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2100455

CONCLUSION

Nous voici au terme de notre intitulé de l’exécution du Budget des entités territoriales décentralisées, cas de la chefferie des Bafuliiru. Dans cette étude, notre préoccupation était de saisir le rôle de la rétrocession accordée à la chefferie des Bafuliiru dans l’épanouissement de cette entité. Nous sommes partis des hypothèses selon lesquelles il y a une faible mobilisation de recettes dans la chefferie à cause de l’évasion fiscale, la corruption d’une part et, une mauvaise gestion de recettes d’autre part, ainsi que l’inefficacité des stratégies mises en place pour la mobilisation des recettes de la chefferie et, le budget de la même chefferie ne contribue pas efficacement au développement de cette entité territoriale décentralisée dans ce sens qu’il n’y a aucun projet réalisé.

           Les défis et les contraintes que pose le développement de ladite chefferie sont d’ordre organisationnel, culturel, matériel et administratif.

           Pour relever les défis, nous avons estimés que la population de la chefferie des Bafuliiru doit lutter contre les conflits ethniques et tribaux qui freinent le développement de la chefferie. Les habitants doivent développer les mentalités progressistes pour assurer ce développement. Pour vérifier nos hypothèses, nous avons utilisé la méthode structuro-fonctionnelle qui nous a permis de saisir le rôle joué par les autorités de la chefferie sous examen dans l’affectation de cette rétrocession qui concerne l’année 2015. Cette méthode a été soutenue par quelques techniques.

           Notre étude s’articule autour de deux chapitres dont le cadre conceptuel et évolution du budget de la chefferie des Bafuliiru de 2006 à 2016 constitue le premier chapitre et le deuxième s’est attelé sur l’exécution du budget de la chefferie des Bafuliiru.

           En fin, il convient de mentionner qu’en ce qui concerne la gestion financière des recettes locales, les citoyens ne sont pas tellement satisfaits de la manière dont les finances publiques sont gérées. Non seulement la rétrocession accordée à cette dite chefferie ne participe à la réalisation des ouvrages publics mais aussi il y a lieu de s’accorder sur le fait que les prévisions en terme d’allocation de la province à la chefferie sont gérées de manière discrétionnaire et pas satisfaisante pour la population de la chefferie.

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