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RESUME

Utilisation du bois d’oeuvre dans la ville de Bukavu et niveau de déforestation liée à la production du bois d’oeuvre dans le territoire de Kalehe
Auteurs : Blaise ZAGABE, Dieudonné BAHATI et Espoir BASENGERE
L’Afrique contribue au réchauffement climatique par la coupe d’arbres pour subvenir aux besoins accrus dus à l’explosion démographique, dont parmi eux figure la demande en bois d’oeuvre qui est l’une des principales causes de la dégradation des forêts. Le Sud-Kivu ne fait pas exception à ceci au vu de ressources forestières immenses qu’il possède et du contexte global de gestion de ces ressources en République Démocratique du Congo.
Ce travail avait pour objectif de quantifier la consommation de bois d’oeuvre dans la ville de Bukavu et d’évaluer le rythme de la déforestation lié à la production du bois d’oeuvre dans le territoire de Kalehe. Pour atteindre ces objectifs un questionnaire a été distribué aux revendeurs de bois d’oeuvre de ladite ville et un autre aux producteurs de bois de Kalehe afin de recueillir les informations relatives à leurs activités. Le choix de milieux d’étude a été dicté par l’importance de production, de la demande de la ville en bois d’oeuvre en provenance du territoire de Kalehe et de l’activité des marchés de bois d’oeuvre de la ville de Bukavu.
L’estimation (en m3) de quantités de bois d’oeuvre vendues a été calculée en fonction des dimensions de différents types de bois d’oeuvre ; de même, la surface déboisée a été estimée en fonction du diamètre moyen de cimes d’arbres, en calculant la surface dévastée multiplié par le nombre de coupes par mois.
Les résultats obtenus ont montré que le marché de Kimbangu fournit (241m3) par mois, celui-ci est suivi du marché de l’industriel avec (233,5 m3); vient en troisième position le marché du Beach Muhanzi avec (145,76m3) enfin le marché de l’ONL (Cimpunda) fournit (135,7m3) par mois. Une étendue de (130 m2) en moyenne est découverte chaque mois par un seul individu à Kalehe. Cependant, Kalonge enregistre une forte déforestation avec (164,59 m2) par individu par mois, suivi de Bitale (116,7m2) vient enfin Mbinga Sud avec (108,61 m2).
Buchai (Lebunia bushai) est l’essence la plus exploitée, Libuyu (Antrandrophragma angolose) est la deuxième espèce la plus exploitée, l’espèce qui suit c’est Cikenzi, vient en quatrième position Muhurizi (Cyprès sp) et en cinquième position on a l’Eucalyptus.
VIII
A l’issue de ce travail, nous recommandons aux chercheurs d’identifier parmi les essences locales, les espèces à croissance rapide pour le reboisement ; Aussi, de faire une étude d’espèces en voie de disparition.
Mots clés : bois d’oeuvre, déforestation, forêt, arbres, essences
Contacts : 847125874, 0893850172
Email : Blaisezagabe2gmail.com

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