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Chapitre quatre : MECANISME A METRE EN PLACE POUR CONTRAINDRE LES RISQUES LIES A L’UTILISATION ABUSIVE DES RESEAUX SOCIAUX

Suite aux recherches effectuées sur terrain ; dans ce quatrième chapitre nous aurons à présenter les pistes de solutions qui ont été adopté par nos différents enquêtés, les conseils qu’ils ont prodigués face à la réalité de l’utilisation des réseaux sociaux par les jeunes de Bukavu.

Figure N0 17 : mécanisme à adopter

En analysant cette figure nous voyons que sur 60 enquêtés, 10 enquêtés soit 17% ont opté pour l’éducation des jeunes par la voie médiatique sur l’utilisation saine des réseaux sociaux, 5 enquêtés soit 8% ont opté pour la suppression des certains réseaux sociaux par contre 20 enquêtés soit 33% optent pour la sensibilisation des jeunes sur l’utilisation saine et rationnelle de réseaux sociaux et 25 enquêtés soit 40% ont opté pour la création d’un CREFUR. Parmi les mécanismes  que nous avons proposé à nos enquêtés dans la figure no17, ils ont été adopté sous de proportions suivant ; comme il est clairement remarquable la grande proportion porte sur la création d’un CREFUR (centre de réflexion, d’échange et de formation sur l’utilisation des réseaux sociaux)  pour utiliser ces réseaux sociaux d’une manière efficace et responsable.

Figure No 18 suggestions préconisées

Les analyses de cette figure  prouvent que plusieurs utilisent les réseaux sociaux avec ignorance c’est pourquoi nous assistons souvent à des pratiques qui n’honorent pas les jeunes à des publications qui n’ont pas des morales ni d’éthiques.

Par ailleurs nos enquêtés ont également fournis un effort de suggéré personnellement des pistes de solution pour pallier au défis d’une mauvaise utilisation des réseaux sociaux, d’où nous avons ;

  • Etre discipliné lorsqu’ils utilisent les réseaux sociaux,
  • Etre vigilant lorsqu’on navigue sur les réseaux sociaux
  • La création d’un club d’échange sur la bonne utilisation des réseaux sociaux,
  • Ne pas être tout le temps sur les réseaux sociaux et avoir aussi le temps suffisant de repos,
  • Se connecter sur les réseaux sociaux en tenant compte de leurs besoins utile,
  • Utiliser les réseaux sociaux pour améliorer leur connaissance et non pour les idioties.
  1. DISCUSSION DES RESULTATS

L'objectif global de cette étude était de contribuer à  l’analyse les risques  de la mauvaise utilisation des réseaux sociaux dans la ville de Bukavu. Dans cette partie, il s'avère nécessaire de confronter les résultats de notre recherche aux théories et résultats des recherches antérieurs présentés dans les chapitres précédant

III. 1. De l’Identification   de la catégorie des personnes qui utilisent  les réseaux sociaux

En vue d’identifier la catégorie des personnes qui utilisent les réseaux sociaux  au sein de la ville de Bukavu, nous avons émis une hypothèse selon laquelle, les jeunes sont les plus utilisateurs des réseaux sociaux bans la ville de Bukavu.

Les résultats de notre étude que montrent que ; sur  60 personnes enquêtées, 10 enquêtés  soit 14% sont des papas,  13 enquêtés soit 19% sont des mamans, 17 enquêtés soit 24% sont des filles, et 20 enquêtés soit 43% sont des garçons. En analysant les résultats de ces résultats  nous avons vu que la jeunesse est la catégorie la plus  touchées pour cette question de l’utilisation des réseaux sociaux à Bukavu

Selon (Rachel N, 2006) dans son étude sur « les jeunes et la mondialisation » montre que le concept de « jeune » peut être défini comme incluant tous les membres d’un groupe d’âge donné, ou bien reflétant un état physique, voire même un état d’esprit. Nous définissons les jeunes comme les personnes âgées de 10 à 24 ans. Ceci couvre toute une gamme d’expériences et de transitions comprenant une phase précoce (de 10 à 14 ans), une phase intermédiaire (de 15 à 20 ans) et une phase tardive (de 21 à 24 ans).

Les jeunes de ces trois groupes d’âge sont tous confrontés à des évènements majeurs qui ont un impact sur leur bien-être à venir. Au niveau de la phase précoce, les jeunes sont encore des enfants à bien des égards. Lorsqu’ils atteignent la phase intermédiaire, les jeunes passent de la puberté à la maturité.

 Pour LAURE TABARY-BOLKA, « Culture adolescence vs culture informationnelle, l’adolescent acteur de la circulation de l’information sur internet »

Montre qu’il est difficile de parler des jeunes comme groupe homogène et constitué. Il faut en premier lieu distinguer à minima trois catégories. La première, les adolescents âgés de 12 à 15 ans constitue ce que j'appelle la première adolescence, celle qui correspond en gros aux années de collège. La seconde, ou deuxième adolescence concerne les jeunes âgés de 15 à 18 ans, qui sont pour la plupart au lycée. Enfin, la troisième catégorie, aux frontières plus floues, concernerait plutôt les jeunes entre 18 et 25/26 ans.

Les utilisations des technologies numériques diffèrent selon les tranches d'âge. Au cours de la première adolescence, qui correspond au début de la puberté, s'effectue le détachement progressif des premiers liens, les liens parentaux. La culture amicale, entre pairs, devient fondamentale dans la construction identitaire des adolescents. On repère à la fois la volonté de se distinguer de ses parents et des modèles qu'ils diffusent et de s'assimiler à un groupe d'amis avec d'autres référents et valeurs culturels.

Cette période va donc être marquée par des usages intensifs des NTIC dans le but de rester connecté à sa tribu d'élection. Le portable est donc massivement investi. Les texto, les blogs et les réseaux sociaux peuvent servir à maintenir le lien quasiment en permanence.

La seconde adolescence qui correspond aux années lycée, tend à se détacher du poids du groupe pour davantage affirmer son autonomie identitaire. Le réseau amical, même s'il demeure important, paraît moins prépondérant. L'homogénéité, même dans la façon de s'habiller est moins prégnante. Et plus on se rapproche du bac, moins les lycéens ont de temps à consacrer aux NTIC. Les blogs, à moins qu'ils ne correspondent à une passion où les adolescents développent une certaine expertise, voire une expertise certaine, n'ont plus d'intérêt. Les réseaux sociaux continuent d'être utilisés, comme le portable. Mais d'autres formes sont massivement investies, les réseaux Twitter, Instragram, Tumblr commencent aussi à être utilisés largement.

Les plus de 18 ans, jeunes majeurs, s'ils continuent à se servir abondamment des NTIC, sont moins concernés par le besoin impérieux de rester en contact avec leur cercle amical.

Regardez l'évolution des photos de profil Facebook. On passe de photos de groupe, festives ou provocantes, à des photos plus intimistes avec le ou la meilleure amie, puis avec le petit ami, pour passer à un photo plus classique qui se rapproche de la photo d'identité. Cela revient un peu à "montre-moi ta photo de profil, je te dirai quel âge tu as..."

Enfin, disons que plus un jeune est socialement intégré, avec un bon capital culturel, social et économique, plus il sera à même de diversifier ses modes d'utilisation des TIC.

Les technologies numériques permettent une auto publication facilitée et démultipliée. Les adolescents ont la possibilité d'utiliser toutes les ressources d'Internet pour recourir à cette auto publication, tant visuelle, par les photos d'eux-mêmes et de leurs proches, qu'écrite. Les photos permettent, si on suit le jeune sur plusieurs années, de remarquer les évolutions de ce qu'il a envie de promouvoir de lui-même et de ses cercles relationnels.

III. 2. De la détermination  des causes de l’utilisation des réseaux sociaux

Pour déterminer les causes de l’utilisation des réseaux sociaux, nous avons émis l’hypothèse selon laquelle, les  utilisateurs les utilisent  pour raison de divertissement et de communication et en analysant les résultats de la figure No 11,  nous constatons que ; 22 enquêtés soit 37 %  utilisent les réseaux pour contacter leurs correspondants, 12 sur 60 enquêtés soit 20 % utilisent les réseaux sociaux pour s’informer sur des nouvelles, 13 enquêtés soit 22% les utilisent pour regarder les photos obscènes et autres, 8 enquêtés soit 13% utilisent les réseaux sociaux pour des recherches scientifiques et 5 sur 60 enquêtés soit 8%  se penchent sur le divertissement ; ceci s’expliquerait par  le fait que la correspondance prime sur la recherche scientifique chez les jeunes.

 La communication interpersonnelle est fondée sur l’échange entre un Emetteur et un Récepteur. Entre humains, c'est la base de la vie en société. C'est là en général que la compréhension est la meilleure, mais le nombre de récepteurs est limité à une seule personne. La rétroaction est quasi systématique. Il y a notamment le téléphone, la conversation orale... Mais la communication n'est pas qu'orale. Elle est aussi non verbale. On dit parfois que la communication est holistique ; c'est-à-dire qu'elle fait intervenir le tout de l'homme. Pour souligner l'importance de l'environnement, des interférences environnementales dans la communication.

Pour l'école de Palo Alto, « On ne peut pas ne pas communiquer ». Que l'on se taise ou que l'on parle, tout est communication. Nos gestes, notre posture, nos mimiques, notre façon d'être, notre façon de dire, notre façon de ne pas dire, toutes ces choses « parlent » à notre récepteur. La communication est aussi une forme de manipulation.

En effet, nous communiquons souvent pour manipuler, modifier l'environnement ou le comportement d'autrui. Elle n'a été formalisée qu'aux cours des deux derniers siècles.

Common  Sense Media (, 2009).dit qu’utiliser les médias sociaux représente l’une des activités les plus courantes chez les jeunes d’aujourd’hui. Un récent sondage mené aux États-Unis démontre que 51 % des adolescents se connectent à leur réseau social favori au moins une fois par jour et que 22 % des jeunes le font plus de 10 fois quotidiennement Les sites comme Facebook, YouTube ou Twitter, qui se sont développés à grande vitesse au cours des dernières années, s’avèrent hautement populaires auprès des jeunes, notamment parce qu’ils leur offrent l’opportunité de se divertir, mais également de communiquer entre eux.

O’keeffe et Clarke-Pearson, (2011). Il demeure cependant essentiel que les jeunes sachent en faire une utilisation saine et appropriée, sans quoi, certains problèmes pourraient survenir.

Selon le Pédiatriques cité dans (O’keeffe et Clarke-Pearson, 2011), montre qu’il semble que l’utilisation des médias sociaux aurait un effet bénéfique sur les enfants et les adolescents en améliorant la communication, les liens sociaux, de même que les compétences techniques. Les médias sociaux permettent ainsi aux adolescents de réaliser plusieurs activités de socialisation, valorisées tant en ligne que hors ligne, comme rester en contact avec ses amis et sa famille, se faire de nouveaux amis, partager des photos et discuter (O’keeffe et Clarke-Pearson, 2011). Aussi, ils offrent aux jeunes la possibilité de s’ouvrir davantage sur le monde et de rencontrer une multitude de points de vue, notamment par le biais de blogues, de vidéos, de podcasts, de sites Internet, etc.

 Boyd, 2007, cité dans O’keeffe et Clarke-Pearson, (2011).

Les auteurs exposent également qu’en plus de mettre à contribution le potentiel créatif des adolescents, notamment par la réalisation de divers projets (blogues, vidéos, musique…), les médias sociaux leur permettent aussi de partager leurs passions et leurs intérêts avec d’autres jeunes, ce qui enrichirait d’autant plus leurs expériences de socialisation ;

III. 3. De l’analyse  des risques  que courent les utilisateurs des réseaux sociaux

Pour  analyser les risques  de l’utilisation abusive, nous avons émis l’hypothèse selon laquelle les utilisateurs courent les risques d’y consacrer trop de temps ils n’en font ainsi que celui d’appliquer ce qu’ils voient.

Pour ce qui est de résultat nous analysons la figure NO 13 qui montre  que

4 enquêtés soit 7% disent que le risque que courent les usagers des réseaux sociaux est  la tendance d’imité tout ce qui est visualisé sur les réseaux sociaux, alors que 11 enquêtés soit 18% disent que c’est le gaspillage d’argent pour achat des méga bites, 20 enquêtés soit 33% confirment que le risque serrait le piratage d’identité et 25 enquêtés soit 42% disent que c’est le temps consacré à leurs usages, ceci justifie le pourquoi de l’utilisation abusive des réseaux sociaux., mais aussi la figure N0 14 laisse voir que , 7 enquêtés soit 12% consacrent 1- 2 heures à la navigation, tandis que 13 enquêtés soit 22% font 8 heures plus à la navigation, 14 enquêtés soit 23% consacrent 6 – 8 heures et 15 enquêtés soit 25% font 4 – 6 heures, ceci serait une grande perte de temps pour certains car consacrer trop de temps au tchat sur les réseaux sociaux occasionne la fatigue et empiète sur les autres activités qu’on pourrait avoir réalisées.

Selon Jean-François Biron et Catherine Bourassa Dansereau, Dans l’ouvrage, « Les préoccupations et les impacts associés à l’utilisation d’Internet  dans les milieux des jeunes d’âge scolaire » L’omniprésence des TI, l’accaparement des utilisateurs qui en découle parfois et le temps qui leur est consacré représentent d’autres sources d’inquiétudes. La question touchant la part d’autonomie et/ou d’encadrement concernant les usages des adolescents cause également, selon les informations recueillies, des maux de tête à plusieurs professionnels. Les principaux problèmes rapportés par les milieux se voient appuyés par des évidences scientifiques. C’est le cas pour le « temps-écran », qui lorsqu’il est trop élevé, est associé à des impacts physiques et psychosociaux négatifs chez les enfants et les adolescents. D’autres sources soulignent que la violence relationnelle associée aux TI (cyber intimidation) touche des portions non négligeables de jeunes et d’adultes dans la population.

Par ailleurs nos enquêtés ont également fournis un effort de suggéré personnellement des pistes de solution pour pallier au défis d’une mauvaise utilisation des réseaux sociaux, d’où nous avons ;

  • Etre discipliné lorsqu’ils utilisent les réseaux sociaux,
  • Etre vigilant lorsqu’on navigue sur les réseaux sociaux
  • La création d’un club d’échange sur la bonne utilisation des réseaux sociaux,
  • Ne pas être tout le temps sur les réseaux sociaux et avoir aussi le temps suffisant de repos,
  • Se connecter sur les réseaux sociaux en tenant compte de leurs besoins utile,
  • Utiliser les réseaux sociaux pour améliorer leur connaissance et non pour les idioties.

C’est par ce point que se clôture notre discussion, d’où nous avons remarqué la confirmation de nos hypothèses.

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