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Chapitre VI: CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

VI.1. Conclusion

Nous voici au bout du présent travail traitant de la Problématique de l’intégration des PVH dans la ville de Goma cas du programme d’assistance et protection de la personne handicapée (PAPH/GOMA), dans l’objectif de faire une analyse des facteurs à la base du non intégration des PVH dans la ville Goma.

Au départ trois hypothèses ont été formulées, notamment :

- La non intégration sociale des personnes vivant avec handicap dépendrait de la perception négative, de la sous-estimation des certaines personnes vivant avec handicap ainsi que de la non assistance de la part des membres de leurs familles respectives.

- La non intégration économique des personnes vivant avec handicap dépendrait du manque d’emploi, des préjugés envers cette catégorie des personnes incapable.

- La non intégration sanitaire des personnes vivantes avec handicap serait tributaire du coût de soins élevé, de l’indisponibilité des services de base.

Apres analyse, traitement et interprétation des données nous avons aboutis aux conclusions suivantes :

Pour ce qui est des facteurs de la non intégration sociale des personnes vivant avec handicap encadrée au sein du programme d’assistance et de protection de la personne vivant avec handicap il ressort de notre étude que la majorité voir la totalité soit 100% de nos répondants se sentent discriminé dans tel ou tel autre milieu.

A cet effet nous confirmons l’hypothèse selon laquelle les facteurs de la non intégration sociale des personnes vivant avec handicap seraient la perception négative.

Considérant l’hypothèse selon laquelle la non intégration sociale des personnes vivant avec handicap dépendrait de la non assistance ou non l’appui familial.

Il ressort dans notre étude que 55,3% de nos enquêtés sont à l’école contre 44,7% de ceux qui ne sont pas à l’école. Alors que la majorité d’entre eux soit 44,7% ont l’âge qui varie entre 13 et 25ans. Les données de ce tableau viennent nuancée l’hypothèse selon laquelle la non intégration sociale des personnes vivant avec handicap dépendrait de la non assistance ou l’appui familiale.

A ce qui concerne l’existence des milieux non fréquentable à cause des handicaps la majorité de nos répondants soit 86,8% ont des milieux qu’ils considèrent non fréquentable a cause de leurs handicaps.

A cet effet nous confirmons l’hypothèse selon laquelle les facteurs du non intégration sociale des personnes vivant avec handicap dépendrait la sous-estimation des certaines personnes vivant avec handicap.

Concernant le problème de la non intégration économique de la personne vivant avec handicap encadrée au sein du programme d’assistance et de protection de la personne vivant avec handicap.

Les résultats de notre étude démontrent que la majorité de nos enquêtés soit 65,8% ont un emploi rémunérateur. Egalement il ressort de notre recherche que 74,6% de nos répondants demande un crédit, parmi le 74,6% de ceux qui demandent un crédit 52,6% en reçoivent. S’agissant de la formation professionnelle 60,5% de nos répondants disent n’avoir jamais participée dans une formation professionnelle, contre 39,5% qui ont déjà participé dans une formation professionnelle, alors que 87,7% de nos répondants ils en ont besoin contre 12,3% de ceux qui n’en n’ont pas besoin.

Ces résultats nous poussent a rejeté l’hypothèse disant que les facteurs de la non intégration économique des personnes vivant avec handicap dépendrait du manque d’emploi et des préjugés qu’on leurs attribuent en leurs considérant comme totalement incapable.

Parlant des facteurs de la non intégration sanitaire des personnes vivant avec handicap encadrée au sein du programme d’assistance et de protection de la personne vivant avec handicap, il ressort que 62,3% de nos répondants n’ont pas l’accès aux soins lorsqu’ils tombent malade. Mais également la majorité de nos répondants soit 69,3% disent que leurs revenus ne leurs permettent pas de payer les frais des soins.

Ainsi, suivant les résultats de notre recherche nous confirmons l’hypothèse selon laquelle les facteurs de la non intégration sanitaire des personnes vivantes avec handicap seraient le coût de soins élevé, l’indisponibilité des services de base.

V.2. Recommandations

  • Aux autorités politico administrative

- Il faut un financement suffisant et durable des services publics pour s’assurer qu’ils couvrent bien tous les bénéficiaires ciblés et que les prestations soient de bonne qualité. La sous-traitance des services, la dévolution de budgets aux personnes handicapées afin de leur donner le contrôle sur leurs soins, peuvent contribuer à une amélioration de la prestation des services.

- Le gouvernement, les organisations de bénévoles et les associations de professionnels devraient envisager de mener des campagnes des sensibilisations pour modifier les attitudes vis-à-vis de certains problèmes à l’origine de stigmatisations.

Aux organisations de promotion de la personne vivant avec handicap

- Promouvoir l’intégration des personnes handicapées sur le marché du travail.

- Sensibiliser le grand public et lui faire mieux comprendre le handicap, le respect et la compréhension mutuels contribuent à l’instauration d’une société inclusive. Il est donc crucial d’améliorer la compréhension du handicap par le grand public, de lutter contre les perceptions négatives et de représentation erronée.

- La collecte de l’information sur les connaissances, les croyances et les attitudes envers le handicap peut aider à identifier les difficultés de compréhension du grand public que l’on pourra surmonter au moyen de l’éducation et de l’information.

  • Aux futurs chercheurs

De bien vouloir approfondir cette recherche sur problématique de l’intégration des PVH dans la ville de Goma cas du programme d’assistance et protection de la personne handicapée (PAPH/Goma) car nous ne croyons pas tout épuiser étant donnée que c’est un sujet tellement vaste et nécessitant une recherche continuelle.

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