med

21

26,2

82,5

interet_bq

1

1,2

83,8

ostentatoire

13

16,2

100,0

total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : en prenant en compte le mode d’utilisation du financement par tous les enquêtés  (due ce soit l’auto financement crédit ou subvention) le tableau présent nous renseigne que, l’agriculture occupe une place importante du fait que 45menages , soit 56,2% disent consacrer leur financement pour des fin agricoles, 21menages soit 26,2% l’use pour le paiement des frais médicaux et scolaires des enfants, 13 ménages soit 16,2% désirent l’utiliser pour d’autres besoin et un seul ménage prédit placer le financement reçu pour des fins agricoles à la banque pour ainsi en prétendre des intérêts de placement

Tableau n°30 : effectif des ménages ayant un accès facile au crédit agricole

Accès

fréquence

%

%cum

Non

54

67,5

67,5

Oui

26

32,5

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : dans le groupement de Burhale certains ménages ont l’accès facile au crédit agricole et d’autres non. Cela étant il ressort de ce tableau que 26 ménages parmi les 80 enquêtés ont accès facile au crédit soit 32%, tandis que la majorité ; 54 ménages, soit 67,5% de notre échantillon  n’ont pas de faciliter d’aces au crédit agricole.

Tableau n°31 : cause d’accès facile au crédit agricole

Causes

Fréquences

%

%cum

Abstention

54

67,5

65,0

autres travaux

5

6,2

71,2

participation op

21

25,3

100,0

total             

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : il ressort de ce tableau que, 54 ménages représentants 67,5% comme jadis vus n’ont pas accès facile au crédit agricole et ce sont donc abstenus de répondre à cette question, 21 ménages soit 25,3 justifient la cause de leur accès facile au crédit agricole par la participation à une organisation paysanne, et le restent dans ménages enquêtés soit5 représentant 6,2% pressentent comme argument l’exercice des autres travaux supplémentaires (l’enseignement, petit commerce, salariat, etc.)

Tableau n° 32 : effectif ayant une facilite de remboursement

Facilités

Fréquences

%

%cum

Non

63

78,8

78,8

Oui

17

21,2

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel spss 18                

Commentaire : en combinant les ménages pour enfin déduire qui pensent avoir la facilité de remboursement une fois financé, ce tableau nous montre clairement que, 63 ménages soit 78,8% de l’effectif total disent n’avoir pas la facilité de remboursement et 17 ménage soit 21,2% reconnaissent avoir la facilité de remboursement.

tableau n° 33 : cause de non acces au credit agricole

cause

frequence

%

%cum

abstention

25

31,2

31,2

deteste

1

1,2

32,5

diff_remb

37

46,2

78,8

pas_membre

17

21,2

100,0

total

80

100,0

source : nos calculs sur base du logiciel spss 18

commentaire : voulant appréhender des connaissances sur les causes de non accès au crédit agricoles par les paysans ; certains ont souligné avoir des difficultés de remboursement soit37 ménages représentant 46,2% des enquêtés, 25 ménages se sont abstenus soit 31,2%, 17 ménages, soit 21,2% ont dit qu’il n’y a pas des membres prêter ou ils ne trouvent pas où s’approvisionner de crédit et un seul ménage soit 1,2% dit détester le crédit

Tableau n° 34 : crédit ou financement dont ont besoins les ménages

fin ou crédit

fréquence

%

%cum

Devise

12

15,0

15,0

Engrais

26

32,5

47,5

Houe

10

12,5

60,0

Semence

31

38,8

98,8

Tracteur

1

1,2

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau fait ressortir que le crédit qui renvoi beaucoup plus d’intérêts aux yeux des agriculteurs du groupement de Burhale est le semence qui se voit récolter 31 voix des mots enquêtés soit 38,8%, suivi d’engrais avec 26 ménages, soit 32,5%, puis les devises ou la monnaie qui récolte 12 voix des ménages, soit 15,0% en suite la houe avec ses 10 ménages, soit 12,5% et en fin tracteur qui n’a qu’une seul voix representant1,2% des suffrages.

Tableau n°35 : estimation du risque par rapport au financement

risque/fin

Fréquences

%

%cum

Non

44

55,0

55,0

oui           

36

45,0

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : les ménages enquêtés par rapport à ce que nous renseigne le tableau ci-haut, estiment que le risque liés aux activités agricoles par rapport  à l’espoir de gagner lorsqu’on a contracté un crédit n’est pas supérieur quand on est financé à 55% qui représente les 44 ménages et l’estimation positive du risque après financement est coté à la baisse par nos ménages qui l’on donné la chance d’exister à 45% représentant ainsi 36menages qui ont admis ce risque.

Tableau n° 36 : cause du risque par rapport au financement

causes

Fréquences

%

%cum

abstentions

44

52,5

52,5

infertilités

20

25,0

77,5

prod_insuf

16

22,5

100,0

total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : les 36 personnes reconnaissant l’importance du risque après financement ont expliqué cela par plusieurs causes dont mis à part les 44 ménages s’être abstenu à cette question en ne reconnaissant pas des risques, ont peu comprendre 20 ménages, soit 25% qui prennent pour cause l’infertilité du sol et 16 ménages, soit 22,5% ont opté l’insuffisance de la production

Tableau n° 37 : estimation de la production après financement pour le remboursement de l’emprunt a l’échéance

Estimation

Fréquences

%

%cum

Non

31

38,8

38,8

Oui

49

61,2

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau nous renseigne que 49 ménages parmi les 80 enquêtés soit 61,2% estime n’être pas en mesure de rembourser l’emprunt à l’échéance contre 31menages soit 38,8% qui reconnaissent être en mesure de rembourser l’emprunt contracté à l’échéance convaincue d’avance.

Tableau n° 38 : jugement de l’échéance et taux d’intérêt appliqué aux ménages bénéficiaires de crédit agricole par les OP

Jugements

Fréquences

%

%cum

abstentions

52

65,0

65,0

compatible

3

3,8

68,8

ins_eleve

1

1,2

70,0

ins_faible

10

12,5

82,5

ins_trop faible

2

2,5

85,0

ins_trop_el

3

3,8

88,8

suff_faible

9

11,2

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau nous renseigne que, mis à part les ménages ne contractant pas les crédits agricoles qui sont estimés à 52menages représentants 65,0%, parmi les autres ménages qui contractes le crédit, 10 ménages soit12,5% juge l’échéance et le taux  insatisfaisante et faible, 9 ménages reconnaissent l’échéance suffisante et le taux faible ce qui est avantageux pour la promotion de l’agriculture dans le milieu paysan, 3menages, soit  3,8% ont opté pour la comptabilité de l’échéance et du taux, de même que 3 autres ménages ont reconnu une échéance trop élevé et un taux d’intérêt faible et en fin un seul manage a soulignée connaitre une échéance insuffisante pour un taux faible représentant ainsi 1,2% des suffrage

Tableau n°40 : les pensées des ménages pour contourner l’insécurité alimentaire

stratégies

fréquences

%

%cum

engrais

20

20,0

20,0

formation

12

2,5

53,8

interv ong

14

13,8

76,2

semence

27

3,8

80,0

subv_etat

7

1,2

87,5

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel spss 18

Commentaire : concernant la conviction des agriculteurs de Burhale  sur les stratégies à mettre en œuvre pour promouvoir l’agriculture, diverses réactions ont été formulées mais lesquelles nous avons pu penser à ramener aux idées principales telles que nous renseigne ce tableau.

En effet ce tableau nous renseigne que 20 ménages parmi nos enquêtés ont optés pour l’utilisation d’engrais pour produire , 12 ménages ont prédit La formation ou l’usage des nouvelles technique de production, 14 ménages ont parié sur l’intervention des ONG nationales ou internationale ainsi que des bailleurs de fonds partenaires pour susciter la production agricole, 27 manages, ont choisi l’utilisation de semence  et enfin l’intervention de l’Etat par le biais du budget participatif  qui a été choisie par7 ménages parmi les 80 enquêtés.

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