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CHAPITRE II : PRESENTATION DU MILIEU D’ETUDE

II.1. MONOGRAPHIE DU GROUPEMENT DE BURHALE

II.1.2. Les aspects physiques

Le groupement de Burhale est l’un des groupements qui composent la chefferie de Ngweshe en territoire de Walungu. Le territoire comprend  16 groupement dont fait partie le groupement de BURHALE à savoir ; ikoma, irongo , ilege, kamanyola, kamisimbi, kaniola, karhongo, lubona, luchiga, lurhala, mulamba, mushinga, nduba, rubimbi et walungu centre .
            Il est situé à environ 55 kilomètres de la ville de Bukavu qui est le chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Sa superficie est de 94,9 km2 avec une altitude de 1800m.

II.1.2.1. Délimitation

            Les limites du groupement de BURHALE se présentent de la manière suivante :

  • Au nord : Par le groupement de Mulamba ;
  • Au sud : Par le groupement Walungu et Nduba ;
  • A l’ouest : Par le groupement de Kaniola ;
  • A l’est : Par Lubona.

II.1.2.2. Climat et relief

            Le groupement de Burhale a un climat tropical de haute altitude. Il connait deux saisons annuelles dont la saison sèche qui va du mois de juin au mois d’Août et celle des pluies allant du mois de septembre au mois de mai. Les précipitations annuelles moyennes  varient entre 900 et 1500mm des pluies par an et la température moyenne est comprise entre 19°c et 23°c.

            Le groupement de Burhale a un relief montagneux, c’est-à-dire se forme de collines entrecoupées et des vallées.

            II.1.2.3. Sol et végétation

 Le sol à BURHALE est en générale argileux du type rouge et est de plus en plus pauvre à cause des érosions.

La vegetation naturellement dominante est herbeuse. Les quelques réserves de boisement disséminés dans ce groupement ont été constitués à l’époque coloniale, soit par la mission antiérosive(MAE), soit par les grands colons planteurs.

II.1.2.4. Hydrographie

            Dans le groupement de Burhale il y a des cours d’eaux et des sources d’eaux aménagées dont le nombre est élevé à 48. De ce 48 sources, 38 ont été construites par le BDD et d’autres SOFEBU et  ANTIBWAKI, avec la participation de la population, dont voici quelques-unes :

Tableau n°1 : présentation de quelques cours d’eau et sources d’eau de BURHALE

NATURE

NOMS

SOURCES AMENAGEES

-NYAKALI

-KAHARO

-KIKO

-NJOLOBA

-KABINJA

-BUSHUMBA

-KAGOSA

-LWALA

-CINYANZI

-CIBEKE

-CIFUKU

-MUTOKOTE

-LUKUMBO

COURS D’EAU

NAKAZIBA

NAMIHOMBO

NKOMBO

NSHESHA

NKARAJU

II.1.2. Situation administrative

Le  groupement de Burhale est dirigé par un chef doté d’un pouvoir administratif et coutumier, Monsieur Dieudonné NGABO LWANWA. Il compte deux villages notamment LUHOKO et KARHUNDU, 48 localités dont chacune est dirigée par un chef de localité.

Le chef de groupement est souvent issu de la famille royale directement ou indirectement. Le groupement est formé de plusieurs villages avec à sa tête un chef du village nommé et révoqué par le chef de groupement après avis du chef de collectivité.

Sous la 2è République les villages ont été organisés en d’autres sous groupements appelés Nyumba kumi (10 maisons). Le but de cette organisation était d’imprégner toute la population de l’idéologie du MPR et du Mobutisme.

Il faut souligner qu’à la tête de territoire de WALUNGU dans lequel fait partie le groupement de BURHALE, il y a un Administrateur du Territoire et deux Administrateurs du Territoires Assistants. Compte tenu de l’immensité des territoires le gouvernement central a créé des postes d’encadrement administratif dirigés par des administrateurs de territoires assistants résidents ou par les chefs de postes d’encadrement administratif. C’est dans le but de rapprocher les gouvernants des gouvernés.

A côté de l’autorité administrative, il y a les autorités coutumières. Ainsi à la tête de chaque collectivité, il y a un chef de collectivité communément appelé Mwami (roi). Celui-ci est le garant de la coutume et la succession à la tête de la collectivité se fait de père en fils. Bien que travaillant avec l’autorité administrative, les chefs coutumiers ont une certaine indépendance vis-à-vis d’elle

 Le tableau suivant reprend la liste des localités et l’effectif de la population de Burhale :

         Tableau1 : effectif de la population du groupement de  Burhale

No

Localité

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

1

BISHINJANGA

96

171

184

188

639

2

BITUDU

161

202

186

161

710

3

BUHA

109

178

140

160

587

4

BUSHADU

108

152

161

188

609

5

BURHENDA

148

175

268

245

836

6

CIBANDA

112

81

170

173

636

7

CIBINDA

89

134

178

188

589

8

CIBURHI

168

224

213

278

883

9

CIGANDA

146

204

198

208

756

10

CIHAMBE

334

426

488

435

1683

11

CIRAMA

108

137

144

169

558

12

CISHAGARHI

208

300

249

234

991

13

CISA

74

134

148

189

545

14

CANGENYI

172

195

332

306

1005

15

CIGEZI

142

202

256

275

875

16

CIKAMBA

203

275

422

419

1319

17

CINYIMBA

112

151

273

243

779

18

CIKENYI

100

165

128

208

601

19

IRHUNDWE

99

181

185

171

638

20

KANAMPANZI

114

174

168

171

627

21

KAHAMBA

102

168

174

175

620

22

KALUSHAMBA

104

170

176

162

612

23

KAMPUSE

383

526

494

482

1889

24

KARHENDE

218

330

277

297

1122

25

KASHOLERO

103

156

163

192

614

26

KARHUNDU

288

312

525

527

1652

27

KALIRANGWE

212

274

501

302

1289

28

KASHENGERWA

146

175

206

233

760

29

LUHOKO

495

647

650

632

2424

30

LUKUMBO

225

262

387

369

1243

31

IZIRANGABO

101

140

252

272

765

32

MUBONDWE

94

170

187

198

649

33

MUBONE

98

209

159

169

635

34

MULEKE

153

194

185

192

724

35

MUKAZA

185

210

194

190

779

37

MULINJA

170

213

271

287

941

38

MURHAZA

209

322

243

284

1058

39

MARHALE

149

223

330

306

1008

40

MUGOMERO

108

149

244

253

751

41

MUKABA

123

169

230

249

771

42

MBULAMISHI

110

153

215

235

713

43

MWEGERERA

86

345

346

411

1187

44

NACIBAMBA

83

176

137

175

551

45

NAKAZIBA

84

134

171

186

575

46

NSHIMBI

139

203

189

192

723

47

NYAKAKOBA

158

202

246

259

865

TOTAUX

8439

11671

    13207

13458

46775

               

Sources : Etat civil de Burhale 2015

COMMENTAIRE : 

De ce tableau il ressort que le groupement de BURHALE est constitué de 46 localités dont entre autre : BISHINJANGA, BITUNDU, BUHA, BUSHADU, BURHANDA, CIBANDA, CIBURHI, CIGANDA, CIHAMBE, CIRAMA, CISHANGARI, CISA, CANGENYI, CIGEZI, CIKAMBA, CIKENYI, IRUNDWE, KANAMPANZI, KAHAMBA, KALUSHAMBA, KAMAMPUSE, KARHENDE, KASHOLERO, KARHUNDU, KALIRANGWE, KASHENGERWA, LUHOKO, LUKUMBO, IZIRANGABO, MUBONE, MUBONDWE, MULEKE, MUKAZA, MULINJA, MURHAZA, MARHALE, MUGOMERO, MUKABA, MBULAMISHI, MWEGERERA, NACIBANDA, NAKAZIBA, NSHIMBI ET NYAKAKOLA.

Parmi ces localités, le constant est que ; d’une part, la localité de LUHOKO possède un effectif plus élevé par rapport à d’autres localités de ce groupement, du fait qu’elle a à son sein 495hommes, 647 femmes, 650 garçons et 632 filles pour un total de 2424 personnes et d’autre part la localité de CISA s’avère la moins dense par rapport à d’autres, avec un total de 545 personnes réparties en 74 hommes, 134 femmes, 148 garçons et 189 filles.

Avec un total de 46775 habitants, le groupement de burhale représente au total un effectif de 8439 hommes contre 11671 femmes et 13207 garçons contre 13458 filles ce qui nous donne un pourcentage de        d’hommes contre             de femmes, ainsi que         de garçons contre     de filles

Le constat finale montre que la féminité l’emporte sur la masculinité dans la présentative de ce groupement, du fait que l’effectif féminin semble être élevé par rapport à celui masculin à toutes les tranches d’âges(adultes et jeunes), cela serait dû à l’exode rural exponentiel qui pousse les jeunes hommes et même les pères des familles  à laisser ces dernières pour aller chercher la vie ailleurs soit en villes ou soit dans carrières minières, tous cela suite au manque d’occupations et laissant ainsi les mamans ainsi que des jeunes filles dans des travaux champêtre.

II.1.3. Données sociales, économiques et culturelles

Dans le groupement de Burhale, se note la présence des écoles, des églises des associations au point de vue social. Les paysans exercent différentes activités sur le plan économique et en plus nous y trouvons des structures sanitaires.

II.1.3.1. Sur le plan social

La population de Burhale se regroupe en associations les quelles œuvrent dans différents domaines pour le développement.

De ce fait plusieurs initiatives de développement sont programmées par des groupes associatives appuyés par des ONG internationales que locales qui œuvrent dans différents domaines dans le territoire de Walungu et ayant des extensions même dans le groupement de Burhale parmi lesquelles ;

  • CIM-BUSHI : programme marais du Bushi
  • COMITE ANTI BWAKI : adduction d’eau et agro pastorale
  • MALTESER : œuvres médicales (équipement, centre de santé, fourniture médicament)
  • SAVE THE CHILDREN : encadrement des jeunes, construction des écoles
  • ALEMALU : association de lutte contre la malnutrition
  • PIAD : pour l’appui au développement
  • AFD : association femme pour le développement
  • ASOP : action sociale paysanne
  • MUSABU : c’est la mutuelle de santé de Burhale ;
  • Le centre TULUKA : Encadrement des jeunes
  • Les écoles

Le groupement de Burhale compte 24 écoles primaires, 9 écoles secondaires, un institut supérieur et les confessions religieuses dominantes sont les catholiques, les protestants et les témoins de Jéhovah. On peut noter l’existence d’une mosquée sur la route centre BUTUZA vers la paroisse catholique saint jean Apôtre de BURHALE.

Tableau n°3 : présentations des écoles du groupement de BURHALE

ECOLES

STATUTS

DENOMINATIONS

PRIMAIRES

CONVENTIONNEE CATHOLIQUE

BURHALE

CIRHUNDU

CIHAMBE

NYAKAKOBA

MULEKE

LUKUMBO

LUHOKO

KARHUNDU

CIKAMBA

CONVENTIONNEE PROTESTANTE

IZIRANGABO

MARHALE

MUBONE

BURHENDA

BURHUZA

KANGULU

NJOVE

MAONO

OFFICIELLES ET PRIVEES

MULANGANE

SHIRIKISHO

BURHE

SECONDAIRES

CONVENTIONNEE CATHOLIQUE

LYCEE KAMANGALA

NFULUSO

CAZI(LUKUMBO)

CONVENTIONNEE PROTESTANTE

ITP/BURHALE

IZIRANGABO

BURHUZA

PRIVEES

MULANGANE

BWINGE

INSTITUT SUPERIEUR

­

ISTA BURHUZA

Source : Etat civil du groupement de burhale

  • Les structures sanitaires

Dans ce groupement nous trouvons 4 centres de santé et un poste de santé dont :

Tableau n°4 : les centres de santé et poste de santé de BURHALE

NATURE

LOCALISATIONS

CENTRES DE SANTE

C.S DE CIRHUNDU

C.S DE BURHUZA

C.S DE NYAKAKOBA

C.S DE KARUNDU

C.S DE BURHENDA

POSTE DE SANTE

P.S DE LUHOKO

II.1.3.2 Sur le plan économique

  • Les activités principales

         Les habitants du groupement de Burhale exercent trois activités principales :

  • L’agriculture : le travail du champ est l’activité dominante de la population.Cette dernière pratique principalement :
  1. l’agriculture vivrière qui potre sur :
    • la culture des bananes ; occupant un positionnement strategique car elle est cultuvé partout dans le groupement et intervient dans la fabrication du boisson traditionnelle appelée souvent «  Kasiksi » mais ayant un failble rendement ;
    • la patate douce qui est pratiquée par la grande partie de la population et intervient beaucoup dans l’alimentation humaine et ses feuille servent pour l’alimentation animale;
    • le manioc qui est décortiqué apres la recolte, séché au soleil, conservé dans un endroit humide pour obtenir enfin la farine de manioc qui constitut l’aliment de base du groupement de Burhale.

Il  est souvent cultuvé accompagnie de patate douce et rarement vendu sur le marché à cause de la faible production de la population

  • Le haricot qui est cultuvé de facon traditionnelle dans le groupement de Burhale.il offre deux à trois recolte par an, ses feuilles sont utilisées pour l’alimentation humain et animale
  • D’autres cultures vivrieres sont ; le maiis ; le sorgo ; le soja, etc.
  1. L’agriculture industrielle

       On y retrouve la culture des arbres faites par certaines associations, en plus il se constante aussi la culture du thé dans nombreuses localités du groupement du groupement en commençant par MWEGERERA en passant par LUKUMBO, KARUNDU et se prolongeant même jusqu’à WALUNGU centre.

  • L’élevage : la population pratique l’élevage du gros et petit bétail. Le type d’élevage est dominé par les vaches, chèvres, porcs, poules, et les cobayes.

        L’élevage a une certaine considération dans le groupement de BURHALE par le fait que les résidus des animaux constituent l’engrais organique le plus utilisé par la population paysanne.

  • Le commerce : les habitants exercent le petit commerce dans des petits sous-centre des villages, où on observe des petites boutiques dans lesquelles les habitants se procurent des produits de premier nécessité comme le sucre, le savons, le sel, le pain et autre.

      On observe aussi dans des villages le commerce de la boisson traditionnelle dit « kasiksi » presque partout chez les paysans pratiquant le culture de bananerai. Le groupement compte 2 marchés principaux, notamment le marché de KANKINDA, et le centre commercial de BURHUZA où les habitants aillent le plus souvent pour se procurer des biens de grande valeur, mais aussi pour s’y procurer des marchandises à vendre dans leurs villages et localités respectives.

  • Le transport

Le transport en groupement de Burhale et essentiellement terrestre assurer par les routes.

            En effet, le groupement de Burhale est couvert d’un réseau des routes qui permet le mouvement non seulement des personnes mais de leurs biens. Il est traversé par un de deux routes nationales qui passent dans le territoire de Walungu en l’occurrence « la route nationale n°2 qui relie la ville de Bukavu et Kasongo en passant par kamituga et kindu. Outre cela le groupement de Burhale comprend différentes routes de desserte agricole l’ouvrant à d’autres groupements, ainsi que les routes de service provinciaux.

Tableau n°5 : routes de dessertes agricoles à burhales

Trajet

Longueur en Km

Walungu-paroisse st jean babtiste-kashanja

6,5

Walungu-izirangabo-burhale

15

Burhale-mulamba

20

Source : inspection provinciale de l’agriculture, peche et elevage. Rapport 2015

Tableau n° 6 : routes de services provinciaux

Trajets

Longueur en km

Kaniola-burhale-mulamba

38

Mwegerera-burhuza

3

Kashanja-nduba-bidesi-musisu

29

Walungu-nsheshe-burhenda

6

Source : inspection provinciale de l’agriculture, peche et élevage. Rapport 2015

  • La télécommunication

Actuellement le groupement de Burhale connait un désenclavement suite à la télécommunication, d’où trois réseaux de télécommunications facilitent cette tâche  malgré que le service offert n’est du tout pas trop confortable et fait actuellement sujet des difficultés de communication suite aux perturbations constatées d’ici et là dans différentes collectivités de groupement de Burhale, dont à l’occurrence ;

  • AIRTEL ; il y règne en maître absolu car détenant une part importante de marché de télécommunication œuvrant dans le milieu
  • TIGO ; qui se révèle petit à petit dans ce milieu mais ayant peu des clients effectifs à son compteur
  • ORANGE ; qui souvent préféré par des nombreux jeunes, il reste malgré tout la deuxième puissance de télécommunication à Burhale compte tenu d’un mauvais service et une connexion très critiqué par les clients.

II.1.3.3. Sur le plan culturel

          La langue principale de communication entre les gens est principalement le Mashi, et à cela s’ajoute le Kiswahili qui n’est parlé que dans certaines circonstances. Les Bashi sont majoritaires à  Burhale mais on trouve également des Barega venant du groupement de BARINYI et bien d’autres personnes des tribus différentes.

Quelques activités culturelles sont de pratique dans le milieu tel que les danses traditionnelles, les folklores et les théâtres. Notons que la coutume n’est plus totalement observée car actuellement même les filles commencent à hériter.

Signalons que les autorités coutumières sont très respectées, considérées comme garant du pouvoir et de la coutume. Elles sont souvent plus écoutées que l’autorité politico administrative.

Notons en plus qu’en territoire de Walungu en generale et en particulier en groupement de Burhale, les terres appartiennent au Mwami et son clan. Les autres personnes acquierent le droit d’exploitation et de jouissance des terres grace à trois types de contrat dont ;

  • le Bwasa qui est un contrat de location à court terme et renouvellable chaque année, son prix est d’une valeur n’excédant pas une chevre habituellement.

Il ne porte que sur une plantation des cultures annuelles quelle qu’elles soient mais à l’exclusion des cultures considerées comme dangereuses. Il ne peut pas etre conclu pour la plantation des cultures perrennes, pour les deboisements artificiels, ou pour l’installation des huttes et autres maisons déstinées à une residence permanente.

Signalon qu’aucune condition n’est prevue expressement par la coutume pour contracter un Bwasa, car tous les paysans quels que soient leurs age, sexe, situation familiale, économique et sociale en ont acces.

  • le kalinzi qui est un contrat de location à long duré negocié moyennant un paiement d’une valeur pouvant aller au-dela d’une chevre voire meme une ou plusieurs vaches.

Celui qui donne le Kalinzi, entre directement en relation d’assujettissement envers le proprietaire de la terre, dans ce cas il lui doit une reconnaissance et une soumission.

  • Le Bugule est une vente pure et simple. Celui qui vend sa terre renonce definitivement àtout droit sur celle-ci. Il delivre un document ecrit stupulant qu’il a vendu une terre à quelqu’un qu’il specifie et pas de relation sujet-chef comme c’est le cas pour le Bwasa et Kalinzi.
  • Le Bwigwarhire qui consiste à prendre pour soit un terrain qui n’a pas de proprieté. Il peut presenter dans certains cas les meme caracteristiques que Bugule

II.2 LES ORGANISATIONS PAYSANNES A BURHALE

Le groupement de Burhale comporte des nombreuses associations de solidarité qui œuvre dans différents domaines de la vie économique, sociale, culturelle etc. qui ces dernières sont désignées par le vocable « organisations paysannes » ayant pour but de regrouper les membres à travers les mêmes pensées de production, les entraides mutuelles, ainsi  que les intermédiations avec les bailleurs de fond et les interventions Etatiques.

Dans le cadre de ce travail, nous aurons à nous intéresser beaucoup plus aux organisations ayant un volet agricole et ayant des actions plus rapprochées au secteur agricole qui constitue le nœud de notre sujet d’étude.

 Parmi ces organisations nous pouvons en souligner quelques-unes dont à l’occurrence :

  1. ABAGWASINYE :

C’est une association d’entraide mutuelle qui s’occupe de l’agriculture, l’élevage et l’auto prise en charge familiale dans le village de  Mwegerera.

Cette association a le merite d’etre considerée dans le present travail comme la clé de succes du secteur agricole dans le future pour ce milieu par ses diverses interventions dans la lutte contre la pauvreté dans le village de Mwegerera.

Avec une imense idée de mettre en place les diverses moyens pouvant aider la polpulation à se prendre en charge, cette association vise comme objectif de mettre à la porté des paysans les manœuvres importants pour haausser la productivité agricole dans ce milieu en mettant en leurs dispositions de animaux à elever et dont ce dernier doivent leurs donner de l’engrais communement appelé « compostere » que les paysans utilisent pour rendre le sol riche étant donné que le sol est consideré comme tres pauvre et n’est pas en mesure de donner une rentabilité importante attendu.

Nous comprenons ici que cette association est la plus importante et peut contribuer à la dimunition de la dependance alimentaire dans ce milieu, ce qui nous a impressionner d’envoyer nos idées du coté de cette derniere et mettre en parenthese les acyione  de celle-ci pour pouvoir montrer comment la population paysanne est soucieuse de l’evolution du secteur agricole qui est comme jadis souligné la cle de tout peuple predisant aspirer au bonheur.

  1. ASEMAVE : s’occupe de l’élevage (Association sous la gestion de la paroisse catholique Saint Jean Apôtre de Burhale) ;

C’est une organisation ayant son siège social dans la localité de MWEGERERA plus précisément à la paroisse Saint Jean APOTRE et ayant pour activité principale l’élevage

Comme certaines d’autres associations, ASEMAVE est plus réputée par son organisation. Pris en conduite par les prêtre de la paroisse de Burhale, les actions de cette association sont beaucoup considérés comme les plus sérieuses car selon certains bénéficiaires une fois ils ont reçus quelques choses de cette organisation, ils y constate bénéfice et aide les autres paysans à profiter des actions de charités de cette dernière

Ayant pour objectif d’atteindre si possible un nombre significatif de population bénéficiaire de leurs actions, cette association participe à la distribution des certains animaux(cobaye, poule etc) qu’elle met à la disposition de ses bénéficiaires à un prix trop bas que celui du marché ordinaire sous une simple et unique condition de partager avec d’autres paysans une fois le nombre des animaux accroit considérablement.

Le bénéficiaire ayant une obligation de distribuer soit gratuitement ou sous un prix faible voir même très faible à celui d’acquisition, il est de ce fait censé faire un bon usage de ce qu’il a reçu pour pouvoir espérer bénéficier d’autre subventions de la part de l’organisation et biens d’autre assistances dans l’exercice de ses activités agricoles comme l’engrais par exemple( la bouse, les débris de cochon, chèvre, mouton et autres).

 Si on a mal utilisé le subvention reçue ou si on en a consommé sans que la production n’intervienne ou si on en vend à un prix trop supérieur par rapport à celui d’acquisition ou si on a passé en dehors des règles fixées par l’association, le bénéficiaire concerné est directement déchu des tous les droits qui le lie à l’aryanisation et bien attendu ne peut plus en aucun cas bénéficier de l’assistance de cette organisation, à l’exception que les motifs les plus valables possibles soient présentés en guise d’excuse

  1. AVEC :

Avec la concentration des grandes institutions dans les villes comme c’est le cas dans nombreux pays africain en générale et en particulier en RD Congo, cette hypothèse n’est pas à nier au Sud-Kivu compte tenue de la réalité observé sur terrain dans certains contré de la province du Sud-Kivu.

Soucieux de palier à cette difficulté, la population paysanne du groupement de Burhale ont mis en place un micro crédit qui s’occupe de la collecte d’épargne de ses membres et l’octroi des microcrédits.

Ce dernier comme autant des micros crédits, fonctionne avec un comité bien déterminé et supervisé par les prêtre de la paroisse Saint Jean APOTRE de BURHALE.

Il s’occupe de la mise en œuvre des action caritative en collectant des épargne de ses membres même les plus démunis en leur donnant la chance de pouvoir réaliser un investissement qui les permettront dans le temps de faire face à ces différentes difficultés liées aux besoin dont il peut soulever comme en terme d’exemple ; le paiement des frais scolaires pour enfant, l’achat d’engrais, achat de semence, paiement des cultivateurs, soins médicaux, et assures même la satisfaction des autres besoins ostentatoire.

Le micro crédit en question n’accorde de prêt qu’à ses membres épargnants, il peut accorder aux autres en cas exceptionnel, moyennant un gage ou une recommandation du curé de la paroisse de Burhale qui avalise sa responsabilité en cas de l’insolvabilité de son protégé.

  1. RHUCIANGANE :

C’est une association intervenant dans le domaine de l’agriculture (plus précisément la plantation des ananas, amarantes, les choux, les tomates,  des orangers, des citronniers,  des pruniers et bien d’autres arabes non fruitiers, légumes  dans le groupement de Burhale. Installée à Mwegerera, cette dernière se fixe comme objectif principal « stimulé la production » dans le groupement de Burhale.

Cette association a été mis au pied par les agriculteurs passionné de vendre des petits arbres à d’autres paysans agriculteurs nécessaires et même ainsi qu’à des organisations internationales et même locale soucieuses de l’environnement et du développement durable tout en utilisant leurs propres moyens financières.

Signalons qu’actuellement l’organisation est là, existe mais le seule et unique défis qu’elle rencontre se situe au niveau des diverses difficultés de toute nature dont au centre ont trouvé « le financement ».

Ainsi les paysans qui sont formés par cette organisation et même les autorités de cette organisation déplorent le manque du soutien total du gouvernement et même des autres organisations des outils logistiques, de médicament, des arrosoirs, des brouettes, des semences, anglais ; et autres équipement nécessaires qui puisse les aider à accroitre la productivité.

  1. LES OP LES PLUS IMPLIQUEES DANS LES ACTIVITES AGRICOLES

Beaucoup d’autres organisations œuvrent dans le groupement de Burhale parmi lesquelles nous soulignons :

  • FH ; qui s’occupe de la formation des nouvelles technique de cultures, de la distribution des semences et même d’engrais dans quelques circonstances ;
  • MUSO/BUZIGIRHE qui s’occupe de la distribution des micros crédits aux membres à partir des contributions hebdomadaires de ces derniers,

En plus , cette association s’intéresse à des entraides mutuelles des membres du fait qu’il est recommandé à chacun des membres de passé au moins deux fois le moi dans le champs des autres membres selon la programmation fixée et d’y effectuer des travaux champêtres pour son intérêt et pour celui de toute l’association

  • CENTRE PROFESSIONNEL qui s’intéresse d’assurer l’intermédiation entre les paysans et le gouvernement ou les autorités locales à partir du budget participatif, mais jusque-là ces actions ne sont visibles dans le groupement ;
  • MIP CUD fourni des formations et conseils aux paysans agriculteurs sur la manière de lancer un produits sur le marché afin d’y puiser quelques bénéfices.
    les points spéciaux de cette formation s’articulent sur deux points principaux :
  • d’une part le business plan où on montre que ce dernier comprend ; le promoteur et son projet, l’environnement du projet et analyse du marché
  • d’autre part on cherche à expliciter à quoi et à qui sert business plan où il montre au paysans qu’on veut rendre en entrepreneur que ça sert à l’entrepreneur lui seul en premier, au financeurs en second lieu qui peuvent être les banques, les ONG, les COOPEC, les IMF et autres associations en fin il souligne par un coach ou le vrai entrepreneur du projet ou la personne qui veut matérialiser le projet en question.

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