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CONCLUSION GENERALE

Au terme de notre travail de mémoire portant sur le choix du mode de financement et la performance financière d’une PME, à l’occurrence GINKI S.A 2011-2015, il nous a été amené de constater que le mode de financement de GINKI est beaucoup plus interne qu’externe et qu’en conséquence, cette entreprise devrait penser recourir à l’endettement à long et à  moyen terme jusqu’à un niveau raisonnable pour combiner efficacement le mode de financement interne au mode externe et espérer ainsi améliorer sa performance financière.

              L’objet de ce travail ayant été d’analyser l’impact du choix du mode de financement sur la performance financière, nous sommes partis d’une problématique consistant à  savoir quels sont les modes de financement appliqués par GINKI S.A., quels sont les facteurs déterminant  le mode de financement et, comment ce mode de financement influe à la  performance financière de cette entreprise.

            En guise d’hypothèses, nous avons estimé que GINKI S.A appliquerait l’autofinancement, l’augmentation du capital et le financement par emprunt comme modes de financement choisis pour assurer sa performance financière ; que les facteurs déterminants le choix de ces modes seraient la rentabilité, le levier financier, la tangibilité d’actif, les opportunités et ; que le mode de  financement au GINKI aurait un impact positif sur sa performance financière.

            Pour tester ces hypothèses, nous avions fait usage de 3 méthodes : statistique, analytique et  descriptive appuyées par deux techniques à savoir la technique documentaire et la technique d’interview.

Outre l’introduction et la conclusion générale, notre présent travail était subdivisé en trois chapitres : le premier consacré aux considérations théoriques, le second décrit le milieu d’étude alors que le dernier porte sur le mode de financement face à la performance financière de GINKI S.A.  Le troisième chapitre porte sur le choix du mode de financement et la performance financière de GINKI S.A où nous avions commencé par analyse l’équilibre financier :

  • Pour le FR, nous avions constaté  la variation du fonds de roulement de la société GINKI au cours de 5 dernières années. Ces fonds de roulement sont négatifs (-463496791,56 ; -584678281,6 ; -505397986,7 ; -608001078,019 ; -186864835,64), ce qui montre que les ressources stables sont insuffisantes pour couvrir les emplois stables.  Cependant, s’endetter  est imprudent car l’entreprise est déjà trop endettée au départ. Et donc l’entreprise finance une partie de ses immobilisations par des dettes à court terme.
  • Pour le BFR, GINKI présente des BFR négatifs, cela signifie que les ressources de financement du cycle d’exploitation sont supérieures aux besoins de financement, étant donné qu’une partie des dettes à CT financent les actifs immobilisés, ce qui n’est pas une bonne situation pour l’entreprise.
  • A travers le calcul de la trésorerie nette, nous avions constaté qu’elle était positive durant toute notre période d’étude, soit l’année 2011, 2012, 2013, 2014 et 2015 ; et respectivement de 665487005,69 ; 397685676,4 ; 771879198,24 ; 675738593, 35 et  932322238,77.

 Comme la trésorerie dégagée était positive, les BFR inférieurs à 0 et les FR inférieurs à 0 ;  cela signifie que pendant cette période, la marge de sécurité dégagée par le cycle d’exploitation couvrait le déficit du FRN. Il y a lieu également de constater que les BFR sont supérieurs aux TN en valeurs absolues pour la période considérée, ce qui veut dire qu’il y avait quand même à espérer en la santé financière de GINKI.

Concernant l’analyse de la performance financière, nous avions sélectionné certains indicateurs à savoir ROE, ROI, levier financier et l’EVA ;

  • Pour l’analyse de la rentabilité financière à travers le calcul de l’effet de levier financier, il s’était réalisé que l’effet de levier était positif pour toute notre période d’étude, ce qui veut dire que la rentabilité économique était supérieure au taux d’intérêt et donc, le recours au financement externe pour ces années était favorable pour l’entreprise. Elle tirait du financement un gain et par là elle pouvait espérer améliorer sa performance financière.
  • Pour le calcul du levier financier, l’entreprise GINKI était trop endettée pendant l’année 2011 et 2012, étant donné que le levier financier de cette année était supérieur ou égal à 5, et donc le flux de remboursement certain de la dette croît et le revenu dégagé en vue de la rémunération des actionnaires était plus risqué 5,97 et 4,57.

Concernant l’évolution de la structure du coût du capital, nous avions déduit que les capitaux propres coûtaient chers que les dettes. 

L’impact qu’a tel ou tel autre mode de financement sur la richesse créée par l’entreprise, il a été constaté que la faiblesse des taux de rentabilité des capitaux investis qui s’expliquait par l’insuffisance des RNE. GINKI a eu les EVA positives pour les années 2011, 2012, 2013 et 2015 soit respectivement 623719275 ; 890407034,7 ; 527178816 et 782109498,9 par conséquent, elle créait de la richesse parce que la rentabilité des capitaux investis était supérieure à leurs coûts respectifs, ce qui nous avait amené à dire que sa stratégie financière était bonne et permettait de créer de la richesse pendant ces quatre années ci-haut citées où le ROI est supérieur au CMPC.

Par contre, en 2014,  l’EVA était  négative, soit -10616169083, l’entreprise a détruit de sa valeur au lieu de la créer pour cette année, car l’on constate que sa rentabilité est inférieure aux coûts des capitaux investis.

En ce qui concerne l’EVA et les décisions de financement, nous avions constaté que plus les capitaux investis augmentent, plus EVA augmentent ; en plus l’entreprise recourait en très grande partie aux dettes extérieures,  surtout l’année 2012 où les dettes représentent 96,5% des capitaux investis et  précisément celles à court terme.

            Ainsi, nous proposons  en termes de suggestions à l’entreprise GINKI :

  • De respecter la logique que nous propose la théorie des structures financières dans le cadre de la réalisation de ses activités au quotidien ;
  • Qu’elle augmente de plus en plus ses capitaux, car plus ces derniers augmentent, plus l’entreprise crée de la richesse ;
  • Qu’il adresse sa demande de financement au FPI qui accorde des dettes à long terme qui ne sont pas exigibles à tout moment.

Honnêteté scientifique obligeant, nous ne pouvons pas nous prévaloir d’avoir épuisé tout le contour de l’étude du choix de mode de financement et la performance financière d’une PME, mais nous pensons toutefois avoir apporté quelques pistes à tout chercheur qui voudrait approfondir ses investigations dans ce domaine et, qui, par suite de sa capacité intellectuelle pourrait l’améliorer en comblant toutes nos insuffisances et lacunes sur le choix de financement et la performance financière, et pour l’intérêt général du monde scientifique.

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