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CHAP III SUITE

Le tableau 12 présente le niveau d’appréciation des maniocs en monoculture et d’une manière générale

Tableau 12. Comportement des maniocs dans le système de culture

En monoculture

Total

Appréciation générale

Total

En rotation

Total

En polyculture

Total

moins bonne

Bonne

très bonne

moins bonne

 bonne

très bonne

moins bonne

bonne

très bonne

moins bonne

bonne

très bonne

Variété

Korodima

0

0

3

3

0

0

3

3

1

2

0

3

0

3

0

3

Liyayi

0

5

4

9

0

2

7

9

5

4

0

9

2

7

0

9

Lubona

0

0

3

3

0

3

0

3

0

3

0

3

0

3

0

3

m’baila

0

28

28

56

3

19

34

56

6

37

13

56

11

40

5

56

m’bisembe

5

10

4

19

0

6

13

19

0

17

2

19

1

16

2

28

Milibwa

0

13

15

28

0

1

27

28

3

16

9

28

10

18

0

19

Nakanyunyi

0

8

4

12

0

5

7

12

5

4

3

12

2

6

4

36

Namale

0

2

0

2

0

1

1

2

0

0

2

2

0

2

0

2

Nambiombio

0

10

26

36

0

8

28

36

7

19

10

36

5

25

6

12

Sawasawa

0

4

8

12

0

1

11

12

3

3

6

12

3

7

2

12

Total

5

80

95

180

3

46

131

180

30

105

45

180

34

127

19

180


Des résultats de ce tableau, il ressort que la plupart des variétés sont jugées très bonnes  soit 72,7% et bonnes soit 25,5%. De ces résultats, on constate que les variétés suivantes se sont plus distinguées des autres selon leur fréquence d’observation :  M’baila ,nambiyombiyo, milibwa, M’bisembe et nakanyunyi. Pour ce qui est de la monoculture, on constate que 52% de agriculteurs approuve que ces variétés se comportent très bien parmi elles on cite : M’baila, nambiyombiyo, milibwa, M’bisembe et nakanyunyi. Cependant les variétés liyayi, namale et sawasawa manifestent un bon comportement en monoculture ceci étant dû au fait qu’elles sont des variétés améliorées qui se comportent très bien en monoculture qu’en association. Selon (Claude, 2004) la monoculture se rencontre souvent dans le cadre de l’agriculture industrialisée en raison de la mécanisation des travaux agricoles et de l’augmentation des rendements. Ensuite on remarque que  la majorité des enquêtés a répondu que la culture de manioc accuse une bonne adaptation en polyculture qu’en monoculture on remarque que les variétés : m’baila, nakanyunyi, m’bisembe, viennent en première position, notons que ces variétés sont des variétés locales qui s’adaptent plus en association qu’en monoculture, ceci nous pousse à dire que la majeure partie pratique les  systèmes  agricoles  traditionnels ou  le  manioc  est cultivé en  association  avec  diverses  plantes  vivrières  et  arbustives  annuelles, cela étant attribué au manque de terrain qui pousserait les paysans à mettre un grand nombre de variétés en fin de tirer profit de ce petit lopin de terre locatif ,mais toute fois cette technique a des avantages et la littérature signale que dans un peuplement plurivariétal, les variétés répondent différemment non seulement aux maladies mais aussi aux autres contraintes de l’environnement: sécheresse, gel (Claude, 2004). Notons aussi que cette association diminuerait le développement des mauvaises herbes ce qui libérerait une partie de la main-d’œuvre familiale, surtout pour les femmes et cela, grâce à la réduction du nombre de sarclage. Cette main d’œuvre libre s’oriente vers d’autres activités (activités extra-agricoles, travail salarié, etc.). Ces dernières procurent des revenus additionnels. De façon unanime, la plantation plus dense protège les cultures des mauvaises herbes (Kouadio  et al, 2014). Pour ce qui est de la rotation on remarque que cette pratique est positivement corrélée à l’adoption des variétés. Généralement les producteurs qui pratiquent la rotation disposent  de  peu  d’espace cultivable, ce qui les amène à adopter une bonne gestion des variété de manioc et  de rendement pour tirer profit des petites superficies emblavées (Fagbemissi at al,2002).parmi ces variétés on cite ; m’baila ,nambiombio et milibwa qui se sont plus distinguées

 Le tableau 13 présente le niveau d’appréciation de la conservation des racines dans le sol

Tableau 13. Appréciation de la conservation des racines dans le sol

Appréciation de la conservation des racines dans le sol

Total

bonne

moyennement bonne

très bonne

Variété

Korodima

1

2

0

3

Liyayi

3

2

4

9

Lubona

3

0

0

3

m’baila

16

21

19

56

m’bisembe

8

8

3

19

Milibwa

2

15

11

28

nakanyunyi

1

10

1

12

Namale

0

1

1

2

nambiombio

6

6

24

36

Sawasawa

5

5

2

12

Total

45

70

65

180

De ce tableau, il ressort que 38,8% de ces variétés ont été jugées moyennement bonnes quant à la conservation des racines dans le sol, 36,1% jugées très bonnes et 25% sont bonnes. Parmi ces variétés on cite : m’baila, nambiombio, milibwa qui accusent une très bonne conservation des racines dans le sol. M’baila, nakanyunyi milibwa et m’bisembe sont moyennement bonnes. On remarque que, korodima, namale, lubona sont celles dont les racines sont dépréciées par les paysans quant à la conservation de leurs racines dans le sol, développent beaucoup de fibres et pourrissent si elles dépassent une année dans le sol. Mais il faut noter que les variétés de manioc pourrissent peu ou pas à 12 mois après plantation.  A ce stade, la pourriture des tubercules peut être occasionnée par les blessures des rongeurs comme les rats et les aulacodes en quête de nourriture. On remarque encore que, les vieux tubercules se lignifient et deviennent sujets à des phénomènes de pourrissement (Kouadio et al,2014). Du fait que la partie utile de manioc se trouve dans le sol ces critères doivent être primordiaux pour le jugement de l’appréciation de la conservation des racines dans le sol.

Le tableau 14 suivant représente les lieux où l’on multiplie les nouvelles variétés

Tableau 14. Lieux de multiplication des nouvelles variétés

Où multiplie-t-on les nouvelles variétés

Total

chez les prêtres

IITA

INERA

MUSHWESHWE

pas de réponse

PROJET

Groupement

Bushumba

1

9

9

0

0

1

20

Irhambi-katana

0

1

9

0

7

3

20

Lugendo

2

1

2

10

0

5

20

Total

3

11

20

10

7

9

60

De ce tableau il ressort que la majeure partie des agriculteurs de manioc savent que c’est à l’INERA où l’on multiplie les nouvelles variétés (33,3%), suivit de l’IITA (18,3%) Pour le cas de la culture du manioc, ce sont ces deux équipes émergentes. La première est celle de l’INERA qui utilise la méthode de production des semences saines du manioc par phytosanitation. La deuxième est celle de l’IITA qui utilise la production rapide des plantules de manioc par des procédés biotechnologiques. Cela fait que ces deux institutions occupent la première place quant au lieu de multiplication des nouvelles variétés, on constate par ce fait qu’un certain nombre d’interventions ont déjà eu lieu en RDC  en vue de distribuer des boutures résistantes grâce au support de différents donneurs et en proche collaboration avec ces Institutions dont les instituts  Nationaux de Recherches Agronomiques (INERA),  et l’Institut International d’Agriculture Tropicale (IITA) avec son réseau associé (East Africa Root Crop Research Network) pour l’amélioration des nouvelles espèces résistantes au virus. Des liens ont été établis avec des ONG et des associations communautaires locales, contractées pour la multiplication et la distribution de matériel sain aux agriculteurs affectés par la maladie (Anonyme, 2006).

Le tableau 15 suivant représente les lieux où l’on multiplie les anciennes variétés

Tableau 15. Lieux de multiplication des anciennes variétés

Où multiplie-t-on les anciennes variétés 

Total

Dans les champs locaux

Inera

Inera, mushweshwe

Mushweshwe

Groupement

Bushumba

15

5

0

0

20

Irhambi-katana

15

0

5

0

20

Lugendo

12

5

2

1

20

Total

42

10

7

1

60

De ce tableau il ressort que plus de 60% de paysans se retrouvant dans notre milieu d’étude multiplient les anciennes variétés dans leurs champs ceci veut dire tout simplement que les boutures que ces paysans utilisent ils les obtiennent de la récolte précédente de la culture en question. Seulement une faible proportion sait que c’est à l’INERA et mushweshwe où l’on avait multiplié les anciennes variétés, l’INERA étant un centre de recherche et mushweshwe une institution agronomique, mais à ce jour ils ne sont plus permis de le faire, la priorité étant pour les nouvelles variétés " résistantes"

Tableau 16 suivant présente les noms des variétés dans les milieux ainsi qu’autres noms des variétés

Tableau 16. Noms des variétés dans les milieux et autres noms de la variété

Groupement

Total

Bushumba

Irhambi-katana

Lugendo

nom de la varieté dans le milieu et autres noms de la variété

Butamu

0

1

0

1

Disanka

0

1

0

1

Kamegere

0

0

2

2

Kasimeni

0

0

1

1

Korodima

2

0

1

3

Lubona

2

0

1

3

Lugeka

1

0

0

1

m’baila

nabuziru

21

14

13

48

m’bisembe

7

6

4

17

m’kagolo

0

1

0

1

m’kuburi

0

0

1

1

m’mboke

1

0

0

1

m’mushedire

1

0

0

1

m’rudahara

1

1

0

2

Mayombe

0

0

1

1

Mugenderwa

1

0

0

1

Nabushubuzi

0

0

1

1

Nakanyunyi

3

1

4

8

Nakaruba

1

0

2

3

Namale

3

1

2

6

Nambiombio

9

5

6

20

Namishi

0

0

1

1

Namushukuzi

1

0

0

1

Nyamakondo

1

0

0

1

Sansi

0

1

0

1

sawasaw,liyayi

milibwa,

4

5

9

18

Total

60

40

53

153

Les résultats de ce tableau révèlent qu’il existe un grand nombre de variétés dans le milieu, les variétés inventoriées sont :

butamu,dinsaka,kamegere,kasimeni,korodima,liyayi,lubona,m’baila,m’bisembe,m’kagolo,m kubiri,m’mboke,m’mushedire,m’rudahara,myombe,milibwa,mugenderwa,nabushubuzi,nakanyunyi,nakaruba,namale,nambiombio,namishi,nyamakondo,sansi et sawasawa. On remarque que la plus part de ce variété n’ont pas d’autre nom à l’exception de m’baila qu’on appelle encore nabuziru et sawasawa et liyali qu’on appelle encore milibwa.

Le tableau 17 suivant indique la liste des variétés connues dans le village

Tableau 17. Liste des variétés connues

Varietes

Connues dépuis

Total

1970 à 1980

1981 à 1990

1991 à 2000

2001 à 2010

Kabunga

1

0

1

Kamegere

3

0

3

Korodima

3

9

8

3

23

Muhunyi

0

1

1

Cigaja

1

0

0

1

Lubona

0

4

0

1

5

m’baila

0

0

1

1

m’mugenderwa

0

1

0

1

Milibwa

0

2

0

2

Ngaruba

0

1

1

Nakanyunyi

1

1

1

3

Nambiombio

0

2

2

Kitamisi

0

1

0

1

Kasimeni

0

1

1

m’rudahara

0

1

0

1

m’bisembe

1

1

Nabirisombe

1

0

0

0

1

6

23

13

7

49

De ce tableau il ressort que pour la plupart des variétés leur année d’apparition est comprise entre 1981 et 1990,  soit plus 47,6% sur l’ensemble et sont  pour  la  plupart  des  variétés  locales héritées  des  ancêtres, notons que c’est au cours de ce années soit 1985 à 1995 que les valeurs sur la production du manioc en RDC ont accusé une hausse avec une moyenne annuelle suffisamment élevée soit 19.169.835,9 tonnes de manioc frais (Mahungu ,2014).Du fait de la hausse de prix de céréales sur les marché durant cette période, la population n’avait plus d’autres alternatives que de se pencher sur la culture du manioc par remplacement aux céréales comme le maïs et le sorgho le riz,...

Le tableau 18 suivant indique la liste des variétés connues dans le village et leurs années de disparition

  Tableau 18. Liste des variétés disparues

Variétés

Disparues depuis

Total

1991 à 2000

2001 à 2010

2011 à 2016

Kabunga

1

1

Korodima

7

1

8

Cigaja

1

0

0

1

Cintalula

0

1

0

1

Nabalanga

0

1

1

m’kubiri

1

3

4

Namushukuzi

1

1

Ngaruba

1

1

Kabunga

3

0

3

Lugeka

1

0

1

 Total

5

16

1

22

 De ce tableau, il ressort que la plupart des variétés dans le milieu soit 72,7% ont commencées à disparaitre dans les années 2001, année au cours de laquelle la maladie appelée mosaïque s’est rependu avec une grande vitesse dans les champs paysans, faute d’une faible connaissance de la part des paysans.                                                                                                                                                             Le tableau 19 suivant reprend les noms de variétés cultivés n’importe où

Tableau 19. Les variétés cultivées n’importe où : c’est à dire près de la maison ou dans les champs éloignés, sur les champs se retrouvant sur les pentes…

Variété cultivée n’importe où

Total

Korodima

m’baila

m’bisembe

Milibwa

namale

nambiombio

Groupement

Bushumba

0

14

1

0

1

4

20

Irhambi-katana

1

15

0

1

0

3

20

Lugendo

0

2

14

1

0

3

20

Total

1

31

15

2

1

10

60

De ce tableau il ressort que la variété m’baila et m’bisembe sont  les variétés que les paysans cultivent n’importe où et représente 76% de choix des variétés que la population cultive sur  n’importe quel terrain et dans tous les champs que ça soit les champs lointains ou les champs se retrouvant plus proches de la maison, on remarque que ces deux variétés sont amères du fait qu’elles contiennent les glucosides cyanogéniques ceux-ci servent aussi de défense chimique contre les herbivores et les pathogènes dans les champs et sont ainsi Protégées par leur toxicité, et cela permet à ce que les racines compléter leur développement et peuvent aussi être laissées longtemps dans le sol sans pourrir. Ce « stockage sur pied », permettant une récolte étalée dans le temps, et constitue l’un des atouts agronomiques de ces maniocs amers (Doyle at. al, 2008).  Pour d’autres ils les mettent près de la maison pour la cueillette des feuilles servant de légumes.

Le tableau 20 suivant représente les variétés de case exclusives

Tableau 20. Variété de case exclusive : c’est à dire les variétés que les paysans ne cultivent qu’autour de la maison.

Variété de case exclusive

Total

Korodima

m’baila

m’bisembe

milibwa

Namale

Nambiombio

Groupement

Bushumba

3

4

1

12

0

0

20

Irhambi-katana

0

8

0

9

1

2

20

Lugendo

0

2

9

7

2

0

20

Total

3

14

10

28

3

2

60

De ce tableau il ressort que : Plusieurs variétés sont cultivées par les paysans, mais les milibwa (sawasawa et liyayi), se classent en tête de la liste. Ces variétés sont très prisées des consommateurs pour leurs douceurs et leurs faibles taux de cyanure ceci pousse les paysans à les mettre autour de la maison par crainte d’être prématurément ravagées par les petits enfants et par les voleurs surtout lorsqu’on les cultivées loin de la maison.

En plus les variétés comme korodima sont tellement rares à ce jour que ceux qui en ont encore les gardent jalousement à cote deux.

Le tableau 21 suivant représente les variétés que les paysans possèdent seul et le système de culture les paysans utilisent.

Tableau 21. Variétés que les paysans possèdent seul, et les systèmes de culture que les paysans utilisent  

Mélange-t-on les variétés an vrac

Total

Variété que je possède seul

Total

Mélange-t-on les variétés en ligne

Total

Oui

presque tout le monde cultive les mêmes variétés

Non

Groupement

Bushumba

20

20

20

20

20

20

Irhambi-katana

20

20

20

20

20

20

Lugendo

20

20

20

20

20

20

Total

60

60

60

60

60

60

Les données du tableau montrent que la majorité de producteurs, œuvrant dans la culture de manioc, mélangent les variétés. On remarque que ce mélange se fait toujours en vrac comme le montre le tableau ci-haut. De ceci on peut déduirait que les paysans utilisent toujours les systèmes agricoles traditionnel, où le manioc est généralement cultivé en association avec diverses plantes vivrières et arbustives annuelles.  Les formes les plus fréquentes d’association sont celles où les récoltes constitutives sont mélangées sans ordre ni rangs précis, ou bien ne sont cultivées simultanément que pendant une partie de leur cycle végétatif respectif et se relaient l’une l’autre (Terry,1980). En ce qui concerne les variétés que les paysans possèdent seul dans les villages on remarque que personne n’a les variétés qu’il a lui-même du fait que les paysans utilisent habituellement les boutures qu’ils récupèrent dans leurs champs de production ou ceux des voisins après récolte des racines tubéreuses. (Mahungu, 2014).

Le tableau 22 suivant représente la personne qui gère les boutures et les variétés

Tableau 22. Qui gère les boutures de manioc et les variétés

Qui gère les boutures et les variétés

Total

Femme

homme

homme et femme

Groupement

Bushumba

13

7

0

20

Irhambi-katana

17

3

0

20

Lugendo

10

7

3

20

Total

40

17

3

60

Des résultats de ce tableau, il ressort que les variétés de manioc sont gérées en majeure partie   par les femmes soit 66,6% une petite portion est gérée par les hommes soit 28,3%, tandis qu’une autre partie est gérée par les deux. Le manioc étant une culture majoritairement féminine, on remarque que les femmes qui s’occupent de la gestion de toutes les cultures vivrières, notamment le manioc, tandis que les hommes se concentrent sur les cultures de rente, et parfois les cultures céréalières et industrielles.

Le tableau 23 suivant représente les variétés préférées par les femmes, les vieux et la raison de leur attachement.

Tableau 23. Variétés préférées par les femmes et les vieux

 Raison de preference

variété préférée par les  femmes

Total

Korodima

liyayi

m’baila

m’bisembe

Milibwa

Nambiombio

Sawasawa

Raison

Douce

3

2

0

0

6

0

0

11

n’a pas beaucoup d’eau

0

0

0

0

0

1

0

1

n’épuise pas le champ

0

0

0

0

0

1

0

1

Production

0

0

17

9

0

7

2

35

production, farine de bonne qualité

0

0

6

3

0

1

0

10

douce, se dessèche facilement

0

0

0

0

0

0

2

2

Total

3

2

23

12

6

10

4

60

Variété préférée par les vieux

Total

Korodima

liyayi

m’baila

m’bisembe

Milibwa

Nambiombio

Sawasawa

Raison

Amère

0

0

1

0

0

0

0

1

car elle est ancienne

0

0

0

2

0

0

0

2

Douce

1

1

1

0

7

0

0

10

produit plus

0

0

25

12

0

10

1

48

Total

1

1

26

14

7

10

1

60

De ce tableau, il ressort que les variétés productives et douces sont celles qui sont les plus aimées par les vieux mais aussi par les femmes.  On constate que la majorité de ces variétés sont des variétés locales et qui sont cultivées plus pour la vente dans cette partie du territoire de Kabare comme quoi les variétés anciennes sont aussi conservées pour des raisons de nostalgie et trouvent leur principale marche au village même.

Le tableau 24 suivant indique la liste de variétés préférées par les hommes

Tableau 24. Variétés préférées par les hommes

variété préférée par les hommes

Total

Liyayi

m’baila

m’bisembe

milibwa

nambiombio

Sawasawa

Raison

Amère

0

10

0

0

2

0

12

donne une farine de bonne qualité

0

1

0

0

0

0

1

Douce

1

0

0

11

0

0

12

produit plus

0

12

13

0

6

1

32

produit plus et est amère

0

2

0

0

0

0

2

se dessèche facilement

0

1

0

0

0

0

1

Total

1

26

13

11

8

1

60

De ce tableau il ressort que plusieurs raisons justifient le choix d’une variété de manioc chez le paysan, généralement les agriculteurs ont tendance à connaître les variétés qui sont préférées et disponibles localement, pour 53% les capacités productives sont les principales raisons de choix, suivi de l’amertume pour les hommes, cela viendrait du fait que les hommes s’occupent souvent des champs éloignés et de ce fait préfèrent les variétés amères que les gens ne vont pas ravager. Vient aussi la douceur pour les couts à la maison : sur le plan gustatif manger le foufou est différent des racines fraiches.

Le tableau 25 suivant indique le nombre de champs et culture en présence

Tableau 25 : Nombre des champs par paysan et les cultures en place

 Champs

culture en présence

Total

 

bananier, haricot, maïs

Manioc

manioc, colocase, sorgho, mais

manioc haricot, bananier

manioc, haricot, patate douce

manioc, maïs

manioc, bananier

manioc, bananier, patate douce, haricot, colocase

manioc, arachide

manioc, haricot

manioc, haricot, maïs

manioc, haricot, colocase

manioc, mais, bananier

manioc, maïs, sorgho

manioc, patate douce

 
 

1

1

12

0

11

3

1

1

2

3

8

8

5

1

0

4

60

 

2

0

8

2

2

4

0

1

1

0

26

7

2

0

1

6

60

 

1

20

2

13

7

1

2

3

3

32

15

7

1

1

10

120

 

Des résultats de ce tableau, il ressort que les paysans pratiquent plus association dans ces villages et dans toutes les associations on constate que le manioc est toujours présent. L’association la plus remarquable est celle du manioc-haricot. De ce tableau, on constate que le manioc occupe une place importante dans l’agriculture paysanne du milieu du fait que cette population se nourrit du foufou fabriqué à partir de la farine du manioc, cela amènerait les paysans à mettre un accent sur la qualité de la farine produite, de la qualité des feuilles dans le choix des variétés à cultiver.

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