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Chapitre II : REVUE DE LA LITTERATURE

II.1. INTRODUCTION

Ce chapitre présente les résultats des études antérieures existantes en rapport avec la présente recherche. Ce chapitre consiste à recenser les résultats des études antérieures trouvées par d’autres chercheurs autours de la problématique de l’intégration des personnes  vivants avec handicap à travers le monde.

Cette revue de la littérature sera présentée en trois sous points correspondant aux objectifs spécifiques du présent travail à savoir :

- les facteurs de la non intégration sociale des personnes vivant avec handicap à travers le monde ;

- les facteurs de la non intégration économique des personnes vivant avec handicap à travers le monde ;

- les facteurs de la non intégration sanitaire  des personnes vivant avec handicap à travers le monde.

II.2. Les facteurs de la non intégration sociale des personnes vivant avec handicap.

Pour THOMAS MANTILLERI, le handicap est une situation socialisée vécue par un individu. Elle découle de l'interaction entre des facteurs individuels, mais aussi des facteurs liés à l'environnement physique et social : l'individu n'est pas le seul responsable de la situation sociale qu'il vit, la société et les barrières qu'elle oppose à sa différence jouent aussi un rôle qui contribue à cette situation. Celle-ci, induite par un problème physique ou mental, mais aussi, comme nous venons de le voir, par la société, est source de conflit entre les deux parties ; la société ne s'adaptant pas à la personne en situation de handicap, de fait, cette dernière ne peut donc y évoluer, ni s'y épanouir. Ainsi naît une barrière qui se traduit en inégalités sociales. La charte des droits de l'homme et du citoyen stipule, dans l'article I que "les hommes naissent libres et égaux entre eux, en dignité et en droit". Plus de deux siècles plus tard, la réalité est encore bien différente et les inégalités sociales sont encore flagrantes. Par inégalité sociale j'entends aussi bien l'accès aux locaux pour une personne à mobilité réduite[1]

D’après La Commission internationale sur les technologies et l’accessibilité, sommet mondial sur la société de l’information les préjugés constituent encore aujourd’hui un frein important à l’intégration sociale des personnes handicapées. En effet, l’égalité des chances repose entre autres sur la reconnaissance du droit à la différence, un droit qui demeure encore élusif pour ces personnes mais qui s’avère la condition de base à un réel changement des mentalités. Les attitudes, qu’elles prennent la forme de l’indifférence, de l’ignorance, de la peur ou de l’hostilité, peuvent grandement dégrader la qualité de vie et représenter une des plus grandes barrières à la reconnaissance et au respect des droits des personnes handicapées. Celles qui font partie des communautés culturelles ainsi que les femmes handicapées vivent souvent une double, sinon triple, discrimination[2].

La CRDPH et la CIF insistent toutes les deux sur le rôle de l’environnement pour faciliter ou restreindre la participation des personnes handicapées. Le rapport établit l’existence de nombreuses barrières : Politiques et normes insuffisantes. Au niveau de la conception, les politiques ne prennent pas toujours en compte les besoins des personnes handicapées ou les normes et politiques existantes ne sont pas respectées. Par exemple, au sujet des politiques éducatives ouvertes à tous, un examen de 28 pays participant au partenariat de l’Initiative pour l’accélération de l’éducation pour tous a révélé que 18 pays soit ne donnaient que très peu de détails sur les stratégies qu’ils proposent pour inclure les enfants handicapés dans les écoles, soit ne parlaient absolument pas de handicap ou d’inclusion[3].

Selon l’OMS les attitudes négatives, les croyances et les préjugés créent des barrières à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et à la participation sociale. Par exemple, les attitudes des enseignants, du personnel administratif des écoles, des autres enfants et même des membres des familles affectent l’inclusion des enfants handicapés dans les écoles ordinaires. Les idées fausses des employeurs, selon lesquelles les personnes handicapées sont moins productives que les autres, et leur méconnaissance des aménagements possibles dans le milieu du travail limitent les possibilités d’emploi[4].

En 1991, la première conférence européenne des ministres responsable de politique d’intégration des personnes handicapées confirme par la recommandation 1185 de l’année 1992 de l’assemblé parlementaire » relative au politiques de réadaptation pour les personnes ayant un handicap ». elle précise « nos sociétés ont le devoir d’adapter leurs normes aux besoins spécifiques des personnes handicapées pour leurs garantir une vie autonome. » dans le même temps, la recommandation R(92)6 « relative à une politique cohérente pour les personnes handicapées » adoptée par le comité des ministres apporte une définition du handicap qui encre, pour les décennie a venir, la question du handicap dans l’espace social avec comme toile de fond l’affirmation de l’accès aux droits des personnes handicapées sans discrimination[5].

Dans les Objectif du millénaire pour le développement a son deuxième objectif qui stipule que d’ici 2015 il faut qu’on : Assure l’éducation primaire pour tous, il s’agit du seul objectif absolu. Toutefois, dans les pays en développement, 98% des enfants handicapés ne sont pas scolarisés. Cet objectif pourra être atteint uniquement si ces enfants sont ciblés dans les programmes du système éducatif, dans une approche inclusive. La responsabilité des questions d’éducation étant de plus en plus décentralisée sur le plan local, cet objectif doit faire l’objet d’une planification au sein des communautés[6].

La probabilité pour les enfants handicapés d’être scolarisés, de rester et de progresser dans le système scolaire est plus faible que pour les autres. On retrouve des cycles éducatifs inachevés dans toutes les tranches d’âges, dans les pays faible revenu comme dans ceux à revenu élevé, mais la tendance est plus prononcée dans les premiers. Selon des enquêtes menées dans 14 pays, les différences entre les pourcentages d’enfants handicapés et non handicapés fréquentant les écoles primaires vont de 10 % en Inde à 60 % en Indonésie. Au niveau du secondaire, les différences de fréquentation vont de 15 % au Cambodge à 58 % en Indonésie. Même dans les pays où les taux de scolarisation sont élevés en école primaire, en Europe de l’Est par exemple, de nombreux enfants handicapés ne vont pas à l’école[7].

II.3. Les facteurs de la non intégration économique des personnes vivant avec handicap.

Pour ELWAN ANN L’emploi qu’il soit salarié ou non salarié reste un domaine d’exclusion par définition des personnes handicapées. C’est d’autant plus que leur accessibilité à l’éducation et à la formation professionnelle, préalable à une recherche d’emploi, est très restreint. Ces difficultés sont rendues plus aiguës par d’autres facteurs comme :

- les préjugés dont font montre nombre d’employeurs à l’égard d’une personne handicapée à la recherche d’un emploi ;

- l’absence d’une démarche globale de facilitation de l’accès à un crédit permettant une alternative à l’emploi salarié ;

- les barrières architecturales et l’inadéquation des postes de travail De manière illustrative, ces différents niveaux de l’analyse de la réalité sociale laissent entrevoir l’absence d’un paquet de droit minimal propice pour l’intégration et la participation des personnes en situation de handicap dans la vie économique et sociale de leur pays. Il faut insister particulièrement sur des éléments dont la non prise en compte aujourd’hui crée les conditions propices à l’exclusion et à la marginalisation des personnes handicapées à tous les niveaux économiques et sociaux, à savoir :

- l’absence d’une politique de normes architecturales et d’aménagement de l’espace favorable à la mobilité et à l’accessibilité des personnes handicapés dans les espaces et les édifices publics ;

- la faiblesse du soutien de l’Etat par rapport à des aides techniques de réadaptation dont les coûts d’acquisition sont onéreux au regard de la situation économique des concernés[8].

Les croyances et les préjugés créent des barrières à l’éducation, à l’emploi, aux soins de santé et à la participation sociale. Par exemple, les attitudes des enseignants, du personnel administratif des écoles, des autres enfants et même des membres des familles affectent l’inclusion des enfants handicapés dans les écoles ordinaires. Les idées fausses des employeurs, selon lesquelles les personnes handicapées sont moins productives que les autres, et leur méconnaissance des aménagements possibles dans le milieu du travail limitent les possibilités d’emploi[9].

Quelques études ont été réalisées, démontrant que les personnes handicapées, plus que tout autre groupe, bénéficient d’un accès restreint aux services de base, à l’emploi, au crédit, à la propriété et à d’autres ressources susceptibles de réduire la pauvreté[10]

Selon YEO REBECCA la pauvreté doit être envisagée non seulement sur le plan économique, mais également en termes de vulnérabilité et d’exclusion sociale[11]

Chez les populations marginalisées, les personnes handicapées sont parmi les plus pauvres, vivant souvent dans des conditions aberrantes. Cela s’explique en partie par le fait que plus des trois quarts de celles-ci vivent dans les pays en développement. Elles demeurent généralement dans des régions où les services nécessaires pour pallier leurs limitations sont inexistants, les services de santé peu disponibles et où les services de prévention font cruellement défaut. La situation n’est que légèrement meilleure dans les pays industrialisés. En effet, bien qu’un grand nombre de ces pays aient mis en place des mesures sociales et des programmes d’intégration, de nombreuses études ont démontré que les personnes handicapées affichent, malgré tout, une situation économique largement inférieure à la population en général. D’ailleurs, l’ONU affirme que la relation entre le handicap et la pauvreté a été clairement établie, un constat appuyé par d’autres organisations[12].

            L’organisation des nations unies stipule qu’alors que le risque de déficience est plus grand chez les populations pauvres, la présence d’une limitation pose souvent de lourdes exigences sur les ressources habituellement limitées de la personne ou de la famille et des proches qui s’enfoncent davantage dans la pauvreté[13].

Selon la Banque mondiale dans les pays en développement, les personnes handicapées et leurs familles vivent souvent dans la pauvreté et l’insécurité et toutes les personnes handicapées sont victimes de discrimination. La mise à l’écart d’une pleine participation à la vie économique et sociale et à l’accès à l’éducation contribue considérablement à accroître le risque de pauvreté. Les personnes vivant en situation de pauvreté sont exposées à un risque accru d’accidents et de problèmes graves de santé, en raison d’un accès limité aux soins de santé, d’un accès difficile à la nourriture, ainsi que de conditions de vie et de travail encore plus médiocres, susceptibles de provoquer des incapacités. Si une personne est porteuse d’un type d’incapacité, elle rencontre généralement des obstacles pour accéder aux services de santé, à l’éducation, au marché du travail et à d’autres services publics et se voit souvent refuser la possibilité d’exploiter des opportunités qui pourraient l’aider à sortir de la pauvreté[14].

L’ONU constate que de plus, les personnes handicapées font face à la discrimination sur le marché du travail, que ce soit la perte d’emploi suite à la l’apparition d’une déficience, le refus d’embauche dû à la présence d’une déficience, des conditions de travail inférieures, l’absence de possibilité de mobilité professionnelle, etc. Dans les moments de détresse économique, les personnes handicapées sont habituellement les premières à être mises à pied et les dernières à être embauchées[15].

ANDLAUER et BELTRAMELLI à partir d'une enquête dans la Région Rhône-Alpes, ayant porté sur 2 300 handicapés travailleurs considérés comme étant bien adaptés à leur poste, ont analysé les liaisons significatives entre handicaps et emplois de manière à pouvoir les utiliser comme indicateurs susceptibles d'éclairer le processus d'orientation et de déplacement. L'intérêt de ce type d'approche réside dans son caractère opérationnel lié à l'insertion des observations dans le cadre de l'existant. Cette importante étude où l'on peut prendre connaissance des modes de répartition des handicaps par catégories d'emplois met en évidence para1 1 élément que les handicapés travai1leurs : 1 ) occupent des emplois moins qualifiés que 1 'ensemble des salariés (emplois qualifiés 1 079, non qualifiés l 202 ; emplois manuels l 564, emplois non manuels 717;  2) conservent généralement bien leur emploi (temps passé dans 1 'entreprise au moment de l'enquête : moins de 6 mois : 3,95 %, de 6 mois à 1 ans : 4,7 %,de 1 an à 2 ans : 9,70 %, de 2 ans à 5 ans : 24 %, plus de 5 ans : 57,65 %)[16].

Dans le rapport du Sommet mondial sur la société de l’information il est dit que dans les pays en développement, la situation est particulièrement difficile. La migration des populations rurales vers les milieux urbains posent des défis supplémentaires, les personnes handicapées se retrouvant plus souvent qu’autrement dans les quartiers défavorisés, vivant dans des conditions de misère. Pour certaines, c’est la dépendance forcée alors que d’autres doivent se tourner vers la mendicité pour tenter de subvenir à leurs besoins[17].

Les personnes handicapées rencontrent de nombreux obstacles au quotidien puisque traditionnellement les environnements n’ont pas été conçus pour accueillir des personnes qui ne répondent pas à des normes générales. Le manque d’accessibilité des lieux et des équipements a des impacts importants sur l’autonomie des personnes handicapées, sur leur possibilité de fréquenter l’école, d’occuper un emploi, de participer à la vie de leur communauté. Le manque d’accès aux édifices et aux systèmes de transport, le manque d’adaptation du mobilier urbain, l’inaccessibilité des équipements publics, des systèmes de télécommunications et des technologies de l’information, etc., font que les personnes handicapées doivent constamment faire face à de nombreuses barrières physiques et technologiques[18].

Le recours à des solutions de placement en institution, le manque de soutien à la vie dans la communauté et des services insuffisants font que les personnes handicapées se retrouvent souvent isolées et dépendantes d’autrui. Dans une enquête portant sur 1 505 adultes handicapés mais pas encore âgés aux États-Unis d’Amérique, 42 % ont signalé ne pas avoir pu sortir d’un lit ou d’une chaise parce que personne n’était là pour les aider[19].

Les institutions de long séjour seraient responsables d’un manque d’autonomie, de la ségrégation des personnes handicapées vis-à-vis du reste de la communauté et d’autres violations des droits de l’homme. La plupart du soutien vient des membres de la famille ou des réseaux sociaux. Mais le recours exclusif à une aide non professionnelle peut avoir des conséquences négatives pour les personnes qui s’en chargent, comme le stress, l’isolement et la perte d’opportunités socio-économiques. Ces difficultés s’accroissent avec le vieillissement des membres de la famille. Aux États-Unis d’Amérique, les membres des familles d’enfants ayant des handicaps du développement travaillent moins que les autres, ont une probabilité plus grande d’avoir quitté leur emploi, ont davantage de problèmes financiers graves et sont moins susceptibles de prendre un nouvel emploi[20].

 

II.4. Les facteurs de la non intégration sanitaire des personnes vivant avec handicap.

Selon le rapport final sur l’étude de la promotion et la protection des personnes handicapées au Sénégal les Personnes handicapées souffrent particulièrement de la faible capacité de prise en charge de leur besoin en matière de santé. Selon les types de handicap, les personnes atteintes ont besoin d’une gamme complète et complémentaire de services allant de soins spécialisés à l’acquisition d’un appareillage adéquat en passant par des structures de santé de proximité. Cependant, même si l’on se refuse quelque part de parler de prix onéreux de la santé, force est de reconnaître que les coûts de prise en charge (médicaments, consultation, hospitalisation etc.) sont souvent hors de portés de la plupart des personnes handicapées dont la majorité évolue dans des familles pauvres. Leur situation est rendu plus difficile car elles ont des besoins spécifiques en matière de santé liés aux types d’handicap qui les affecte (séances de massages, rééducation orthopédique, etc.) Elles ne peuvent devant cette situation se prévaloir dans leur grande majorité d’aucun système de prise en charge efficace de leur santé. Les initiatives relevant des objectifs de la santé pour tous relèvent plus du discours que de la réalité[21].

Selon EIDE AH les personnes handicapées sont particulièrement vulnérables aux carences de services tels que les soins de santé, la réadaptation, le soutien et l’assistance. D’après les données obtenues dans quatre pays d’Afrique australe, seulement 26 à 55 % des personnes bénéficiaient de la réadaptation médicale dont elles avaient besoin ; 17 à 37 % avaient les aides techniques nécessaires ; 5 à 23 % suivaient une formation professionnelle adéquate ; 5 à 24 % bénéficiaient des services d’aide sociale nécessaires[22].

Des études dans les États indiens de l’Uttar Pradesh et du Tamil Nadu ont montré qu’après le coût, c’est l’absence des services dans la région qui était la deuxième raison la plus fréquente pour les personnes handicapées de ne pas aller dans les établissements de santé[23]

Selon Mc Farlane L. la mauvaise coordination des services, le manque d’effectifs et l’insuffisance des compétences du personnel peuvent affecter la qualité, l’accessibilité et l’adéquation des services pour les personnes handicapées. Les données provenant de 51 pays dans le cadre de l’enquête sur la santé dans le monde ont révélé que les personnes handicapées avaient une probabilité deux fois plus grande de juger insuffisantes les compétences des agents de santé pour leurs besoins, quatre fois plus grande de ne pas être bien traitées et presque trois fois plus grande de se voir refuser les soins de santé dont elles ont besoin. De nombreux agents d’aide à la personne sont mal payés et n’ont pas une formation suffisante. Une étude aux États-Unis d’Amérique a observé que 80 % des travailleurs sociaux n’avaient ni qualifications officielles, ni formation[24]

D’après l’OMS,  Il ressort de plus en plus des données disponibles que les personnes handicapées sont en moins bonne santé que l’ensemble de la population. Suivant le groupe et le milieu, elles peuvent se retrouver plus vulnérables à des problèmes de santé secondaires évitables, des morbidités concomitantes et des problèmes liés à l’âge. Certaines études ont aussi indiqué que la fréquence des comportements à risque, comme le tabagisme, la mauvaise alimentation ou la sédentarité, est plus élevée chez les personnes handicapées. Elles sont également davantage exposées au risque de violences. Les besoins non satisfaits en matière de services de réadaptation (y compris pour les aides techniques) peuvent avoir des résultats négatifs pour les personnes handicapées, avec une dégradation de l’état de santé général, des limitations d’activité, des restrictions de participation et une moins bonne qualité de vie[25].

Selon BAYAKA MUKOKO, par le programme d’action national, on attend promouvoir les mesures d’action propre afin d’assurer la prévention de l’incapacité par la vaccination, la préadaptation et la poursuite des objectifs qui sont : la participation des personnes handicapées a la vie sociale, au développement et a l’égalité qui reste malheureusement hypothétiques[26]

II.5. RESUME DE LA REVUE DE LA LITTERATURE

Nous venons de parler des obstacles auxquels les personnes vivants avec handicap se heurtent dans leur quête d’intégration sociale, économique et sanitaire, nos hypothèses ont été décortiquer en donnant diverses appréhensions qu’ont eu d’autres chercheurs sur le sujet de la vie sociale, économique et sanitaire des personnes vivant avec handicap, tout les avis convergent vers un sens malheureusement plus négatif, car la considération a juste valeur de ces personne reste encore un mythe dans divers champs  de la vie.

II.6. CADRE DE RECHERCHE

II.6.1. Cadre conceptuel

Variable indépendant                                                                       variable dépendant

 
   

                                                                                                                       


II.6.2. Cadre opérationnel

Variables dépendantes                                                          variable indépendante

                                   

                                                                                                                                                                                                                                                                       

 
   

II.6.3. DEFINITION DES VARIABLES

Les facteurs du non intégration sociale des personnes vivant avec handicap : c’est un ensemble d’éléments qui entrent en jeux pour favoriser, concrétiser ou pérenniser l’exclusion ou la discrimination de la personne au sein de la société. Dans le cadre de cette étude nous nous basons sur la personne vivant avec handicap.

 Les facteurs du non intégration économique des personnes vivant avec handicap : c’est l’ensemble d’éléments qui limitent le développement économique ou l’émergence de la personne à travers la création de la richesse, le mettant ainsi au bas niveau de la société.

Les facteurs du non intégration sanitaire  des personnes vivant avec handicap : impliquent les facteurs qui mettent des barrières à l’accessibilité aux soins de première nécessité et de qualité des personnes vivant avec handicap, comme c’est dans le travail qu’il s’agit.

[1] Thomas Mantilleri, intégrer le handicap en milieu scolaire et en école de musique, CEFEDEM Rhône-alpes, 2004-2006, p.4

[2] La Commission internationale sur les technologies et l’accessibilité, sommet mondial sur la société de l’information, Genève 2005, Tunis 2005, p.10

[3]Bines H, Lei P, eds. Education’s missing millions: including disabled children in education through EFA FTI processes and national sector plans. Milton Keynes, World Vision UK, 2007 (http: //www. worldvision.org.uk/upload/pdf/Education%27s_Missing_Millions_-Main_Report.pdf, consulter le 08/06/2015).

[4] Op. cit.

[5] UNFPA, convention de sauvegarde de droits de l’homme et des libertés fondamentales, éd. 1995, p. 32

[6]Ces informations sont adaptées à partir de Disability KaR, de la DCDD (Dutch Coalition on Disability and Development) et d’une discussion plus approfondie sur le handicap et son absence des objectifs du millénaire pour le développement, disponibles sur leurs sites Web respectifs : http://www.disabilitykar.net/learningpublication/developmentgoals.html (Disability KaR) et http://www.dcdd.nl/?2812 (DCDD)

[7] OMS, op cit.

[8] Centre des ressources pour la promotion des droits des personnes handicapées (CRPH), rapport final sur l’étude de la promotion et la protection des personnes handicapées au Sénégal, février 2005, pp.13-14

[9] OMS, op cit.

[10] Elwan, Ann. Poverty and Disability A Survey of the Literature, Social Protections Discussion Paper series, (Banque mondiale : Washington : 1999)

[11] Yeo, Rebecca. Chronic Poverty and Disability. Chronic Poverty research center, Background paper no. 4, (Action on Disability and Development (ADD: R-U: 2001).

[12] Voir Canadian Centre on Disability Studies, Baseline Assessment, Inclusion and Disability in World Bank Activities, 2002

[13] Organisation des Nations unies, Division des politiques sociales et du développement social (DESA), World Programme of Action Concerning Persons with Disabilities.

[14] Banque mondiale, 2005. Disability and Development and the World Bank. Synthèse du 2 février 2005.

[15] Organisation des Nations Unies, Division des politiques sociales et du développement social (DESA), World

Programme of Action Concerning Persons with Disabilities

[16] ANDLAUER, BELTRAMELLI (R.) Les emplois des travailleurs handicapés. - Réadaptation, novembre 1975, no 224, pp. 3-1

[17] La Commission internationale sur les technologies et l’accessibilité, Sommet mondial sur la société de l’information, Genève 2005, Tunis 2005, p.9

[18] Idem.

[19] Understanding the health-care needs and experiences of people with disabilities. Menlo Park, CA, Kaiser Family Foundation, 2003.

[20] Understanding the health-care needs and experiences of people with disabilities. Menlo Park, CA, Kaiser Family Foundation, 2003.

[21] Centre des ressources pour la promotion des droits des personnes handicapées (CRPH), rapport final sur l’étude de la promotion et la protection des personnes handicapées au Sénégal, février 2005, pp.13-14

[22] Eide AH et al. Living conditions among people with activity limitations in Zimbabwe, Namibia and Malawi: a representative regional survey. Oslo, SINTEF, 2003a (http://www.safod.org/Images/LCZimbabwe.pdf, consulter le 05/06/2015).

[23] People with disabilities in India: from commitments to outcomes. Washington, DC, World Bank, 2009, cite dans le rapport mondial de la santé sur la situation des handicapées dans le monde

[24] McFarlane L, McLean J. Education and training for direct care workers. Social Works Education, 2003,22:385-399. Doi : 10.1080/02615470309140, cité dans le rapport mondial de la santé sur la situation des handicapées dans le monde

[25] OMS, rapport mondiale sur le handicap, 2011, consulté le 04/05/2015

[26] BAYAKA MUKOKO, L’adaptation et la réinsertion socio professionnelles des aveugles set des malvoyants, rapport de la 7eassemblée générale de l’OCHA, KINSHASA, 1987, p.3

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