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CHAPITRE TROISIEME. ANALYSE DE L’IMPACT DES ORGANISATIONS PAYSANNES SUR LE FINANCEMENT DE L’AGRICULTURE

Au long de ce troisième chapitre et dernier de notre travail portant sur l’impact des organisations paysannes sur le financement de l’agriculture dans le groupement de Burhale, nous aurons à analyser les différents résultats récoltés sur le terrain présentant les différents points de vue des agriculteurs qui sont la cible la plus visée dans ce travail.

Compte tenu du fait que notre travail connait une délimitation temporelle et spéciale biens déterminées, grâce aux différentes méthodes et techniques fixées d’office, pour l’exécution de ce travail nous songerons à présenter exploitèrent les résultats du travail tout au long de ce travail et y tiré une comparaison par rapport aux hypothèses que nous nous sommes fixées d’avance.

III.1. RECHERCHE DE L’ECHANTILLON

III.1.1. définition d’un échantillon

Pour CHIEVY[1], il entend comme échantillon ; une partie de l’univers, un sous ensemble auquel on se limite éventuellement, soit pour réduire le cout de l’enquête et rendre plus rapide son exécution et son application, soit par ce que  la population toute entière est inaccessible.

Cependant, A. GHIGLIONE et B MATALON[2] précisent qu’il est rare qu’on puisse étudier exhaustivement une population c-à-dire  interroger tous les membres. ce serait si long et si couteux que c’est pratiquement impossible et d’ ailleurs intitule.

Ainsi interroger un nombre restreint des personnes à condition qu’elles aient été correctement choisies, peut  importer autant d’informations à une certaine erreur près calculable et qu’on peut rendre suffisamment faible.

III.1.2.Détermination de l’échantillon

Le groupement de Burhale possède une grande population estimé à 46775 en 2015 habitants, lesquels sont repartis dans différentes localités ou villages.

Cependant étant donné que notre population est nombreuse et le terrain assez complexe, nos chances d’en atteindre tous pour avoir les points de vues de chacun concernant le problème que nous poursuivons à comprendre dans  ce sujet qui constitue notre cheval d’ étude, il nous a été probable de choisir parmi cette population celle représentative que nous avons estimé représenter les mêmes caractéristiques que le reste ou toute la population faisant cible de notre sujet d’étude et nous aider à vérifier nos hypothèses

Ainsi, notre population étant de 46775 habitants tels que précitée au paravent, cela renvoi à dire que notre N est de 46775. La méthode de quotas est la plus utilisée pour les recherches en sciences sociales et sciences socio-économiques, il est vrai que plusieurs méthodes de sondage existent dans la détermination de la taille d’échantillon, mais comme nous sommes en possession de notre grand N représentant la population totale d’étude, nous espérons bien que la méthode par quotas est nécessaire pour les analyses que nous portons dans ce travail.

Cette méthode consiste en la proposition d’un taux de sondage t qui est égal au rapport entre la taille de l’échantillon et la population totale[3]    

De cela, pour notre cas, désirant pouvoir interroger  un agriculteur sur 585 et en prenant en compte 16 villages, compte tenue de la grandeur du groupement et des moyens insuffisants qui nous ont poussé à faire recours à la méthode par quotas afin d’échapper aux problèmes d’homogénéité des unités à enquêter. De ce fait notre t =

Ainsi pour calculer la taille de notre échantillon (n) nous procédons de la manière ci-dessous présentée :   ce qui implique que ;  d’où notre n =79,9  80 menages à enquetés et faisant objet de notre attention tout au long de notre étude.

Désirant ainsi faire face au problème d’homogénéité comme prescris au paravent, nous nous sommes fixé un objectif d’atteindre maximum et équitable parmi tous les 16 villages ou localités choisies pour constituer notre sujet d’étude par rapport aux raisons souligner ci-haut.

 Alors cela nous donne ;   qui donne  par groupement

            Enfin il sied de signaler que, les données récoltées sur terrain ont été dépouillées sur aide de Microsoft Excel 2010 tandis que le traitement des données a été réalisé grâce au logiciel SPSS V.18

III.1.3. caractéristique des enquêtés

Dans ce travail, nos enquêtés ont été identifié suivant différentes caractéristiques en l’occurrence : la localité ou village, le sexe, l’âge, profession, la taille de ménage, taille des membres du ménage participants aux activités agricoles. C’est ainsi que les tableaux qui suivent représentent respectivement les différentes caractéristiques tel que prescrites.

  • ­les localités ou villages

Tableau n°1: Répartition des enquêtés suivant le village

Village ou localité

fréquence

pourcentage

Pourcentage cumulé

Bichinjanga

5

6.2%

6.2%

Burhuza

6.2%

12.6%

Ciburhi

5

6.2%

18.8%

Cihambe

5

6.2%

25 .0%

Cikamba

5

6.2%

31,2%

Cikenge

5

6.2%

37,5%

Cisa

5

6.2%

43,8%

Kampuse

5

6.2%

50,0%

Karundu

5

6.2%

56,2%

Lukumbo

5

6.2%

62,5%

Marhale

5

6.2%

68,8%

Mbulamishi

5

6.2%

75,0%

Malinja

5

6.2%

81,2%

Murhaza

5

6.2%

87,5%

Mwegerera

5

6.2%

93,8%

Nshesha

5

6.2%

100,0%

Total

80

100%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau montre la répartition des ménages que nous avons enquêtés par localité ou village de ces 16 villages choisis pour faire objet de notre étude. Il se constate que compte tenue de la grandeur de notre groupement nous avons pensé bon d’enquêté 5 ménages dans chaque localité prise en compte, ce qui nous donne un pourcentage de 6.2% des enquêtés dans chaque village pour un total de 80 ménages enquêtés.

  • Le sexe

Tableau n° 2: répartition des enquêtés suivant le sexe

SEXE

FREQUENCE

POURCENTAGE

%CUM

F

45

57,2%

57,5%

M

35

42,5%

100,0%

TOTAL

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : il ressort de ce tableau que 80% des ménage ont été enquêtés et parmi eux 45 ménages représentants 57.2% des enquêtés sont des femmes et 35 ménages représentants 42.5% de nos enquêtés sont des hommes.

Cela signifie que la féminité l’emporte sur la masculinité, Cela explique beaucoup plus mieux que les femmes  sont plus impliquées dans les activités agricoles tandis que les hommes immigrent dans des carrières minières et sont même des facteurs principaux de l’exorde rural  vers le centre-ville de BUKAVU.

  • L’âge

Tableau nº3 : répartition des enquêtés selon âge

nombre

minimum

maximum

Moyenne

Age

80

18

67

25,00

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : il ressort de ce tableau que 80 ménages ont été enquêtés  dont parmi eux l’âge minimum est de 18ans et maximum de 67ans ce qui nous donne après une sommation de l’ensemble des âges de nos enquêtés un minimum de 25ans. On espère bien qu’un agriculteur de cet âge sait comment manier la houe et autres outils lié à l’agriculture raison pour laquelle nous nous somme intéresser seulement aux adultes dans ce travail.

  • Niveau d’étude

Tableau n°7: niveau d’étude

Niveaux

Fréquences

pourcentage

% cumule

Néant

2

2,5%

2,5%

Primaire

21

26,2%

28,8%

Secondaire

44

55,1%

83,8%

Universitaire

13

16,2%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire :ce présent tableau nous renseigne que, la catégorie des ménages qui se sont limités à l’école secondaire est plus importante en raison de 44 ménages enquêtés soit 55,1%, et ceux qui ont fait l’école primaires viennent en deuxième position avec 21 ménages soit 26,2%, des enquêtés qui font les études supérieures et universitaires viennent en troisième position avec 13 enquêtés soit 16,2% ; et enfin viennent à la queue les enquêtés qui n’ont pas eu la chance de faire les études qui sont au nombre de 2 ménages représentants soit 2,5%. Cela s’explique par les différentes campagnes de sensibilisation de la scolarisation des enfants filles tout comme garçons qui se font partout au pays.

  • la profession

Tableau n° 8 : profession des ménages

fréquences

pourcentage

pourc cum

Agriculteurs

36

45,1

45,0

Elevés

17

21,2

66,2

enseignant

9

11,2

77,5

étudiantes

15

18,8

96,2

Maçon

1

1,2

97,5

Sans

2

2,5

100,0

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : il ressort de ce dernier que ; les agriculteurs sont majoritaires dans la représentation des professions de nos ménages avec 36 enquêtés, suivi des élevés qui sont au nombre de 17, les enseignants viennent compléter la marge avec 9 enquêtés, suivis de à refaire. De cela on comprend que malgré que l’agriculteur de Burhale vit de son champs, cela ne l’exclut pas de réaliser certains travaux supplémentaires  que l’agriculture, celui-ci peut exercer les activités telles que l’enseignement, le salariat, etc.

  • taille des ménages

Tableau n° 9 : taille des ménages

nombre

Minimum

maximum

moyenne

Taille

80

4

17

9.16

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : Il ressort de ce tableau que notre enquête a porté sur 80 ménages qui ont tous répondu sans exception et dont le minimum de leurs tailles est de 4 membres de famille de nos enquêtés et le maximum des tailles est de 17 membres, ce qui nous donne au total la moyenne des membres de famille de nos ménages enquêtés  à 9.16 membres soit 9 membres par ménage. Il se constate dans le groupement de Burhale, que les ménages ayant beaucoup des membres sont présupposés avoir des atouts préliminaires  importants pour se relancer dans les travaux agricoles car ce secteur les fournissent des petits revenus les permettant de faire face à leurs différentes difficultés liées à d’autres besoin consenti et dont il faut à tout prix satisfaire.

  • Les membres des ménages participants à des travaux agricoles

Tableau n° 10 : ménage participant aux travaux agricoles

nombre

Minimum

maximum

moyenne

Taille

80

1

11

4.00

Source : nos calculs sur base du logiciel  SPSS 18

Commentaire : de ce tableau nous remarquons que, nous avons enquêtés 80 ménages  parmi lequel le minimum de participant est d’un membre et le maximum de 11membres par ménage, ce qui nous renvoi après sommation à une moyenne des 4 membres par ménage qui participent à des activités agricoles dans le groupement de burhale.

Cette différenciation des membres nous renvoi à déduire que parmi les 9 membres de chaque manage  participant à des activités agricoles 4membres y participent de manière habituelle tandis que le 5 membres restants exercent les activités agricoles  occasionnellement, et parmi eux on peut en trouver des enfants, des incapables, ou d’autres membres ayant des activités extra-agricoles.

III.2. : DE L’IMPACT D’OP SUR LE FINANCEMENT AGRICOLE A BURHALE

Dans ce présent point nous allons devoir orient enter nos pensées vers une analyse des activités des OP et les modes de financement de l’agriculture dans le groupement de burhale , nous allons essayer de relever les différents points concernant la main d’œuvre, les méthodes culturales utilisées, les modes de financement dont reçoivent et préfèrent les agriculteurs de Buhale, etc. en bref dans cette partie il sera question de passer à l’analyse descriptive des données dont nous avons récoltées sur le terrain.

III.2.1 utilisation de  la main d’œuvres extérieurs pour les travaux agricoles par rapport au revenu des ménages

Tableau n° 11 : utilisation de la main d’œuvre extérieur

proposition

fréquences

%

% cum

Oui

37

46.2%

46.2%

Non

43

53.8%

100.0%

Total

80

100.0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce présent tableau indique que parmi les 80 ménages enquêtés, 37 ménages ont admis utiliser la main d’œuvre extérieur dans leurs activités agricoles et représentants un pourcentage de 46.2% contre 43 qui n’utilisent pas la main d’œuvre extérieur dans leurs activités agricoles et représentants un totale de 53.8%.

De cela on comprend que la majorité des paysans agriculteurs du groupement de Burhale ne font pas beaucoup recourt à la main d’œuvre extérieur du fait que la portion de la population utilisant la main d’œuvre est minime.

Tableau n°12 : paiement main d’œuvre

proposition

fréquences

%

%cum

absentions

27

33.8%

33.8%

non

21

26.2%

60.0%

oui

32

40.0%

100.0%

total

80

100.0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18 ( à reprendre)

TABLEAU N° 13 : REVENU PRINCIPAL DES MENAGES

NATURE

FREQUENCE

%

%CUM

AGRICULTURE

36

45.0%

45.0%

COMMERCE

13

16.2%

61.2%

ELEVAGE

15

18.8%

80.0%

SALARIAT

16

20.0%

100.0%

TOTAL

80

100.0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau nous montre que 80 ménage ont été consulté sur la source de leurs revenus principal malgré qu’ils sont tous agriculteurs, 36 ménages, soit 45,0% ont répondu que leur principal source de revenu est l’agriculture, 16 ont reconnu le salariat soit représentant 20,0% des enquêtés, 15 ménages, soit 18,8% ont de leurs part opté pour l’élevage et enfin 13 autres ménages, soit 16,2% nous ont fait savoir que leurs sources de revenu principal était le petit commerce.

III.2.2. cultures, méthode culturale et utilisation d’engrais

Le groupement de Burhale comme tout le territoire de Walungu est le cœur des différentes cultures qui sont plantées sur son sol, utilise des différentes méthodes pour assurer ces cultures ainsi que d’engrais pour valoriser la productivité dans le secteur agricole à Burhale. Ainsi les tableaux ci-après nous présentent les différents points y relatifs

Tableau n° 14 : type de culture

culture

fréquences

%

%cum

Vivrières

51

63.8%

63.8%

Maraichères

9

11.2%

Rentes

1

1.2%

deux premières

16

20.0%

toutes

3

3.8%

total

80

100.0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : par rapport aux résultats observés ci-haut dans le tableau, nous déduisons que on voit que la culture vivrière est la plus pratiqué dans le groupement de Bursale avec un effectif de 51 ménages qui admettent la pratiqué et représentant un pourcentage de 63.8%, la culture maraichère est pratiqué par 9 ménages de notre enquête représentant ainsi 11.2% et venant à la troisième position par rapport aux enquêtés qui ont admis pratiqué les deux ( vivier et maraichère) représentant un total de 16 ménages pour un pourcentage de 20.0% , par la suite vient les ménages pratiquant toutes ces cultures (vivrière, maraichère, rente) qui sont au nombre de 3 représentants 3.8% dans cette hiérarchie et en fin la culture de rente est admet être pratiqué par un seul ménage parmi nos enquêtés et représentant 1.2%.

Signalons que les principales cultures retrouvées à Burhale sont :

  • Les cultures vivrières parmi lesquelles les principaux cultures sont ; les bananiers, les maniocs, le haricot, les patates douces, les légumes etc.
  • Les cultures maraichères sont ; les amarantes, les tomates, les choux etc.
  • Les cultures de rente ou industrielle on a le thé principalement.

Tableau n° 14 : méthodes culturales

nature

fréquences

%

%cum

monoculture

16

20.0%

20.0%

polyculture

64

80.0%

100.0%

total

80

100.0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : de par les données récoltées sur terrain et représentées dans ce tableau, nous constatons que 64 ménages représentant 80.0% parmi les 80 enquêtés admettent pratiquer la polyculture tandis que la monoculture est pratiquée par 16 ménages enquêtés et représentant 20% des suffrages.

Cherchant à savoir pourquoi la polyculture est plus fréquent à Burhale, nos enquêtés nous fait savoir que compte tenu que la majorité vit de leurs champs pour des rations journalières, ils préfèrent à cet effet  mélanger les cultures pour enfin les utiliser en cas de besoin dans la cuisine. Plus fréquemment ce sont les patates douce qu’on trouve mélangés des maniocs et les la tomate peuvent être trouvé soit en cour de l’enclos. Donc le problème de pâturage est un défi à relever aussi car ça freine la diversification des produits pour enfin éviter le polyculture qui ne permet pas aussi une croissance normale et rapide de plante.

Tableau n° 15 : semence utilisée par les ménages

nature

fréquences

%

%cum

Améliorée

1

1,2%

1,2%

Deux

13

16,2%

17,5%

Traditionnelle

66

82,5%

100,0%

Total

80

100,0

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : concernant le genre des semences utilisées dans le groupement de Burhale, en se basant sur les données récoltées sur le terrain auprès de 80 ménages, il se constate dans ce tableau que 66 ménages enquêtés reconnaissent faire usage la semence traditionnelle ou locale composée de composter et représentant un pourcentage de 82.5%, un seul ménage parmi ceux enquêtés reconnait utilisé la semence améliorée et représentant 1.2% tandis que 13 ménages représentants 16.2% sont d’accord qu’ils utilisent la semence améliorée.

Signalons que les semences traditionnelles communément appelées locales rassemblent les tiges de maniocs, haricots traditionnels ou multi couleurs, des bananerait que les paysans sèment le plus souvent, tandis que les semences améliorées sont celle souvent apportées par les ONG et qu’on distribuent aux paysans pour faire face au maladies des plante et qui sont d’une résistance car elles sont traitées dans des laboratoires avant de les distribuer aux paysans. Ces dernières ne s’adaptent pas souvent car selon les déclarations des certains agriculteurs, elles ne sont pas adaptées au sol, c’est donc par chance qu’elle pousse à Burhale.

tableau n° 16 : utilisation d’engrais par nos enquêtés

réponses

fréquences

%

%cum

non

19

23,8%

23,8%

oui

61

76,2%

100,0%

total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau indique que 61 ménages enquêtés utilisent l’engrais pour produire soit 76.2% et 19 ménages disent ne pas en utiliser pour leurs productions, soit 23.8% des enquêtés

Tableau  n° 17 : type d’engrais utilise par les ménages

Types

fréquences

%

%cum

Abstentions

18

%

1,2%

Aucun

2

%

3,8%

Chimique

1

1,2%

5,0%

Deux

3

6,2%

11,2%

Organiques

55

88,8%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ce tableau nous fait ressortir les conclusions selon lesquelles 18 ménages se sont abstenus se répondre à cette question car attestant ne pas utiliser l’engrais pour produire, 55 ménages  parmi les 80 enquêtés reconnaissent faire usage de l’engrais organique tandis que 1seul ménage soi 1,2% use l’engrais chimique, 3 ménages disent qu’ils utilisent l’engrais organique et chimique à la fois et enfin 2 ménages  n’utilisent l’engrais

  • L’engrais traditionnel ou organique est celui dont les paysans agriculteurs utilisent en provenance des débris végétaux et ainsi que des résidus des animaux, il peut être considéré comme l’engrais local est le terme le plus utilisé dans le groupement de Burhale pour le designer  est celui de « composteur »,  les résidus ou les déchets des animaux, plus particulièrement «la bouse de vache » est posté pour un temps donné dans un trou pour attendre sa décomposition afin d’être utilisé par après
  • L’engrais amélioré ou chimique est celui dont les paysans reçoivent de la par des ONG et d’autres associations paysannes.

III.3.3. Ampleur des organisations paysannes au financement agricole

Dans ce  point nous allons devoir analyser  différents points ayant des traits à des OP respectivement : l’effectif des manages participants à des OP, le cout de participation des ménages aux OP, , les avantages reçues par les ménages des actions des OP, assistance qu’ils reçoivent de ces OP, ainsi que la nature des OP intervenant dans la secteur agricole à Burhale et même dans d’autres secteurs connexes an ce dernier

  • Effectif des ménages participant à au moins une OP

Ce tableau ci-dessous nous présente l’effectif des ménages participant à une organisation paysanne et ayant une action ou des actions directes sur celle- ci

Tableau n° 18 : les ménages participants a une op

réponses

fréquences

%

%cum

non

44

55,0%

55,0%

oui

36

45,0%

100,0%

total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : de ce tableau il ressort que 36 ménages ont admet participer à une organisation paysanne soit 45% des enquêtés contre 44 ménages représentants 55% de l’effectif total de nos enquêtés. Ceci nous renvoi à conclure que les organisations paysannes ne sont pas plus fréquentées par les paysans agriculteurs dans le groupement de Burhale, et donc n’influent pas positivement sur la vie des agriculteurs

  • Les ménages supportent-il un cout de participation à une OP ?

Tableau n°19 : cout de participation a une op par les ménages

Couts

fréquences

%

%cum

Absentions

44

53,8%

53,8%

Non

28

36,2%

90,0%

Oui

8

10,0%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18    

Commentaire : ce tableau nous montre que concernant les membres participants à une organisation paysanne dans le groupement de Burhale, mis à part ceux détestant la participation à une OP est qui sont au nombre de 44, on déduit de ce fait que 28 ménages soit 36% de l’effectif total ne supporte aucun cout pour la participation aux actions des organisations paysannes et 8 ménages parmi les enquêtés soit 10% des enquêtés admettent supporter un cout de participation à une organisation paysanne. 

  • Le cout que supportent les ménages pour la participation à une OP

Tableau n° 20 : le cout de participation a une op, supporte par les ménages

Couts

Fréquences

%

%cum

Aucun

72

90,0%

90,0%

Cotisations

8

10,0%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : cherchant à connaitre le cout que supportent les ménages enquêtés membres d’une organisation paysanne ayant admettre supporter un cout quelconque, nous constatons que les72 ménages enquêtés participants ou non à une organisation paysannes ne supportent pas un cout par rapport à ce 8 ménages participants directement à une OP qui admettent supporter « la cotisation » comme cout principal de participation à une OP.

 Ce qui nous renvoi à montrer que les agriculteurs qui admettent le cout de participation à une organisation paysanne) ne supportent à 100% que le cout de « cotisation ».

  • Les avantages que les ménages tirent des OP

TABLEAU N°21 : AVANTAGES TIRES D’UNE OP PAR LES MENAGES

FREQUENCES

%

%CUM

ABSTENTION

53

66,2%

66,2%

CREDIT

15

18,8%

85,0%

FORMATION

1

1,2%

86,2%

RIEN

1

1,2%

87,5%

SUBVENTION

10

12,5%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire :dans ce tableau ci-haut faisant ressortir les avantages que reçoivent les ménages de la part des OP, il sied de retenir que l’avantage le plus senti est le crédit comme le souligne 15 de nos enquêtés soit 18.8%, suivis des subventions comme soulignées par 10 enquêtés représentants 12.5% des manages enquêtés et vient en derniers rang la formation et aucun avantage se partageant tous 1 enquêté chacun sur l’effectif total et représentant chacun 1.2% des ménages enquêtés, ainsi que un grand nombre des ménages se sont abstenus de ne pas répondre et représentant même la majorité des 53 ménages enquêtés, soit 66.2%. 

  • Attestation de la réception des assistances des OP par les ménages

Tableau n° 22 : assistance reçue des op par les ménages

Réponses

Fréquences

%

%cum

Absentions

24

30,0%

30,0%

Non

31

38,8%

68,8%

Oui

25

31,2%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : désirant savoir si les paysans agriculteurs de Burhale bénéficient des assistances des certains organisations pour la vulgarisation de l’agriculture ; il ressort de ce tableau que 24 ménages se sont abstenus à cette question soit 30.0%, 31 ont réfuté cette hypothèse d’assistance reçue des OP soit 38.8% ce qui est signifiant que les paysans ne bénéficient pas des assistances des organisations paysannes ni de  l’Etat et 25 ménages ont indiqué pouvoir bénéficier des actions des OP soit 31.2% ce qui est insignifiant pour affirmer l’assistance des organisations paysannes dans le groupement de Burhale.

  • Les OP contribuant à l’accroissement de la productivité à Burhale

Tableau  n° 23 : les principaux op finançant les activités agricoles à bursale

Nom

Fréquences

%

%cum

PAS DE REPONSE

55

68,8%

68,8%

FH

11

13,8%

82,5%

MIP CUD

2

2,5%

85,0%

MUSO

10

12,5%

97,5%

RUJEMBERE

1

1,2%

98,8%

VILL_ASSAIN

1

1,2%

100,0%

Total

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : Quoi que les agriculteurs de Burhale reconnaissent ne pas bénéficier beaucoup trop d’assistance des OP dans les travaux de vulgarisation du secteur agricole, la question de connaitre les institutions qui financent souvent les travaux agricoles nous a préoccupée ; de ce fait 55 ménages soit 68.8% nient connaitre certaines OP qui financent l’agriculture, 11 ménages sur 80 représentant 13.8% ont parié sur EFASH, ensuite 10 soit12.5% ont désigné MUSO/BUZIGIRE et enfin viennent en queue RUJEMBERE et VILLAGE ASSAINI se départageant respectivement 1 ménage chacun estimé à 1.2% de l’effectif total.

  • Les activités ou la nature des actions des OP à Burhale

Tableau n° 24 : la nature des activités des OP à burhale

nature

fréquence

%

%cum

abstention

55

68,8%

68,8%

distribution engrais

4

5,0%

73,8%

distribution semence

3

3,8%

77,5%

crédit

6

7,5%

85,0%

formation et semence

11

13,8%

98,8%

propreté

1

1,2%

100,0%

total            

80

100,0%

Source : nos calculs sur base du logiciel SPSS 18

Commentaire : ayant déjà une certaine connaissance sur les OP qui financent souvent les activités agricoles à Burhale, il importe de ce fait de retenir en outre que, en se référant aux ménages ayant reconnu l’existence des certains OP dans le milieu, 11 enquêtés, soit 13.8% ont reconnu la formation et la distribution des semence en même temps comme  une des natures des OP œuvrant à Burhale, 6 ménages soit 7,5% ont opté pour le crédit (financement en devise et équipement), 3 ménages soit 3,8% parmi ceux enquêtés ont reconnu la distribution des semences et vient enfin un ménage qui atteste la propreté et représentant ainsi 1,2% de l’effectif total.

[1] G. CHEVY, pratique des enquetes , paris, PUF, 1962, p.8.

[2] A. GHIGLIONE et B. MATALON, les enquetes sociologiques : théories et pratiques, paris, armand collion, 1998, p.25.

[3] BAKENGA SHAFALI. Op.cit p47 inedit.

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