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CHAP. II. DETERMINANTS DES PRIX DES PRODUITS AGRICOLES DANS LA COMMUNE DE KADUTU

Dans ce chapitre, il sera question de présenter les déterminants c’est-à-dire les facteurs influençant le niveau des prix des produits agricoles dans la commune de Kadutu. Il est construit sur deux principales sections dont la première concerne la présentation de la commune de Kadutu, et la deuxième aborde les déterminants proprement dits du prix des produits agricoles dans cette commune.

II.1. PRESENTATION DE LA COMMUNE DE KADUTU

Ce point met en exergue tous les éléments nécessaires à la description du milieu dans lequel s’est effectuée la réalisation de ce travail.

II.1.1. ASPECTS GEOGRAPHIQUES

            La commune de Kadutu est l’une des trois communes de la Ville de Bukavu. Elle est limitée :

  • Au Nord et à l’Ouest par la Commune de Bagira
  • Au Sud par la Localité d’IGOKI dans le Territoire de Kabare
  • A l’Est par la Commune d’Ibanda

II.1.1.1. Relief et Sol

            La commune de Kadutu a un relief accidenté. Ce relief se présente sous une forme étagée, c’est-à-dire sous forme d’escaliers et des pentes. So n altitude augmente au fur et à mesure qu’on s’éloigne du Lac Kivu, le point le plus élevé se trouve à Cimpunda avec une altitude de 1685m, le sol qu’on trouve dans la commune de Kadutu est un sol sablo-argileux c’est-à-dire mélangé du sable et d’argile. Ce sol est compacté.

II.1.1.2. Climat et Végétation

            La commune de Kadutu connait un climat tropical tempéré d’altitude. Ce climat connait deux saisons. Une longue saison de pluies allant de Septembre à Mai, et une courte Saison sèche qui va de Juin à Août chaque année.

La température moyenne annuelle  (TMA) se situe autour de 200°C, la température minimale de Kadutu n’a plus de végétation naturelle. Les quelques arbres qui y sont étaient plantés par l’homme. Il s’agit des eucalyptus, cyprès, des Greviléa, des orangiers, des citronniers et des avocatiers.

II.1.1.3. Hydrographie

            La commune de Kadutu compte 6 rivières qui sont : WESHA, FUNU, KAWA, KADURU, LUGOWA  et NYAKALIBA, que nous présentons dans le tableau suivant :

Tableau N° 1. Les rivières de la commune de Kadutu et leurs déversoirs :

RIVIERES

DEVERSOIRES

1

WESHA

Lac KIVU

2

FUNU

Kawa

3

KAWA

Lac KIVU

4

KADURU

Kawa

5

LUGOWA

Kawa

6

NYAKALIBA

Kawa

Source : bureau de l’environnement de la Commune de Kadutu, 2015

En ce qui concerne l’eau potable, la commune de Kadutu, comme d’ailleurs toute la Ville de Bukavu est desservie en eau potable par la REGIDESO à partir de la centrale de Murhundu dans le territoire de Kabare.

II.1.2. ASPECTS HISTORIQUES

            L’historique de la Commune de Kadutu est inséparable de l’histoire de la ville de Bukavu qui remonte à l’année 1900. En effet, l’explorateur Allemand, le Compte VON GOTZEN avait atteint la presqu’ile de Nyalukemba au mois de Juin 1900.

            Un poste militaire fut érigé dans cette presqu’ile en 1905, année marquant le début de la mise en valeur de la ville de Bukavu par les colonisateurs qui commencèrent à y ériger des maisons d’habitation et bureaux, l’actuelle commune d’Ibanda était réservée aux habitations des blancs et des bureaux. L’actuelle commune de Kadutu appelée cité Belge était destinée aux constructions des maisons d’habitation des indigènes. En 1933, la cité Belge de Kadutu fut érigée en un centre extra coutumier (CEC) de Kadutu en même temps que la cité Belge de Bagira. Il faudra attendre le décret-loi du 13 Octobre 1959 qui transforme le CEC de Kadutu en  Commune de Kadutu.

            Aux termes de la loi N°77 du 19 Novembre 1977 modifiée par l’ordonnance-loi N° 082-006 du 25 Février 1982 portant organisation territoriale, politique et administrative de la République du Zaïre, la commune de Kadutu est une Entité Décentralisée ayant une superficie de 10, 098Km² et est composée de  7quarters à savoir : KASALI, MOSALA, CIMPUNDA, NYAMUGO, NKAFU, NYAKALIBA, et KAJANGU. Ces quartiers sont subdivisés en cellules et les cellules à leurs tours en avenues. Cette subdivision se présente de la manière suivante :

Tableau N°2 : De la subdivision administrative de la commune de Kadutu       

QUARTIERS

CELLULES

AVENUES

01

NYAMUGO

01

LOMAMI

01

02

03

04

Ambe

Lwanga

Mahenge

Uru

02

UTU

01

02

03

KSawa

Virunga

Kibonge

03

BIASI

01

Du marche

02

KAJANGU

01

BURALAGA

01

02

03

Buralaga

Buhonzi

Mushekere

02

BUSOKA

01

02

03

Kakono

Ruvumba

Kajangu

03

KASALI

01

ULINDI

01

02

03

04

Owa

Kobono

Ulindi

Osso

02

RUKUMBUKA

01

02

03

04

Rukumbuka

Camp- cinema

03

MULIKUZA

01

02

Ntwali tabora

Murhundu

04

CIMPUNDA

01

NYAMULAGIRA

01

02

03

Burhende

ONL

Camp-mbao

02

ELILA

01

02

03

Kakoba

Kahenge

Makasi

03

SAKE

01

02

Tubimbi

Lugulu

05

NKAFU

01

CLINIQUE

01

02

03

Bugabo

Isdr

Lycée

02

KAWA

01

02

03

Camp zaire

Inga

Bugabo 1er

06

NYAKALIBA

01

KAHUZI

01

02

Kadurhu

Maendeleo

02

MULIMA

01

02

Mukungulu

Mulonge

03

CAMP TV

01

02

Dr lurhuma

S.o.S

07

MOSALA

01

BUHOLO

01

02

03

04

05

06s

Buholo 1er

Buholo 2

Buholo 3

Buholo 4

Buholo 5

Buholo 6

02

LOMAMI

01

Funu, Nyakishe, Mama Yemo

03

KARUMA

01

Kabono, Maendeleo

Source : Commune de Kadutu.

Il ressort de ce tableau ci-haut que la commune de Kadutu compte en général : sept quartiers, vingt cellules et cinquante-huit avenues. Le rapprochement des administrés des dirigeants posait problème, raison pour laquelle les autorités  municipales ont souvent proposé qu’on puisse scinder le quartier NKAFU et CIMPUNDA en deux autres quartiers étant donné qu’ils sont trop étendus et peuplés.

La reconnaissance juridique c’est –à-dire par raison de l’autorité compétente de ces deux quartiers nouvellement crées, découpés en commune de Kadutu dans la ville de Bukavu.

Il est évident de signaler que le quartier NYAMUGO compte trois cellules et huit avenues, le quartier KAJANGU est formé de deux cellules et six avenues. Le quartier CIMPUNDA le plus étendu compte trois cellules et huit avenues, le quartier MOSALA est subdivisé en trois cellules et dix avenues ; le quartier KASALI compte deux cellules et six avenues et enfin, le quartier NYAKALIBA est formé de trois cellules et six avenues.

La commune de Kadutu est dirigée par un Bourgmestre assisté par son adjoint. Les quartiers sont dirigés par des chefs de quartiers, les avenues par les chefs d’avenues et leurs adjoints.

II.1.3. ASPECTS SOCIO-CULTURELS

II.1.3.1. Population

            La population de Kadutu se compose de plusieurs tribus dont deux sont prédominantes. Il s’agit de la tribu de Bashi et celle des Barega. A côté de ces tribus majoritaires, on trouve des Bafuliro, des Bavira, Bakusu, des Batembo, etc.

Le tableau ci-dessous reprend la population de Kadutu par sexe et par subdivision administrative :

Tableau N° 3: Statistique de la population par entité ou subdivision administrative

Subd. Admin. (Quartier)

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

TOTAL

CIMPUNDA

7547

7702

13324

14619

43172

KAJANGU

2009

1923

2687

2901

9520

KASALI

5123

5090

6897

7182

24292

MOSALA

17874

18858

22067

22726

81527

NKAFU

15965

20329

22704

27715

86758

NYAKALIBA

12723

12764

16645

17415

59547

NYAMUGO

14390

14559

21581

21978

72508

TOTAL

75631

81225

105885

114581

377322

Source : Bureau de l’Etat civil de la Commune de Kadutu, 2015.

De ce tableau, nous constaton que  ce sont les femmes et filles qui sont les plus nombreuses que les hommes et garçons. Elles représentent 52% de la population totale contre 48% des hommes.

Tableau N°4 : Population étrangère de la Commune de Kadutu

Subd. Adm.

Hommes

Femmes

Garçons

Filles

Total

CIMPUNDA

7

11

3

5

26

KAJANGU

0

0

0

0

0

KASALI

3

8

3

1

15

MOSALA

0

0

0

0

0

NYAKALIBA

3

18

21

8

50

NKAFU

48

64

94

144

350

NYAMUGO

25

52

4

10

91

Total

86

153

125

167

532

Source : Rapport annuel de la commune de Kadutu, 2015

II.1.3.2. Education

            La Commune de Kadutu compte actuelles un nombre élevé d’écoles. Il s’agit des écoles suivantes :

  • 12 écoles primaires conventionnées catholiques
  • 12écoles primaires officielles
  • 1 école conventionnée musulmanne
  • 12 écoles privées

En plus nous trouvons dix-neuf écoles secondaires dont 9 écoles secondaires conventionnées catholiques, 1 école secondaire conventionnée protestante, 4 écoles secondaires Officielles, 5 écoles secondaires privées. Il y lieu de noter que dans la Commune de Kadutu  il y a des meilleures écoles maternelles. La plupart des écoles des création récentes sont curieusement construites en matériaux sémi-durables. On les appelle communément des « murs en pisé ou en bois

II.1.3.3. Santé

            La population de Kadutu connait des problèmes dans le domaine sanitaire. Elles est sounvent frappée des maladies comme la fièvre typhoide, le choléra, les maladies des mains sales, les maladies sexuellement transmissibles (MST) et les paludisme.

            Les familles ne parviennent pas à la prise en charge éfficace de soins sanitaires à cause du niveau réduit du revenu familial. Dans le dommaine nutritionnel, la population de la commune de Kadutu cherche sa survie en se débrouillant de plusieurs façons

II.1.3.4. Loisirs

            Les loisirs occupent une place importante dans la vie active de la population de Kadutu. Les sports sont memes organisés dans les écoles y compris les filles et les garçons en compétition volley-ball, génie en herbe, théatre, etc.

            Il y a en suite les activités tel que les arts martiaux : karaté, catch, boxe, judo, les terrains de football et leur localisation :

  • Stade de la Concorde de Nyamugo,
  • Stade de Funu à Funu
  • Stade de l’ITFM à Camps TV
  • Stade de l’ISDR à Bugabo,
  • Stade de la SNNC au bord du Lac Kivu
  • Stade de Basket et stadium de Buholo IV.

II.1.3.5. Habitat

            La population de la commune de Kadutu pratique des modèles de construction très différentes. Des gens construisent des manières diversifiées tel que des maisons en matériaux durables, d’autres en planches avec une multitudes de maison en pisés. En plus, nous trouvons la construction anarchique avec beaucoup de dégats, certaines maisons sont construites sur les passages des tuyaux de la REGIDESO, d’autres au-dessus des caniveaux, et d’autres sous les lignes électriques.

II.1.4. ASPECTS ECONOMIQUES

II.1.4.1. Agriculture

            Le sol de la commune de Kadutu est argilo-sabloneux, c’est donc un sol favorable à l’agriculture. Celle-ci est pratiquée par les habitants de Kadutu. L’on y cultive le haricot, le mais,   la patate douce et le soja. Il s’agit d’une agriculture de parade.

II.1.4.2. Elevage

            Il s’agit de la pratique du petit élevage comme l’aviculture, élevage des chèvres, des moutons et des porc. Comme l’agriculture, l’élevage n’est pas très développé dans la commune de Kadutu.

II.1.4.3. Commerce

            Le chomage et la misère qui sévissent en RD. Congo en général et dan lea Commune de Kadutu en particulier pousse les habitants à se débrouiller dans tous les sens. Le commerce est devenu alors le réfuge de la plupart des habitants de la commune de Kadutu.

            Mais, il s’agit absolument d’un commerce informel, c’est-à-dire un commerce qui se fait sans papier administratif ; et se commerce se fait dans les cellulles, les avenues, le long des routes tant principales que secondaires, mais surtout dans le grand marché de Kadutu.

            A coté du grand marché, il existe ds nombreux petit marchés appelés « limanga » où la population se ravitaille en produits de première néssecité dans tous les coins : limanga des quartiers Nyamugo, Mosala, Cimpunda.

II.1.4.4. Industrie

            La cmmune de Kadutu ne compte presque plus d’industries au vrai sens du terme comme à l’époque coloniale, la fabrication des chaussures en plastiques, des malettes et ceintures en cuire ont fermé leurs portes depuis la première guerre de libération en 1996.

            La seule usine qui reste opérationnelle dans cette commune est l’usine paharmaceutique du Bureu Diocésain des Œuvres Médicales (BDOM). Cette usine farmaceutique ravitaille la majorité d’hopitaux, des centres hospitaliers, des dispensaires et autres postes de secours en médicaments.

II.1.4.5. Artisanat

            La commune nde Kadutu comprend plusieurs atéliers artisanaux familiaux. Il s’agit des atélier de ménuiserie, les atéliers de coupe et couture, les garages où on entretien et repare les automobiles, etc.

II.1.4.6. Transort et Communication

            A l’éoque coloniale, le transport était assuré par des véhicules de l’Etat et par quelques voitures privées. Quelques années après l’indépendance de notre pays en 1960, les charroies  automobiles n’avaient pas étaient par les nouvelles autorités politico-administratives congolaises

            Au jourd’hui, le transport dans la commune est assuré par des taxis et des bus privés mais, hélas !, l’absence de l’Etat dans les affaires privées en RDC surtout en cequi concerne la fixation des tarifs officiels du transport pénalise les fonctionnaires, les étudiants, et les élèves qui exercent leurs occupations journalières dans d’autres communes de la Ville de Bukavu.

II.2. DETERMINANTS PROPREMENT DITS

            Différents auteurs sont arrivés à déduire que : le prix serait le thermomètre de l’économie d’un pays.

            D’après Pascal SALIN, « le prix n’est qu’une expression de  rapport d’échange entre deux biens sur le marché, plus profondément l’échange qui s’explique par les préférences et les capacités productives des individus ».

Le prix joue également le rôle de régulateur dans la mesure où il règle les mouvements de l’offre et de la demande des produits sur le marché. Il se fixe cependant selon la façon dont chacun a pu acheter avec le coût d’achat. Quant à sa formation, il résulte d’un monopole dans le chef du vendeur, soit par voie officielle ou du libre jeu de lois de concurrence. Mais le plus souvent, les vendeurs le fixent après déduction de toutes les charges et frais accessoires.

Les principaux facteurs pris en compte pour déterminer les prix dans une économie dont l’essentiel des produits consommés provient de l’extérieur sont :

  • Une bonne saisie des quantités importées,
  • Une identification exhaustive des importateurs
  • Une bonne maitrise de la traçabilité de l’origine des produits,
  • Une bonne maitrise des circuits de distribution sur les marchés intérieurs,
  • La conjoncture économique du pays,
  • La situation des marchés financier et boursier.

Ces données devraient concerner l’identification de l’importateur réel, l’origine du produit, le fournisseur réel, la quantité et le prix d’acquisition des produits, le cout du Fret  et les primes d’assurances, le Cout des services au port, les tarifs des agents maritimes et commissionnaires en douane, les frais d’entreposage et de transit, le droit d’entrée, droit de douane et TVA ; et parafiscalités connexes –FPI, OGEFREM, DGRAD, OCC/BIVAC, les coûts du transport, les prix des grossistes, semi-grossistes et détaillants et estimation des prix au consommateur.

            Cette plateforme permettra au gouvernement de maitriser la traçabilité des flux des produits, l’identification des opérateurs et de leurs fournisseurs, la schématisation des circuits de distribution, l’élaboration des structures de formation des prix types par produit, la  comptabilisation de toutes les importations et la contraction progressive de l’économie informelle et du réseau de corruption.

II.2.1. Déterminants de la Formation du prix du Riz importé dans la Ville de Bukavu : Commune de Kadutu.

II.2.1.1. Analyse de la structure des importations du Riz : Selon les statistiques du Ministère de l’Economie et du Commerce, le Riz importé par la RDC dans la Ville de Bukavu  en 2012 a atteint Un Million neuf cent quatre-vingt-cinq mille cinq cents Dollars Américains (1 985 500 USD) en hausse de 30% par rapport à l’année 2008 et de 43% par rapport à l’année 2009. Les importations de la Ville de Bukavu représentent 39% des importations nationales pour ce produit. Environs 99% des importations totales sont réalisées avec deux pays à savoir l’Ouganda (59%) et le Pakistan (31%). En volume, les quantités importées ont atteint 50 020 en croissance de 30% par rapport à 2008.[1]

II.2.2. Analyse de l’Evolution du Coût Unitaire moyen avant passage terminal d’arrivée

II.2.2.1. Analyse de l’Evolution du Prix Unitaire moyen « FOB »

Pendant la période 2009-2011, le prix FOB unitaire moyen du Kilo de Riz importé a été de 1$ contre 1,2$ pour ces deux dernières années et la hausse est de 82%.

Tableau N° 2 : Evolution du prix FOB unitaire moyen (2011-2015)

Désignation

2011

2012

2013

2014

2015

Pu FOB moyen (USD)/ Kg

0,66

0,77

1,02

0,86

1,82

Pu FOB/ Pu CIF

76%

84%

86%

82%

88%

Source : Calculs à partis des Bases OCC Bukavu.

En 2014, la valeur Moyenne du FOB unitaire a été de 1,82$/kg. Cette valeur est relativement élevée compte tenu de la moyenne des  prix FOBu constatée. Ce sont essentiellement les importations des grandes Sociétés en provenance de la Thaïlande qui ont participé à la hausse de la valeur en 2014 avec une moyenne de prix égale à  2,43$/kg. Pour les autres importations en provenance de la Thaïlande, la moyenne des prix FOBu a été d’environ 0,82$. Cette hausse n’a pas été sans impact sur la formation du prix sur les marchés intérieurs. Durant cette année 2014, le prix d’un Sac de 50Kg du Riz a atteint 48$ au marché de Kadutu, et à cet effet il y a eu chute de vente et donc de la consommation au niveau de la ville.

II.2.2.2.  Analyse de l’évolution du cout unitaire moyen du transport principal

            Durant la période de référence, le coût de transport du Riz a représenté en moyenne 17% du prix CIF et 20% du prix FOB. De 2010 à 2012, la moyenne du Fret a représenté 120$ par tonne importé contre 180$ pour la période  2013-2014, soit une hausse de l’ordre de 47%.

Tableau N°3. Evolution du prix Fret maritime unitaire moyen par Kg importé (2011-2015)

Désignation

2011

2012

2013

2014

2015

Pu Fret Moyen (USD)/kg

0,13

0,10

0,12

0,13

0,21

Pu Fret/ Pu CIF

22%

15%

12%

16%

12%

Source : Calculs à partir des bases OCC Bukavu.

            De ce tableau, on a constaté que le prix annuel du Fret maritime ne variait qu’à la hausse. Pour l’année 2015, les prix ne font que doubler par rapport aux années précédentes.

II.2.2.3. Analyse de l’évolution du prix unitaire moyen « CFR » (COUT ET FRET)

Le prix CFRu a représenté en moyenne 99% du prix CIFu moyen. En 2015, le prix CRFu moyen a régressé de 135% par rapport à l’exercice 2014. La hausse constatée est due essentiellement à la hausse simultanée des prix FOBu (+150%) et des prix du Fret (+67%) ;

Tableau N°4 : Evolution du Prix CFR unitaire moyen par Kg importé (2011-2015)

Désignation

2011

2012

2013

2014

2015

Pu CFR (USD)

0, 58

0,65

0,96

0,76

1,80

Pu CFR/ Pu CIF

99%

99%

98%

98%

99%

Source : Calculs à partir des bases OCC Bukavu.

II.2.2.4. Analyse de l’évolution du Prix Unitaire Moyen « CIF »

De 2011 à 2013, la moyenne du CIFu a été de 0,74 le Kilogramme importé contre 1,30$ pour la période 2014-2015, soit une hausse de l’ordre de 75%. Cette hausse s’explique essentiellement par la hausse du prix FOBu (+81%), du Fret (+45%) et de l’assurance (+38%).

Tableau N°5. Evolution du prix CIF unitaire Moyen 2011-2015.

Désignation

2011

2012

2013

2014

2015

Pu CIF (USD)/Kg

0,58

0,66

0,98

0,78

1,81

Pu CIF moyen (CDF)/Kg

333,84

553,05

895,80

721,56

1681,58

Source : calculs à partir des bases OCC Bukavu

            En monnaie nationale congolaise (CDF), le prix CIFu est passé d’une moyenne de 594,23$ (2011-2013) à 1201,57$ le Kilogramme importé (2014-2015), soit une progression de l’ordre de 102%/ Le différentiel de croissance par rapport au prix CIFu en Dollars (75%) s’explique en partie par la variation du Taux de Change. D’une manière générale, le prix FOBu représente en moyenne 83% du prix CIFu contre 16% pour le fret maritime et 1,32% pour l’assurance.

[1] Ministère Provincial de l’Economie et du Commerce S-K, rapport annuel 2013.

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