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INTRODUCTION

  • PROBLEMATIQUE

            L’entreprise est un lieu où se crée la richesse.  Elle permet de mettre en œuvre les moyens intellectuels, humains, matériels et financiers pour extraire, produire, transformer ou distribuer des biens et services conformément aux objectifs de la direction et faisant intervenir selon les dosages divers de motivation des profits et d’utilité sociale[1].

            Alors que les jugements sur les qualités et les faiblesses des PME font florès et que ces dernières font l'objet d'une attention soutenue de la part des Pouvoirs Publics.  Tout observateur ne peut qu'être surpris, tant  du caractère sommaire du concept, que sous un acronyme unique soient regroupées environ 90% des entreprises qui composent le tissu économique national[2]. Une PME, in fine, ne l'est que comparativement à l'idéal théorique type que constitue la grande entreprise cotée. Comment, pourtant, ne pas s'étonner que l'essentiel des unités de production et de service soient exclusivement définies par rapport à une infime minorité qui, il est vrai, occupe le devant de la scène économique de part les opérations qu'elle réalise dans les domaines technologique, industriel et financier.

            Pour assurer leur performance, les entreprises ont besoin de ressources pour financer leurs investissements et les besoins de financement qui en découlent de leurs activités d’exploitation. Des besoins des capitaux sont toujours ressentis par des personnes physiques ou morales  pour en assurer la performance, le fonctionnement, le suivi et le développement de leurs entreprises.

Pour ce faire, les entreprises peuvent mobiliser les ressources financières internes qui sont en l’occurrence les fonds propres ; composés du capital social et l’autofinancement résultant de leurs activités sous forme d’amortissements, des bénéfices, réserves, provisions,…Dans le cas contraire, elles font appel à des ressources externes qu’elles trouvent sur le marché monétaire, soit sur le marché financier.  Ces entreprises utilisent des ressources durables dont la récupération des capitaux ne se fera que sur une longue période, dépendante de la durée de vie de l’investissement. 

            En effet, sans ressources financières, une entreprise ne peut pas facilement investir et améliorer sa capacité de production, son chiffre d’affaires et ses parts de marché, elle ne peut pas recruter, ni former un personnel qualifié et donc améliorer les capacités managériales, ni diversifier son risque,… Bref, sans ressources financières une entreprise ne saura pas mener sa politique de croissance[3].

            Les PME font parties des éléments constitutifs du cœur de l’économie, leur santé, leur évolution ainsi que leur durabilité sont cruciales pour l’avenir du pays.  Elles génèrent des emplois du secteur privé à 87 % et 80 % d’entre elles sont familiales[4]. Les PME de la RDC en général et celles de la ville de Bukavu s’inscrivent dans cette réalité vue l’insuffisance des grandes entreprises et l’esprit entrepreneurial qui caractérise actuellement sa population.

            Pour faire face aux différents problèmes que connaît la finance de l’entreprise à savoir : la décision d’investissement, la décision de financement et la répartition de la richesse créée[5]. L’entreprise est appelée à la mise en place d’une gestion financière efficace, permettant de maintenir son équilibre financier et de maximiser la création de la valeur.

            Les PME de Bukavu ont souvent beaucoup plus besoins de financements, elles recourent soit à leurs fonds propres, soit aux institutions œuvrant dans le secteur financier afin de bénéficier du financement. GINKI S.A. ne se déroge pas de cette réalité des PME.  Ce dernier a besoin des capitaux qu’il lui importe d’opter pour un choix efficace d’un mode de financement pour créer de la richesse.

            Toutefois, il nous revient de constater, dans notre environnement d’une part bon nombre d’entreprises souffrent de manque de financement surtout en phase de création car souvent chaque entreprise se force d’avoir une structure financière équilibrée en phase de croissance, ce qui semble difficile pour certaines entreprises d’avoir un choix optimal de source de financement, car dans ce cas, elles sont obligées de prendre ou d’utiliser les sources qui existent quelque soit leurs coûts.

D’autre part, les entreprises se trouvent en face de plusieurs financements pour lesquels elles se trouvent en difficultés de choix suite à l’absence de source de financement optimale susceptible de créer de la valeur.

Nous avons cependant, la prétention de dire que c’est l’insuffisance des sources de financement qui conduit les différentes petites et moyennes entreprises de la ville de Bukavu à se contenter de celles qui existent sans tenir compte du coût correspondant et de la rentabilité de l’exploitation ou investissement pour lequel le fonds est alloué. Cela étant, nous ne pouvons pas dire que l’entreprise GINKI est épargnée de cette réalité étant donné qu’elle fait partie de ces PME auxquelles nous faisons allusion.

            Ainsi, les missions de la gestion financière d’une entreprise étant entre autre la maximisation de la valeur pour toutes les parties prenantes, le maintien du niveau de performance financière, la maîtrise des risques financiers et le maintien de la solvabilité, il y a lieu d’apporter notre réflexion aux questions suivantes :

  • Quels sont les modes de financement appliqués par GINKI S.A. ?
  • Quels sont les facteurs déterminants le mode financement au sein de cette PME ?
  • Ce mode de financement a-t-il d’impact sur la performance financière de l’entreprise sous examen?

0.2. HYPOTHESES

            L’hypothèse est une supposition devant servir de base à l’investigation et laquelle ne constitue qu’une étape provisoire du processus explicatif ayant pour fonction d’orienter la recherche[6]

Pour le cas de ce travail, nous avons formulé nos hypothèses de la manière suivante :

  • GINKI S.A appliquerait l’autofinancement, l’augmentation du capital et le financement par emprunt comme modes de financement choisis pour assurer sa performance financière ;
  • Les facteurs déterminants le choix des modes de financement au sein de GINKI S.A seraient la rentabilité, le coût financier, la tangibilité d’actif, la taille de l’entreprise.
  • Ce mode aurait un impact positif sur la performance financière de la PME examinée.
    • OBJET DE LA RECHERCHE

            Robert Cobbaut, soutient qu’il existe deux problèmes importants en matière financière : la détermination de la structure de risques et de la structure de termes de taux d’intérêt (concept pivot de la finance) autour duquel est fondé à son tour, le critère de décision en matière d’investissement qui est, tant sur le plan pratique que théorique, l’un des outils fondamentaux de la microéconomie[7]  

            Choisir tel ou tel autre  mode de financement parmi tant d’autres revient à voir pour l’entreprise, celui qui lui est rentable ou du moins celui favorisant sa performance financière en tenant compte de certaines conditions telles que le taux d’intérêt, l’échéance, le montant,…

Pour ce faire, ce travail se propose comme objectif global d’analyser l’impact du choix de tel ou tel mode de financement sur la performance financière de GINKI S.A. Cet objectif nous a conduit à établir les objectifs spécifiques suivants :

  • Analyser les facteurs déterminants  du choix d’un mode financement au sein d’une PME en général et du GINKI en particulier ;
  • apprécier leurs effets sur la performance financière de la PME sous examen.
    • ETAT DE LA QUESTION

            Personne ne peut se prévaloir le droit d’exclusivité scientifique d’autant plus que la notion de monopole est inexistante dans ce domaine.

            Selon Michel Giaccobi et Jean Pierre Roux, avant toute étude ou enquête, le chercheur doit opérer les lectures préalables en vue de déterminer à l’avance ce que les autres chercheurs ont pu trouver et démontrer sur le même thème[8].

Cette démarche permet au chercheur de ne pas marcher sur « les boulevards ouverts » et imprimer à la présente une orientation différente bien que dépendante de celles des chercheurs visités.

            Elle permet en outre, d’utiliser les résultats déjà acquis afin que la recherche à entreprendre soit mieux faite et plus utile.

C’est dans ce cadre que nous avons consulté les documents se trouvant dans différentes bibliothèques de la place pour concilier les recherches antérieures à la nôtre, et le cas échéant, dégager son originalité.

Ainsi, les œuvres des chercheurs suivants ont attiré notre attention :

  1. BILENE KISULU Jean Pierre[9] s’est proposé pour objectif d’analyser l’impact de décision de financement sur la croissance des PME de la ville de Bukavu.

Pour y arriver, il est parti d’une problématique consistant à savoir s’il existe des facteurs déterminant les décisions de financement des PME de la ville de Bukavu et comprendre le type d’effets que ce financement dispose sur les indicateurs de la croissance de ces PME. Après vérification des hypothèses, il est arrivé aux résultats selon le système financier de notre pays et le niveau de l’entrepreneuriat, le choix de financement seraient déterminés par la volonté de conserver la propriété de son entreprise, le coût de financement, le risque d’exploitation, la rentabilité, la fiscalité non liée à la dette, le coût de la détresse financière, la nature de l’actif à financer et le manque d’information des décideurs.

              Enfin, chaque mode de financement influencerait positivement ou négativement la croissance des PME estime-t-il.

            Pour tester ses hypothèses, il a fait usage de la méthode structurale, statistique et analytique appuyées par des techniques documentaire, d’entretien et du questionnaire ; ce qui lui a conduit aux résultats ci-dessous :

  • Par le modèle de régression mis en place au seuil de 5%, les variables croissance, rentabilité et la durée ont été statistiquement significatives avec un effet positif sur le recours aux fonds propres ;
  • les variables coût de financement et la tangibilité des actifs sont également significatives, mais avec un effet négatif sur la variable expliquée ;
  • la variation positive des fonds propres entraîne une variation positive des richesses de l’entreprise, mais avec un niveau faible et inversement pour une variation négative ;
  • pour les fonds empruntés, une variation positive des dettes induit une diminution du total du bilan les années précédentes avec une faible proportion ;
  • enfin, il existe une relation positive entre la rentabilité et les fonds propres.

Vu les résultats de son travail, toutes ses hypothèses ont été confirmées.

            Par rapport à notre travail, nous nous intéressons plus à la performance financière, la croissance ne pouvant être possible que lorsque la PME sous examen est performante financièrement.  

  1. SIFA MUBOLWA Rosette[10] cherchait à évaluer l’incidence de la politique de financement sur la performance financière.

          En guise d’hypothèses, elle a estimé qu’il existe une structure financière optimale au sein de GINKI qui maximiserait la création de la valeur étant donné que l’entreprise recourt à la combinaison de financement : financement interne et financement externe surtout lorsqu’il y a  l’insuffisance de la couverture des dépenses par les recettes d’exploitation.

            Pour tester ses hypothèses,  elle a fait recours aux méthodes statistique, analytique appuyées par les techniques documentaire et d’interview.

Selon ses résultats, la politique de financement a un impact à la fois positif et négatif vu l’évolution de l’EVA au sein de GINKI pendant la période allant de 2008 à 2012. 

            En effet, pour une période de 5 ans considérée, l’EVA de deux premières années soit 2008 et 2009 est positive, ce qui prouve que pour cette période la rentabilité des capitaux investis est supérieure au coût moyen pondéré du capital.

                        Son rapprochement par rapport à notre travail est que  tous nous parlons de la performance financière de GINKI. Toutefois, pendant que  ce travail se penche sur comment le choix d’un mode de financement peut avoir des effets sur la performance financière de GINKI,  l’          auteur précédente traite de la politique de financement dans son ensemble.

  1. Jean Louis KAYUMBA MUZALIWA[11] voulait mettre à la disposition des investisseurs potentiels et ceux déjà en activité des éléments qui déterminent leurs décisions stratégiques à travers les variables expliquant l’investissement dans tel ou tel autre secteur d’activité.

Ensuite, montrer aux décideurs économiques tant régionaux que nationaux le bien-fondé de l’investissement dans l’économie.

       Selon l’auteur, à Bukavu, la décision des entreprises serait fonction des variables telles que le niveau de rentabilité du secteur, le taux d’intérêt, le niveau de la demande et les prix des biens et des facteurs sur le marché, le niveau des secteurs, la détention du stock de capital, …

Il confirme que  le niveau d’investissement à Bukavu est expliqué positivement ou négativement par les variations de la demande et les prix des biens, des services et des facteurs de production.

       Le  point de démarcation entre son travail et le nôtre est que cet auteur s’est borné à analyser l’investissement qui est évidemment l’un des aspects d’aide à la décision stratégique des entreprises de manière générale.  Après  avoir observé  les réalités des PME et leur mode de fonctionnement, nous avons estimé que la gestion de ces entreprises devrait être poussée plus loin pour y apporter des améliorations. C’est ainsi que GINKI, de manière particulière, a été notre champ d’investigation. En plus, par le biais de l’analyse de son niveau actuel, nous avons tenté de porter notre réflexion aux différentes interrogations sur les voies et moyens pouvant lui permettre d’opérer un choix optimal de ses finances et améliorer sa performance financière.

  1. Samuel MUDOGO MAGABE[12] a voulu savoir les différents moyens auxquels recourent les PME de Bukavu, déterminer les problèmes, les contraintes liées à ces moyens de financement et le cas échéant, proposer les pistes des solutions.

Pour mener à bon port sa recherche, il s’est servi des méthodes analytique, statistique et  descriptive, doublées des techniques à savoir la technique documentaire, d’interview et d’échantillonnage.  Ainsi, il est arrivé aux résultats selon lesquels les PME de la ville de Bukavu font recours à plusieurs sources de financement notamment les fonds propres, les emprunts aux institutions financières, aux amies et membres de la famille, au FPI pour celles du secteur industriel. Les PME se heurtent à des difficultés liées notamment à l’insuffisance des fonds propres, le taux d’intérêt, les échéances, manque de garantie exigée par des institutions financières, la fiscalité qui réduit ainsi leur chiffre d’affaires et bénéfice,...

            Il propose à l’Etat de mettre en place des politiques économiques pouvant bien permettre de financer les PME ; et aux entrepreneurs de fournir des informations fiables reflétant la réalité de leurs entreprises.

            Son travail se rapproche au nôtre en ce sens que nous parlons tous de financement des PME, cependant alors qu’il développe la politique de financement des PME, nous décrivons particulièrement le choix de financement de GINKI S.A.

  1. Jean Paul BUNVIKANE ZUNGULUKA[13] voulait vérifier si les coûts engagés par les entreprises ayant investi dans le secteur de transport lacustre sont couverts par les recettes réalisées. Il vise à apprécier la rentabilité de ces entreprises, en analysant les flux de liquidité (coûts et recettes) afin de donner aux investisseurs un support qui pourra les aider à maîtriser les variables qui influencent la rentabilité dans ledit secteur.  C’est dans cette logique que son analyse repose autour de l’hypothèse selon laquelle  l’émergence des nouvelles flottes sur le lac Kivu montre que ce secteur serait rentable malgré les limites de la SNCC.

            Ainsi, les résultats obtenus grâce aux méthodes analytique et descriptive appuyées par les techniques d’interview, documentaire et du questionnaire, montrent que le délai de récupération du capital est de 2 ans et demi, la VAN est positive et le TRI est supérieur au coût du capital, d’où le constant selon lequel ce secteur est rentable et moins risqué du fait que le capital investi se rembourse vite.  Alors que le travail qui précède, analyse la rentabilité d’un projet d’investissement qui viendrait renforcer le financement de plusieurs autres projets, le nôtre se propose d’analyser la politique de financement au sein de GINKI S.A.

0.5.  CHOIX, INTERET ET DELIMITATION DU SUJET

Le choix du mode de financement face à la performance financière de GINKI a attiré notre attention vu les réalités des PME de la ville de Bukavu.  En effet, nous avons été intéressé de savoir comment un choix raisonné d’un mode de financement peut-il conduire une PME de la hauteur de GINKI à maximiser sa valeur en se pérennisant dans son environnement car en fait,  les PME occupent une place importante dans la vie économique d’un pays en voie de développement comme la RDC.

            Le choix de ce sujet a été également motivé par la nécessité d’approfondir l’analyse concernant cette catégorie d’entreprises qui est un excellent moyen de lutte contre le chômage et la pauvreté tout en sachant que  le recours aux modes de financement sans évaluer leur implication sur la survie de la firme est un défi majeur.

            Ainsi, le choix porté au sujet examiné justifie son double intérêt à la fois théorique (scientifique)  et pratique :

                        Scientifiquement, ce travail est une contribution à la théorie financière des PME œuvrant en RDC ; un pays où le marché financier n’est pas bien défini, l’entrepreneuriat est motivé par la recherche de survie et dont les acteurs évoluent dans un climat moins favorable pour les affaires.  Ce travail devra donc servir d’un document de base et/ou d’inspiration pour tout chercheur  soucieux d’entreprendre ses études dans le domaine des finances des PME dont GINKI S.A.

            Personnellement, cette recherche nous permet d’approfondir notre connaissance sur les finances d’entreprises et différentes disciplines de gestion d’une entreprise, ce qui nous permet de comprendre les réalités des PME dont GINKI en matière de choix de financement.

            Pratiquement, ce travail est utile aux dirigeants des PME dans la mesure où il offre des politiques de gestion devant servir aux dits dirigeants d’opter pour un mode de financement favorable à leur organisation, spécialement ceux de GINKI S.A.

            Pour ce qui est de la délimitation du sujet, les différentes analyses fournies dans le cadre de ce travail concernent une durée maximale de cinq ans soit de 2011 à 2015. 

            Quant à son champ d’application, la présente étude porte sur le choix du mode de financement d’une PME à Bukavu avec comme  cible sur le plan de la matière GINKI S.A.

0.6.  METHODOLOGIE

            La méthodologie est un schéma intellectuel qui nous permet de lier l’objet d’étude aux objectifs tout en démontrant le fondement de cette liaison[14].  Celle-ci englobe les méthodes et les techniques.

0.6.1. METHODES UTILISEES

            D’après JOLIVET, la méthode est l’ordre qu’il faut imposer aux différentes démarches pour atteindre une fin donnée. Appliquée à la science, cette définition générale devient : la méthode scientifique qui est celle qui procède par démonstration et recourt au critère de l’évidence intrinsèque[15].

            Dans ce travail, nous faisons appel aux méthodes suivantes :

  • La méthode statistique

             Elle nous a permis d’analyser et d’interpréter l’ensemble d’observations relatives aux phénomènes rencontrés sur le terrain.  Par cette méthode, nous avons eu  à représenter les données sous forme des tableaux pour faciliter la compréhension et l’interprétation.

  • La méthode analytique

            Elle nous a permis d’analyser les données ou les informations concernant le choix du mode de financement et à mieux comprendre tout au long de notre travail, les données recueillies en des éléments essentiels afin de saisir les liens et donner ainsi un schéma d’ensemble ou un résultat eu égard à nos analyses.

            Elle a été utilisée dans l'analyse des états financiers de GINKI S.A.

Elle nous a également permis de traiter systématiquement toutes les informations et les données collectées en insistant sur chaque cas.

  • La méthode descriptive

            Elle a permis de décrire notre milieu d’étude et comprendre sa structure organisationnelle.

0.6.2. TECHNIQUES

            Toute méthode se doit d’être soutenue par une ou des techniques.

            Par technique, nous entendons l’ensemble des procédés exploités par le chercheur dans la phase de collecte de données qui intéressent son étude.

Nous avons recouru aux techniques suivantes dans le cadre de notre travail :

  • Technique documentaire

            Elle nous a permis d’appréhender le fondement théorique à travers la lecture des ouvrages, mémoires, articles et d’autres documents en rapport avec  notre sujet. 

  • Technique d’interview 

Elle nous a permis de collecter les données à travers nos entretiens avec certains agents et cadres du département des finances au sein de GINKI S.A.

Elle nous a permis récolter les données en interrogeant les cadres de GINKI S.A.

            0.7.  DIFFICULTES RENCONTREES

Tout chercheur, lors de sa recherche,  se heurte à des difficultés qui souvent influencer négativement le bon accomplissement de son travail.

Le caractère sensible de notre sujet n’a pas été pour nous rien d’autre que le prix de toute forme de méfiance que nous avons subi sur le terrain en étant considéré comme un espion qui malgré tout n’a pas fait que nous perdions espoir du fait de notre croyance au Tout Puissant qui a été à notre côté pour accéder aux données que nous avons eu à utiliser dans ce travail de mémoire quelle que soit la façon ou la manière dont nous les avons trouvées.

             Difficulté de trouver certains documents nous facilitant la rédaction, surmontée grâce au farfouillage de certaines bibliothèques de la place.

0.8.  SUBDIVISION DU TRAVAIL

            Outre l’introduction et la conclusion générale, le présent travail est subdivisé en trois chapitres : le premier est consacré aux considérations théoriques, le second décrit le milieu d’étude alors que le dernier porte sur le mode de financement face à la performance financière de GINKI S.A.

[1]Kim Auclair, « Pour la pérennité des PME au Québec », In Les affaires, janvier 2015

[2] Bernard Belletante, E.M. Lyon et Alii, Diversité économique et mode de financement des PME, Harmattan, n° 249, octobre 2001

[3] Nazil FADIL : « Les stratégies de croissance et la performance financière des PME françaises cotées »: étude interdisciplinaire, Basse Normandie, 2011, P4

[4]Kim Auclair, Op Cit, P 32

[5] Vernimen et Al, finance d’entreprise, Paris, Dalloz, 2009-2010

[6]MATYABO ASAKILA, Cours d’initiation à la recherche scientifique, G1 ECONOMIE, UOB, 2005-2006

[7] Robert Cobbaut, Théorie financière, 2è édition Economica, Paris, 1992

[8] M.  GIACCOBI et J.P Roux, initiation à la sociologie : les grands thèmes,  la méthode, les Grands sociologues, Paris, 1990, P 172

[9] BILENE KISULU Jean Pierre, Impact du choix de financement sur la croissance des petites et moyennes entreprises de la ville de Bukavu, Mémoire, inédit, FSEG,UOB, 2011-2012

[10] SIFA MUBOLWA Rosette, La politique de financement et son incidence sur la performance financière d’une entreprise.  Cas de GINKI 2008-2012, Mémoire, Inédit, FSEG, UOB, 2013-2014

[11] Jean Louis KAYUMBA MUZALIWA, Analyse des déterminants de l’investissement dans les PME de Bukavu, Mémoire, Inédit,  GEFIN, UOB, 2001-2002

[12] Samuel MUDOGO MAGABE, Financement  des PME à Bukavu : Moyens, Contraintes et Solutions, Mémoire, Inédit, ISP/Bukavu, 2009-2010

[13] Jean Paul BUNVIKANE ZUNGULUKA, Etude de la rentabilité d’investissement de transport sur le lac Kivu, Mémoire, Inédit, UCB, 2000-2001

[14] NDAY WA MANDE M., Méthode de recherche en sciences sociales, Cours, Inédit, G2 Economie, UOB, FSEG, 2007-2008

[15]KAYUNSA BIDUM & SHOMA KINYAMBA, Initiation aux méthodes de recherches en sciences sociales, PUZ, Kinshasa, 1995, p. 150.

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