L’objectif de ce travail est de faire connaissance de la situation actuelle du BXW ainsi que les différentes techniques de gestion du BXW aux partenaires voulant intervenir dans ce milieu et dans d’autres villages, afin de mettre fin à la propagation de cette maladie.
A cet effet, La plupart de population enquêtée dit que la banana est utilisée comme culture principale à Katana et à Kavumu, de même elle est aussi utilisée pour l’alimentation et le revenu. Le principal matériel de plantation utilisé est le rejet à Kavumu et à Katana avec respectivement 100%, ces matériels ont une origine commune (45%) à Kavumu et 46.2% à Katana et une origine voisine à Kavumu 30% et 31,2% à Katana. Une petite proportion provenait des chercheurs et les ONGs avec respectivement 15% et 1,2% à Katana et 5% et 10% à Kavumu ; 10 % et 11,25% ont une origine personnelle et voisine, en même temps, respectivement à Kavumu et à Katana. Il a été constaté qu’il n’avait pas de diversité de provenance des matériels de plantation venant des voisins ,mais cependant ,les matériels de plantation provenant des chercheurs et des ONGs viennent tous des population différente. Parmi la population enquêtée, toute sait les symptômes de la maladie dont : Les feuilles qui fanent, Suintement d’un liquide jaunâtre, Murissement prématuré du régime de banane, Pourriture du bourgeon mâle à 100% à Kavumu, et à Katana respectivement ,95 %,95%,70%,90%, et 80% ; il a été prouvé que la connaissance de ces symptômes était différente selon qu’on est à Kavumu ou à Katana. Les insectes occupent une place dans l’expansion du BXW, selon qu’on est à Katana ou à Kavumu avec respectivement 80% et 60%, Outils de champs contaminés, Matériels de plantation infectés et les Résidus de banane infectés, avec respectivement 100%, 100% et 100% à Kavumu et 75%,80% et 75% à Katana. Il a été prouvé que les moyens de propagation de la maladie à Kavumu et à Katana sont les mêmes. Couper la fausse tige affectée, Déraciné toute la plante affectée entière, Entasser les restes de plantes et laisser sur le champ Laisser-le sur le champ non bruler ni entasser, Enlever le bourgeon mâle à l’aide d’un trident, Traiter avec une préparation, Eviter de propager les fruits, feuilles, bourgeon en dehors de l’espace contaminé, Détruire toutes les plantes malades jusqu’à la disparation de la maladie ; sont les pratiques les plus exécutées dans ces milieux. 58,3% de la population enquêtée savent ces techniques à Kavumu et 41,66% à Katana, et d’autres ne les savent pas. Il a été prouvé que les techniques de gestion sont pratiquées dans les deux milieux sont les mêmes. Ces pratiques sont très coûteuses de telle façon que les paysans ne parviennent pas à les pratiquer ; pour d’autres ces pratiques ne fonctionnent pas. C’est probablement les amis et les chercheurs qui leur ont informés de ces techniques bien que tous deux viennent successivement de la même population et de différente population. Services traditionnels (radio d’extension, voisin) et l’Association des agriculteurs (qui enseignent outre problème que le wilt) sont seulement les types d’intervention qui existent. Une corrélation négative a été trouvée entre l’incidence de la maladie et l’altitude c.-à-d. qu’à chaque augmentation de l’altitude l’incidence diminue. L’incidence n’est pas la même dans toutes les localités enquêtées.
Etant donné que cette maladie a une forte vitesse d’expansion et de décimation. Ainsi, limiter sa propagation devient une urgence car cette maladie ravage toutes les bananeraies du milieu. Après analyse de résultats trouvés à l’aide des tests statistiques, nous recommandons ce qui suit:
Aider les agriculteurs ; chez qui la maladie a ravagé tout le champ de banane ; et qui est la source principale de revenu et de nourriture.